Puppeteer est un jeu de plates-formes disponible sur PS3. Le joueur y incarne le héros d'un spectacle de marionnettes nommé Kutaro. Armé de ciseaux magiques, il doit se tailler un chemin dans les éléments de décor afin de renverser le vil Roi-Ours de la Lune. Il peut pour cela changer de tête à volonté ou même faire appel à un ami qui peut contrôler une fée à l'aide du PS Move.
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Débloque tous les trophées.
Obtiens ta première tête.
Examine l'environnement pour la première fois.
Réalise ta première découpe avec Calibrus.
Sauve ta première âme.
Joue avec un ami pour la première fois.
Bats le général Tigre.
Bats le général Raton.
Bats le général Reptile.
Bats les généraux Gorret et Mouton.
Bats la générale Pouliche.
Bats le général Taureau.
Bats le général Clebs.
Bats le général Roboclebs.
Bats le général Lapin.
Bats le général Coq.
Bats le général Dragon.
Bats le général Singe.
Bats le Roi-ours de la Lune.
Récupère tous les Méga-éclats de Lune avec Kutaro.
Termine tous les niveaux Bonus dans le temps imparti.
Réalise 10 000 découpes avec Calibrus.
Bats 1000 larves.
Réalise 100 découpes en projetant des larves tout en les maintenant en l'air.
Réussis 300 parades.
Élimine 3 larves avec une seule bombe.
Bats 30 larves avec des pilonnages.
Bats 100 larves après les avoir attirées grâce au grappin.
Réalise 20 Découpages aériens d'affilée sans toucher le sol.
Libère toutes les âmes de tous les Escuyers sans qu'un seul ne récupère.
JOUEUR 2 : bats 50 larves.
Récupère 10 000 Éclats de Lune.
JOUEUR 2 : récupère 3 000 Éclats de Lune.
Ramasse ta tête 100 fois.
Trouve 50 têtes différentes.
Trouve toutes les différentes têtes.
Sauve un bon paquet d'âmes.
Sauve toutes les âmes prisonnières.
Visionne tous les albums.
Ouvre les poupées gigognes du Roi-ours de la Lune de bout en bout.
Libère 22 pantins au cours d'une seule session de jeu.
Transforme toutes les chenilles en papillons, puis découpe-les.
Bats le Kappagaeru sans toucher le sol.
Mets la mère des écureuils en colère.
Élimine toutes les mouettes avec les canons du navire.
Chevauche la pieuvre sans être blessé.
Protège tous les bébés crabes.
Fais un coup tordu à la Sorcière sur le ring.
Sauve tous les habitants du Grand désert.
Gagne la course sans être blessé.
Jette un coup d'œil dans la maison de tous les lutteurs.
Trouve le chemin secret tout en étant au régime.
Écoute la complainte de Dracula.
Supporte les monologues de M. Rose.
Élimine tous les escadrons de pigeons.
Grimpe le long du dos du général Dragon sans être blessé.
Rassemble tous les habitants de l'iceberg pour une petite fête.
Traverse l'espace intersidéral sans être blessé.
Assiste à la fin tragique des trois pantins en cavale.
Regarde la Sorcière transformer Pikarina et Ying Yang de toutes les façons possibles.
Utilise correctement toutes les Actions Tête.
Équipe-toi de trois têtes identiques.
JOUEUR 2 : fais tomber 10 fois la tête du joueur 1.
Liste de jeux aléatoires dans le genre Aventure / Plates-Formes sur Playstation 3
Merci à vanhalen14 qui a créé cette fiche
Le moins que l’on puisse dire c’est que Puppeteer bouleverse les conventions. S’il s’apparente à un jeu de plates-formes 2D traditionnel, il bénéficie pourtant d’un traitement original à tous les niveaux ! Explications et péripéties d’une aventure pas comme les autres.
Version Playstation 3 15 h de jeuPuppeteer se présente comme un spectacle de marionnettes où le narrateur vous contera l’histoire burlesque de Kutaro, jeune garçon transformé en pantin. Il y a quelques années la déesse de la lune fut trahit par son nounours de compagnie. Ce dernier, en lui volant ses ciseaux magiques, s’est transformé en tyran et autoproclamé roi. Le héros, Kutaro donc, s’échappe des geôles du château en dérobant l’accessoire mystique et part en quête des éclats de lune que nounours a confié à ses généraux, répartis aux quatre coins de l’astre. Guidé par une sorcière malavisée, notre petit bonhomme tentera de récupérer son âme en restaurant les pouvoirs de la déesse lunaire. Enfantin, avez-vous dit ? Oui, car Puppeteer se pare d’une aura naïve assumée et diablement séduisante ! Nous y reviendrons.
