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Metal Gear Solid est le premier jeu de la série en 3D, en vision cinéma au-dessus du personnage de Solid Snake dans les espaces dégagés, rappelant ainsi les jeux précédents. L'objectif du joueur est d'avancer dans les différentes zones d'une base militaire secrète en évitant de se faire repérer et déclencher l'alarme, qui s'active en entrant dans le champ de vision des gardes ou des caméras. Dans ce cas, le joueur entre en mode Alarme et doit rester hors d'atteinte des gardes pour passer en mode Évasion, durant lequel un chronomètre décompte jusqu'à zéro tant que Snake n'est pas repéré. Dès lors, le joueur est à nouveau en mode Infiltration.
Pour se cacher, Snake peut s'accroupir, ramper dans des passages au ras du sol, se plaquer au mur, taper sur le mur pour distraire les gardes, ou même se dissimuler dans des boîtes en carton. Pour repérer les ennemis, un écran radar affiche la topologie de l'environnement, l'emplacement des gardes et leur champ de vision (toutefois le radar n'est pas présent dans les modes les plus difficiles du jeu). Le joueur a alors le choix de se déplacer tout en restant invisible aux yeux des gardes, ou au contraire les affronter avec des armes à feu.
Régulièrement dans le jeu, Snake communique avec d'autres personnages via le Codec, un système radio permettant de dialoguer en visuel. Ses interlocuteurs sont spécialisés dans différents domaines et peuvent conseiller le joueur sur les armes, les techniques d'infiltration et les événements récents du jeu.
Merci à Benben qui a créé cette fiche
Tu me fais rêver avec tes durée de vie Benben lol. J'ose pas imaginer combien de fois tu l'as fini pour arriver à 90h sur celui la encore. ^^
Version Playstation 20 h de jeuDe mémoire je l'ai fini 6 fois en tout :D Dont une fois sur PC.
Version Playstation 90 h de jeu*Regarde amoureusement Sniper Wolf*
Version Playstation 75 h de jeutraumatisé par psycho mantis ^^
Version Playstationquand il "changer " le canal de ma tele
Metal Gear Solid fait incontestablement parti des jeux les plus marquants de sa génération. S’affranchissant de nombreuses barrières il a su proposer, malgré des limites techniques aujourd’hui évidentes, une expérience hors norme contribuant à hisser le jeu vidéo dans une autre dimension. Rien que ça. Peut-être un poil moins enthousiasme que la majorité, ce titre m’avait néanmoins conquis et laissé quelques souvenirs impérissables. Souvenirs fraîchement ravivés en replongeant dans la peau du célèbre Solid Snake pour une seconde partie. Depuis le temps que ça me démangeait…
Version Playstation 20 h de jeuRevenir des années plus tard sur un jeu d’action-aventure 32 bits n’est pas évident tant les titres 3D de première génération ont majoritairement mal vieillis (d’autres genres se révèlent bien moins impactés heureusement). Je ne vise pas l’aspect technique, plutôt secondaire, mais bien le gameplay auquel pardonner rigidité et approximation s’avère plus difficile de nos jours. Et ce qui nous apparaissait comme convaincant aux balbutiements de la 3D se remet désormais vite en perspective ! Hors savoir replacer l’ensemble dans son contexte et conserver un regard objectif n’est pas toujours aisé… Fin de l’aparté.
Transition toute amorcée pour exposer le gameplay de Metal Gear Solid premier du nom. Vous l’aurez deviné : le constat n’est pas aussi rose qu’en 1998. L’ergonomie générale accuse un peu le coup, mais on pointera surtout du doigt les combats et l’imbuvable système de visé qui rend certaines phases plutôt pénibles. Certes, dans l’ensemble le gameplay reste une réussite grâce à des mécaniques efficaces et très poussées en matière d’infiltration et de réalisme, mais les sensations s’avèrent fatalement moins bonnes qu’à l’époque. Vu l’ambition affichée et les possibilités offertes, remises dans leur contexte, on lui pardonnera. Comptez juste un léger temps d’adaptation.
