3 h
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5.5 h
Jitsu Squad fleure bon les obscures salles d’arcade des années 90. Il ne lui manque que les démos de niveaux qui se lancent au bout de quelques dizaines de secondes sur l’écran-titre et le “Insert Coin” caractéristique. Tous les codes des beat’em all de l’époque sont là, pour le plus grand plaisir de ceux qui ont usé leurs doigts et maltraité des joysticks sur Captain Commando, Sengoku ou la pléthore de titres qui leur ressemblait de près ou de loin.
Dès la sélection des personnages, cette magie de l’arcade revient du fond des âges raviver nos émois vidéoludiques que nous avons sans doute expérimentés à notre adolescence. Pour nous qui cherchions dans la poche arrière de notre jean cette satanée dernière pièce de cinq francs pour nous donner quelques chances supplémentaires de mettre la pâtée à Sodom, il est difficile de ne pas être nostalgique.
Le scénario de Jitsu Squad tient sur un timbre-poste, comme d’habitude. Le grand méchant, un vil sorcier répondant au nom d’Origami a asservi les âmes des héros de l’ancien temps afin de leur faire récupérer une statuette qui lui permettrait d’acquérir la puissance d’un dieu.
Seuls nos quatre personnages ont été partiellement libérés de cette malédiction par Maître Ramen, un vieux hibou coiffé d’un wok, et sont prêts à tout pour mettre fin à ses plans machiavéliques, à grands coups de katana dans sa margoulette. Mais avant ce “patte-à-face” épique, ils doivent parcourir les différentes planètes composant le jeu.
Merci à azul5 qui a créé cette fiche