De sa voix OFF charmeuse le narrateur vous accompagnera tout au long de l’aventure, en commentant vos faits et gestes en direct et en se chamaillant régulièrement avec la petite fée Pikarina, votre camarade de route à la langue bien pendue. Histoire de compléter ce joyeux tableau comptez sur le public pour réagir en fonction de vos actions, comme si vous jouiez à la console devant une foule d’étrangers ! Rires, applaudissements, cris et sifflets viendront ponctuer vos agissements de façon originale. En résulte l’un des plus gros atouts de Puppeteer : sa bande son. Non seulement dialogues et doublages ont bénéficié d’un soin exemplaire, mais les musiques ne sont pas en reste et forment une osmose sonore exquise.
L’esthétique du titre se révèle elle aussi remarquable, matérialisant un authentique spectacle interactif de poupées animées. On retrouve des décors aux milles couleurs fais de tissus, de bois ou de cartons. Les traits sont volontairement prononcés, les effets kitschs, et des fils ou des rouages apparents parachèvent la simulation d’une véritable scène de théâtre ! L’ensemble bénéficie d’une 3D soignée aux textures irréprochables, les arrière-plans sont d’une variété étonnante et la direction artistique fait preuve d’une audace exceptionnelle ! En découle une ambiance magique indescriptible, à mi-chemin entre un dessin animé candide et la fantaisie macabre d’un Tim Burton.
Si le contexte, l’atmosphère, l’aspect visuel et sonore, sortent de l’ordinaire, le gameplay apporte également sa touche personnelle. En effet, l’usage de votre ciseau magique Calibrus se révèle multiple et indispensable. Tachons d’expliquer ce principe original. Kutaro peut flotter dans les airs l’espace de quelques secondes dès qu’il découpe un élément du décor. Et si durant ce laps de temps notre pantin retrouve matière à cisailler, il peut poursuivre son action et enchaîner jusqu’à retomber au sol. Traduisons cela par quelques exemples : un lac putride à traverser ? Pas de problème, il suffit de découper les nuages environnants à portée de ciseau pour passer au-dessus. Coincé devant une cascade, sans issue apparente ? Contentez-vous de remonter le cours d’eau via Calibrus ! Voici deux exemples primaires qui ne reflètent en rien l’ingéniosité dont ont fait preuve les développeurs pour exploiter ce système. D’autant que notre petit bonhomme possède d’autres cordes à son arc dont je vous préserve la surprise. Il faudra alors jongler habillement entre toutes ces capacités, notamment face aux nombreux boss extravagants qui vous barrerons le passage. Débordant d’idées ingénieuses, le gameplay se renouvelle en permanence et ne laisse jamais place à l’ennui.
La collecte de têtes loufoques, affichées en temps réel sur Kutaro et faisant office de joker en cas de coup reçu, fait partie intégrante de l’aventure. Leur possession se révèle en effet indispensable si l’on désire découvrir les mini-jeux bonus, sous réserve d’utiliser la figure adéquate au bon moment. Au nombre de 100 et limitées à 3 dans l’inventaire, je vous laisse imaginer le côté aléatoire et frustrant du procédé… Surtout que, aspect collection mis à part, leur utilité reste marginale. Le titre regorge de petits secrets et détails bienvenus, à condition de fouiller avec la fée (via le joystick droit) chaque élément du décor. En découle une durée de vie somme toute raisonnable. Puppeteer se découpe en 7 actes, chacun composé de 3 scènes, pour un total (sortez les calculettes) de 21 niveaux. Ces stages se traduisent souvent par une multitude de petits tableaux qui, mis bout à bout, forment un niveau se concluant par un boss épique et un levé de rideaux. Le tout sous les applaudissements et acclamations du public : immersion totale !
Si on lui reprochera sa relative facilité, Puppeteer s’impose comme une expérience rafraîchissante qui devrait plaire au plus grand nombre. L’histoire profite d’une mise en scène fantastique et l’aventure prend vite une saveur insoupçonnée pour quiconque ayant conservé son âme d’enfant. Enchaînement de scènes cocasses et d’idées géniales malgré quelques inégalités dans le traitement des niveaux, Puppeteer symbolise une ode au plaisir de jeu et à l’émerveillement. Subjugué par ce titre atypique tel un spectateur béat devant une captivante pièce de théâtre, j’aurais aimé repousser l’épilogue de ce voyage enivrant.
L'année 2013. A l'heure où voyaient le jour Battlefield 4, Crysis 3, Grand Theft Auto V, et autre reboot de Tomb Raider, Japan Studio sortait innocemment un titre totalement atypique et absolument rafraichissant : Puppeteer, "petit" jeu offrant la possibilité de contrôler une marionette sur une scène de théâtre. Et l'Oscar de la plus grosse paire de cojones est attribué à...