Techniquement aussi le titre accuse le coup et pique un peu les rétines. De nombreuses textures s’apparentent désormais à une belle purée de pixels, et la modélisation des personnages durant les cinématiques prête à sourire. En revanche, la plupart des décors s’en tirent assez bien, l’animation reste satisfaisante, et on observe un souci du détail constant au service d’une direction artistique de haute voltige. L’ensemble conserve, au final, un certain cachet.
Des environnements aussi réussis visuellement que conceptuellement et une pléiade de personnages originaux mettent en évidence une atmosphère unique, froide et implacable. La progression exige une bonne dose de discrétion, sous peine de punition rapide, renforçant ainsi une tension palpable qui trouve écho dans l’atmosphère glacée et métallique de cette base militaire en Alaska. Associée au ton mature de l’intrigue, généreuse en scènes mémorables et boss épiques, l’ambiance unique de Metal Gear Solid prend aux tripes !
Bien sûr, il faut aussi compter sur un scénario passionnant et une mise en scène exceptionnelle. C’est là l’un des gros tours de force de Metal Gear Solid, qui redéfini à sa manière la frontière entre le jeu vidéo et le cinéma. Toutes proportions gardés évidement. Au passage, cette forme de passivité cinématographique manette en main, due aux diverses vidéos et nombreux dialogues, sera l’argument principal des rares détracteurs de la série. Bref, s’ajoute une bande son grandiose pour parachever une immersion déjà phénoménale. Car outre des compositions magnifiques et des bruitages cultes (vous venez d’entendre le Codec sonner dans votre tête, ne mentez pas), le jeu bénéficie d’un doublage intégral ! Les voix Françaises sont honnêtes, même si à titre personnel j’aurais vendu ma couille gauche pour de la VO, et semblent à jamais encrée dans nos têtes tant le procédé était rare vingt ans auparavant.
En complément à la quinzaine d’heures nécessaire pour une achever sa première partie, le jeu regorge de secrets à découvrir et présente une durée de vie convaincante. Entres les accessoires bonus, les scènes cachées, un challenge rehaussé, et surtout l’envie de revivre myriade de scènes d’anthologie associées à une deuxième lecture du scénario souvent utile, le contenu de Metal Gear Solid ne souffre d’aucune lacune.
A l’aube de la 3D le titre d’Hideo Kojima a su innover et concrétiser son ambition en proposant une aventure magistrale maîtrisée de bout en bout. Culte pour toute une génération de joueurs, Metal Gear Solid s’est imposé comme une référence en matière d’action-infiltration et hissé parmi les meilleurs jeux de la console ! Le temps a malheureusement œuvré et laissé quelques traces dommageables. En résulte un plaisir de jeu amoindri et une expérience légèrement ternie pour quiconque replongerait dans l’aventure aujourd’hui (d’où ma note plutôt sévère). Néanmoins, l’aura qui entoure Metal Gear Solid vaut le détour, et si la nostalgie biaise sans doute cette impression les qualités indéniables du titre y sont pour beaucoup. A jamais parmi les grands. Snake, terminé.
Franz comment peux-tu oser dire que la modélisation des personnages prête à rire, ou encore que le système de visée est atroce ? Si on va par là, alors Streets of Rage est dégueulasse et la visée dans Contra est à jeter aux chiottes !!
Version Playstation 90 h de jeuTu l'as refait sur une TV cathodique ou sur ton 142cm ? La 2é hypothèse expliquerait l'amas de pixels auquel tu fait allusion.
Non c'est un fait : lors des cinématiques (c'est précisé ne sort pas du contexte) la modélisation des personnages fait vraiment datée. Sans yeux ni bouches (ni mains parfois), je te renvoi à des screenshots sur le net (attention ne pas confondre avec le lissage HD existant sur PC ou la version GC). Courant pour l'époque, voir dans le haut du panier technique, mais daté aujourd'hui tout simplement. Comme beaucoup de jeux d'action PSX que l'on relance de nos jours (même si pour avoir refais Soul Reaver y'a quelques années, la 3D de ce dernier avait mieux vieilli). Pareil niveau textures, certaines (donc pas toutes) sont quand même bien limites. Ce qui n'enlève rien au charme visuel de l'ensemble (toujours comme précisé) car les décors fins et bourrés de détails ainsi que le design rehaussent largement le tout. Je l'ai fait sur ma bonne vieille PS2 et TV cathodique (de 70 cm tout de même) donc je bénéficiais du rendu original. ;) Je pense que le ton réaliste du jeu fait aussi que je fus un peu critique sur cet aspect. Mais globalement la réalisation reste agréable, malgré le temps.
