27 h
41.5 h
64 h
Profondément enfoui sur la ville crépusculaire de Dirtmouth, Hallownest abritait jadis une civilisation florissante, désormais ruinée. Elle attire sous terre les explorateurs et les voleurs en quête de gloire, de trésors et de réponses à des secrets fort anciens. Mais dans ses salles souterraines pillées rôdent aussi d'étranges créatures, corrompues par un poison mielleux suintant du sol.
Dans la peau d'un voyageur baptisé Hollow Knight, aventurez-vous dans ce royaume fantomatique et délabré, constitué d'un dédale de grottes, de couloirs et de cités en ruines. Les villes et les colonies éparpillées dans les profondeurs du sol abritent de bien curieux personnages. Quant à ceux qui s'aventurent hors des sentiers battus pour explorer les moindres recoins, ils peuvent s'attendre à tomber sur des énigmes et des trésors protégés par de terribles créatures.
Source (nintendo.fr)
Liste de jeux aléatoires dans le genre Action/Aventure ou Plates-Formes sur Linux
Merci à Mca qui a créé cette fiche
Un des meilleur jeu de l'année, une telle ambiance, une telle maîtrise des combats, des animations, de la narration, de la difficulté…
Version Nintendo Switch 65 h de jeuSérieux, une énorme claque, si vous aimez les jeux castlevania-like, c'est un des meilleur de sa catégorie, donc foncez. Et même si vous avez jamais joué à un jeu de ce genre, en fait, ça vaut tellement le coup !
Je rajouterais que la Switch est la console parfaite pour ce genre de jeux, mais je suis sûre qu'il peut se savourer aussi sur d'autres plateformes x)
Perso j'attends sa sortie boîte sur Switch pour le racheter et le refaire, ça me donnera l'occasion de découvrir le dernier DLC :D
(Oui, car non contents de livrer un jeu ultra-léché, les devs ont livrés pas moins de 4 DLC gratuits pour rajouter du contenu et équilibrer le jeu… Shut up and take my money !)
On en a vu fleurir des Metroïdvania, on en a vu passer des jeux d'action/plates-formes en 2D. On en a goûté, de l'hommage et on en a mangé de la référence. Et puis un beau jour, il y a eu "Hollow Knight".
Version Playstation 4 60 h de jeuVous a-t-on déjà parlé de perfection ? Car c'est le seul adjectif pouvant correspondre à un tel titre, où rien n'a été laissé au hasard, où les développeurs ont été minutieux à l'extrême, où le gameplay a été peaufiné et rendu meilleur que tout ce qui a pu être fait jusqu'ici.
Le risque dans ce billet est de se retrouver à cours de superlatifs pour distinguer Hollow Knight et lui faire honneur. On l'a souvent comparé à la série des SoulsBorne, réflèxe reptilien de la décennie... pourquoi pas ? Certes, ici, après chaque mort il faudra retrourner sur les lieux de son trépas précédent afin de "tuer" son propre fantôme, pour récupérer les Geos, la monnaie du jeu. Certes, le scénario et toute l'histoire du monde de Hallownest ne seront pas écrits noir sur blanc et il faudra interprêter certaines choses. Certes, on évolue dans un monde en décrépitude, qui n'est plus que le reflet de sa gloire passée. Certes, les PNJ aiment parler par énigmes. Certes, on découvre et on ouvre des raccourcis.
Et enfin, certes, Hollow Knight est un jeu exigeant si on cherche à le finir jusque dans ses moindres recoins. La difficulté est toute relative et surtout savamment dosée. Le touriste et l'explorateur trouveront chacun leur bonheur dans les dédales somptueux qui ne demandent qu'à livrer leurs secrets. Bon, peut-être pas tous les touristes... Il faut admettre que certains passages obligatoires, requièrent patience, dextérité, sens de l'observation et un peu de sang froid. Mais qu'ils sont jubilatoires ! Qu'il est bon de se livrer aux défis, que ce soient des combats ou des phases de plates-formes, et que ce soit pour avancer dans un niveau ou bien pour débloquer un pouvoir optionnel.
La touche artistique, qu'elle soit sonore ou visuelle, est aussi juste que possible. C'est un sans faute, un régal pour les yeux et les oreilles. Les couleurs et les bruitages sont les pierres angulaires d'une ambiance envoutante, et le level-design intelligent renforce l'envie d'aller soulever le moindre pixel pour déceler le moindre secret.
Un mot sur le gameplay, travaillé jusqu'à plus soif, afin de proposer une expérience fine et léchée. Les hitboxes sont millimétrées, les sauts sont contrôlables à merci, et l'augmentation des capacités permet de se déplacer comme si on était sur un nuage (sur lequel on pourrait marcher quoi, laissez moi utiliser des métaphores à deux balles).
Les plus ambitieux pourront se délecter avec les DLC gratuits proposant entre autres un mode boss-rush, avec des ennemis augmentés au delà de la folie pure.
A la vue des nombreuses louanges et retours dithyrambiques reçus par le titre de Team Cherry, modeste mais talentueux studio indépendant, je me lance dans Hollow Knight le cœur empli d’espoir, tout en craignant que les promesses entrevues ne soient pas entièrement confirmées. Grand mal m’en prenne. Tâchons de lui rendre un hommage mérité à travers les quelques lignes qui suivent.