Version Playstation 3 12 h de jeuSur le papier, l'idée a tout de suite la force d'être diablement intéressante, en plus d'être originale. Toute l'action va se dérouler sur les planches d'une scène de théâtre, alors que les décors et les personnages vont s'enchaîner à un rythme fou, dans une ambiance baroque, loufoque et éffrénée. Malgré son ton enfantin, ne vous y détrompez pas, on est là face à un véritable Pixar du jeu vidéo et les références culturelles vont fuser dans tous les sens. Alors, petits et grands, approchez, le spectacle va commencer !
Alors que le vilain Moon Bear King kidnappe des enfants chaque nuit, le jeune Kutaro semble être le seul à pouvoir se libérer de son emprise. Hélas, tout comme ses compagnons de mésaventure, sa tête a été volée par le tyran qui dirige la Lune, et il va donc devoir se contenter de porter sur ses épaules des trombines au faciès des différents objets provenant du monde qu'il va parcourir. Tête de sapin, de révolver, de bonbon, d'araignée... Ce sont en tout 100 caboches que le joueur pourra trouver et collectionner. Deux utilités à cela : tout d'abord, chaque tête peut donner accès à un stage bonus et/ou à un élément caché du décor. Ensuite, elles servent de joker à chaque fois que Kutaro est touché par un ennemi. Seule contrainte, on ne peut avoir que 3 têtes à la fois, et on ne se retrouvera guère souvent avec celle nécessaire pour débloquer un bonus. A l'aide de son ciseau magique nommé Calibrus, qui lui permet de couper et/ou de s'accrocher à certains éléments, Kutaro va donc partir à la recherche des fragments de Lune qui donnent leur pouvoir aux généraux du Moon Bear King. Assisté de Pikarina, la fille du Soleil, qui pourra activer des zones cachées du décor en arrière plan, le voilà fin prêt à partir à l'aventure.
Comme toute pièce de théâtre qui se respecte, Puppeteer est divisé en actes au nombre de 7, eux même divisés 3 en scènes. Si mes maths sont bons, ce sont donc 21 niveaux et quasiment autant de boss qui se mettront sur le chemin de Kutaro. Le gameplay est axé plate-forme, en vue de côté puisque le joueur est aussi spectateur, et donc situé face à la scène. L'objet ici n'étant pas de proposer des sauts millimétrés pour barjots de la performance, la plupart des niveaux se parcourront de manière aisée, même si certains passages demanderont un chouia de persévérance. A l'aide de Calibrus, Kutaro pourra voler au dessus des obstacles, puis, en débloquant de nouvelles capacités, sera capable de balancer des bombes, d'utiliser un grappin, ou encore d'effectuer un body slam. Ajoutons à cela des passages à dos de... (je vous laisse découvrir de quoi) l'adrénaline montera d'un cran ou deux.
Tout cela c'est bien beau, mais qu'est-ce que ça vaut ? Sans un bon level-design, les meilleures idées de gameplay ne valent pas grand chose (et vice-versa), et il se trouve qu'ici, les niveaux ont bénéficié d'un savoir faire et d'une imagination exemplaires. C'est bien simple, si on notera une légère redondance dans la manière d'aborder certains passages, le titre peut se vanter de proposer une expérience dans laquelle l'ennui n'a pas sa place. De trouvailles en bonnes idées, c'est avec un émerveillement sans cesse renouvellé que Puppeteer nous dévoile une ribambelle de situations épiques, qui feraient envie à Kratos le tueur de dieux. Mention spéciale aux boss, qui non content d'être nombreux, sont également variés !
Et la réalisation dans tout ça ? Et bien c'est un sans-fautes. Nimbé d'une ambiance à la Tim Burton, la pièce de théatre nous offre des cinématiques superbes, une narration fichtrement bien écrite et une bande son orchestrale d'un beauté enivrante. A cela s'ajoute une direction artistique inspirée comme jamais, laissant la part belle à des décors façon "carton-pâte" absolument somptueux. On notera également les interactions du public, qui va réagir aux évènements de la scène, ainsi que le narrateur qui ne se privera pas pour y aller de son verbe aiguisé pour commenter cà et là les actions de Kutaro.
Des défauts ? S'il fallait en trouver, je citerais le manque de contrôle sur les têtes que l'on possède à certains instants du jeu, ou encore, un ou deux passages lors desquels on cherche Kutaro des yeux dans un écran trop riche en détails. Mais devant le plaisir procuré par la prise en main de Puppeteer, cela fait bien pâle figure.
Rideau !