Version Playstation 20 h de jeuEuh non pour le système de visée tes exemples n'ont ni queue ni tête et aucun rapport. ^^ Prend au moins un jeu du meme genre dans le même contexte (Siphon Filter par ex). Là c'est franchement pas pratique et l'apport de la visée à la première personne de MGS 2 fut salvatrice ! Pareil, à l'époque c'était sans doute moins choquant (et pourtant déjà critiqué de mémoire), aujourd'hui la rigidité et l’approximation font tiquer. Même si une fois encore, passé un temps d'adaptation on s'y fait, et le gameplay dans son ensemble reste exceptionnel. ;)
Alors déjà y'a pas de système de visée dans MGS, hormis pendant le boss Sniper Wolf, et le boss Liquid dans son Hind-D, où on passe en caméra subjective.
Version Playstation 90 h de jeuLe reste du temps il suffit de maintenir la touche carrée enfoncée pour que Snake vise tout seul O_o Y'a rien à faire quoi :D
Et puis tu parles de replacer technique et gameplay dans leur contexte mais tu assènes de vilains coups à la modélisation qui est dépassée, donc tu es hors contexte.
Mes exemples n'en sont que plus valables car il serait tout aussi absurde de dire que Streets of Rage est moche ou que la visée dans Contra est horrible. Oui c'est moche ou horrible face aux standards de 2017. Par contre replacé dans son contexte on ne peut pas dire ça !
« Le reste du temps il suffit de maintenir la touche carrée enfoncée pour que Snake vise tout seul » > Donc c’est bien un système de visée au sens général que tu décris hein xD. Après les gouts et les couleurs… ;) Perso ça m’avait déjà gêné un peu à l’époque, alors 20 ans plus tard j’ai aussi du m’y refaire tant sur certaines phases c’est peu pratique (notamment au famas grrr). Puis faut dire que je me suis habitué au confort procuré par la possibilité de viser en vue subjective des MGS suivants qui apporte un sacré plus au gameplay. ;),
Version Playstation 20 h de jeuEt mon cher blond, si j’ai fait un aparté en précisant qu’il est difficile de noter objectivement un jeu jeu d’action de 3D « première gen », c’est pas pour du chiqué. ^^ J’ai bien ressenti une petite déception à ce niveau-là alors que je suis amateur de rétro-gaming et que d’habitude j’arrive à me délecter facilement d’une technique dite « dépassée ». Et pour avoir refait nombre de jeux PSX ces dernières années, j’ai trouvé que la réalisation de MGS avait plus vieillie que la moyenne. Mais encore une fois, tu tiques sur des aspects qui ont final m’ont conquis dans leur globalité. Je ne pouvais pas simplement dire, contrairement à ce que j’avais du ressentir à l’époque : « c’est trooo booo ». Non, j’ai exprimé mon ressenti à ce jour, et idem pour le gameplay. Sans pour autant comparer avec l’incomparable, juste un regard présent et forcement biaisé c’est évident. Mais n’est-ce pas le cas pour tout puisqu’une critique est fondamentalement subjective ? ;)
Tu cites deux jeux 2D 16 bits dont la jouabilité est intemporelle, très arcade, accessible et simple (et non pas simpliste), et traverse les âges avec brio. Avis confirmé pour avoir refait ces titres avec notre Tilkou national y’a quelques temps. ;) (même constat pour la technique ; la 2D vieillissant à mes yeux beaucoup mieux). Incomparable avec un MGS dont les possibilités étaient (sont) dantesques, complexes et inédites pour certaines, dans un contexte où le potentiel de la 3D se révélait tout juste. Donc soit on replace l’intégralité dans son contexte et on critique le jeu comme si on le découvrait en 1998, soit on le désingue en appliquant les standards actuels (ce qui n’a aucun sens on est d’accord), soit on s’assoit entre les deux et on apprécie ce chef d’œuvre tout en gardant un œil critique et un peu de recul. Ce que j’ai essayé de faire en toute modestie. ;)