«NASCAR Racing 2» est un jeu de course... Type NASCAR (ooooooh). C'est-à-dire que vous allez concourir sur des circuits fermés avec 150'000 concurrents qui pourront vous dépasser de tous les côtés. A bord de grosses bagnoles bien costaudes pour faire face à tout types d'accidents, il ne faudra pas hésiter à appuyer sur le champignon pour dépasser vos nombreux adversaires, tout en conservant une ligne de conduite impeccable dans les virages pour ne pas partir en tête-à-queue.
Le soft, plutôt classique, propose divers modes de jeu qui vont de la simple course paramétrable dans tous ses recoins, au championnat et ses multiples options. Ceux qui voudraient se lancer directement dans la course le peuvent. Mais il serait dommage de passer à côté des différentes sessions d'essais et de qualification pour se donner un aperçu de la route, mais aussi de son véhicule. Et puis quant à faire dans le réalisme, autant y aller jusqu'au bout.
Une fois lancé, le but reste donc d'arriver premier. Avec pour aide votre seul ami à la radio qui vous hurle dessus dès qu'il se passe quelque chose : très utile pour avoir une bonne vision du moment sur la course. Courses qui peuvent d'ailleurs durer aussi peu que beaucoup, il sera possible de paramétrer le nombre de tours de quelques uns à plusieurs dizaines.
Bien entendu, plusieurs modes de conduite : réaliste ou arcade. Une des différence réside dans le fait que dans le premier, plus réaliste bien sûr, vous ne pourrez concourir qu'avec la vue interne cockpit. Dans le second, vous aurez la possibilité de visionner la course à la troisième personne. Possibilité aussi de dégâts, sans oublier les options de stands (changements de pneus, configuration de la voiture, essence, etc). En bref, on pourra configurer le jeu un peu comme on le souhaite, et les diverses options de courses sont assez nombreuses : on ne les utilisera peut-être pas toutes, mais elles ont le mérite d'être là : pour un genre qui se veut une simulation de NASCAR, ça fait mouche.
Représenté en 3D temps réel, «NASCAR Racing 2» propose d'augmenter ou diminuer les différentes options de qualité graphique. Jamais vraiment fin, même à bloc, l'avantage reste que les plus anciennes machines ne risquent pas de souffrir. Reste un clipping qui se fait discret, et on a vu pire. Du coup, l'animation reste très correcte, bien que l'effet de vitesse soit finalement pas si grisant. En même temps, on n'est pas dans un jeu 100 % arcade : le défilement reste donc moins fantaisiste que sur certains autres titres.
Les courses sont rythmées au seul bruit des moteurs et de la radio : cette dernière qu'on peut d'ailleurs couper pour lui préférer quelques sous-titres - sans remords car la voix off est un peu stressante. Côté jouabilité, autant au clavier qu'au joystick, il y aura pas mal de commandes à assimiler en plus des éternels moyens pour accélérer, freiner, et tourner. Disons qu'il faut un peu s'entraîner pour ne pas se mélanger les pinceaux, mais rien d'infaisable.
Finalement, «NASCAR Racing 2» reste un très bon jeu dans le genre. Si les courses ne sont pas très dynamiques, elles peuvent offrir un bon challenge à celui qui s'y lance. Les circuits sont en nombre suffisant pour ne pas faire le tour en un coup, et les possibilités de jeu en réseau (jusqu'à 8 pour certains modes) offrent de quoi passer pas mal de temps devant ce titre. D'autant que la réalisation est plutôt pas mal pour un titre de 1996, bien que le manque de musique se fasse cruellement sentir dans l'ambiance : on aurait au moins apprécié un peu de mélodies durant les menus, puisqu'on comprend bien que durant les courses, ce n'était pas le genre de la maison. Bon : quitte à avoir mal aux oreilles, c'est pas plus mal. Mais voici un sport tellement particulier que tout le monde ne trouvera peut-être pas très fun de se taper des virées sur circuits ovales à toute berzingue pendant 207 ans. C'est bien là que le bat blesse : malgré l'effort apporté par la quantité de paramètres de jeu, autant que de configuration de véhicule, sur le terrain on fait toujours la même chose. Et «NASCAR Racing 2» ne déroge pas à la règle : les courses de NASCAR, c'est comme le chocolat : on aime, ou pas.
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