Version Nintendo Switch 45 h de jeuLivré à vous-même après un rapide tutoriel qui vous conduira aux portes de Dirmouth, l’étrange bourgade servira de havre de paix et point de départ à une incroyable aventure dans les tréfonds obscurs et macabres d’Hallownest. Nous voici donc en présence d’un Metroidvania visuellement atypique, proposant une réalisation somptueuse au style 2D crayonné qui pose les contours d’un univers sombre et macabre. La direction artistique inspirée assure une belle variété d’environnements, et définie également les grandes lignes d’une ambiance hors-normes. Car le monde d’Hollow Knight se pare d’une aura sinistre et fantaisiste rappelant à bien des égards certaines œuvres de Tim Burton. Le character design "insectoïde" donne régulièrement dans le burlesque et se veut plutôt en contradiction avec le ton grave et pessimiste de l’aventure, qui conserve toutefois quelques notes légères et humoristiques. Cette atmosphère unique immerge et happe le joueur dès les premières minutes de jeu, alors que l’excellence du gameplay n’a pu être qu’effleuré.
Respectant à la lettre la tradition du genre, la progression s’effectue à grands coups d’allers et retours motivés par la montée en compétence de notre héros, qui, petit à petit, accédera à de nouveaux lieux en usant de ses différents pouvoirs. Dash, double saut, appui sur les murs : voici un échantillon du panel de techniques indispensables pour s’enfoncer davantage dans les profondeurs du monde souterrain. Une exploration solitaire passionnante et non linéaire qui ne prend pas le joueur par la main, confortant un sentiment d’incertitude permanent tant que le cartographe de la zone visitée n’aura pas été découvert, et vendu pour une bouchée de pain la carte du niveau avec son lot de précieuses indications. Notez d’ailleurs que la consultation de la mappemonde, agrémentée de diverses annotations sous forme de glyphes colorés, deviendra vite un réflexe indispensable.
Le système de jeu se base en partie sur des gemmes à équiper, octroyant alors de nombreux bonus (boost de puissance, de vitalité, de vitesse, etc…). Cependant leur utilisation reste limitée en fonction du nombre d’emplacements de sorts dans votre inventaire, et bien que vous en récupériez de nouveaux durant l’aventure la place manquera vite et il faudra faire des choix intelligents en fonction de la situation. Un concept non sans rappeler les matérias d’un dénommé Final Fantasy VII. Toujours au rayon des spécificités : l’une des meilleures trouvailles du gameplay réside dans la jauge de mana servant à la fois au déclenchement des coups spéciaux, mais aussi et surtout à restaurer la barre de vie moyennant un chargement durant lequel votre avatar restera vulnérable. Cette jauge se remplie au fur à mesure des coups donnés et occasionne souvent un dilemme de taille : attaquer sans retenue ou guetter le bon moment pour se soigner ! Ça parait con, mais c’est génial. On passera sur d’autres aspects plus traditionnels tel que les quarts de vie et de magie à dénicher, marchands ambulants bienvenus ou l’upgrade de votre espadon, seule arme du jeu au demeurant.
Notre Hollow répond alors au doigt et à l’œil et se déplace avec une dextérité fulgurante. Une condition sine qua non pour venir à bout de certains passages de plates-formes ardus ou de boss cheatés (qui ont d’ailleurs tous bénéficié d’un soin extrême dans leur conception). Oui, car je ne l’ai pas encore mentionné, mais Hollow Knight est un jeu difficile. L’apprentissage se fait dans la douleur et il n’est pas rare de recommencer un obstacle une dizaine de fois avant d’en venir à bout. Mention spéciale à quelques entités optionnelles absolument insanes… Et la mort n’est pas sans conséquence : bien que vous ressuscitiez au dernier point de sauvegarde il vous en coûtera vos précieux Géos (monnaie du jeu), matérialisées alors par un fantôme errant sournoisement sur le précédent lieu du crime. Il faudra ainsi venir le défier à cet endroit précis, en priant pour ne pas mourir sur le chemin sous peine de perte définitive de votre argent. En guise de double peine un malus sévit tant que l’âme du petit Hollow n’aura pas été récupérée. Tient donc, ça ne vous rappelle rien ? Et les similitudes avec l’immense saga de H. Miyazaki ne s’arrêtent pas là.
Une inspiration qui se ressent dans l’écriture notamment, avec un univers mystérieux au background pesant et empli d’histoire, qui nous est pourtant occulté si l’on ne prend pas la peine de recouper les énigmatiques dialogues des PNJs. Les différents monuments parsemés çà et là offrent aussi quelques précieuses indications scénaristiques sur le mal qui ronge le royaume, autrefois prospère comme en témoigne l’amplitude des ruines explorés par notre avatar. Une toile de fond intéressante qu’il serait dommage d’ignorer, et qui contribue à l’incroyable immersion générale. La bande son apporte sa contribution à cette insolente perfection, et incarne un savant équilibre entre musiques d’ambiance mélancoliques, thèmes épiques et bruitages d’une redoutable efficacité. Un régal.
La durée de vie pour ternir le tableau ? N’y songez même pas ! Difficile, Hollow Knight l’est. Mais généreux, avant tout il reste. Pour ceux qui ont du mal avec le dialecte du grand maître Jedi, cela se traduit par des dizaines d’heures de jeu avant de pouvoir fièrement atteindre un pourcentage de finition décent. L’exploration devient vite enivrante tant les nouvelles zones s’imbriquent les unes dans les autres via un level design fluide, semblant s’enchaîner à l’infini. Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin (ou plutôt trois en fait), et malgré son gigantisme et sa masse de secrets le monde d’Hollow Knight fini par tirer sa révérence. Même si les acharnés profiteront jusqu’à plus soif du panthéon et de ses enchaînements de boss à la difficulté harassante... C’est à regret qu’il faut quitter l’ambiance lugubre mais attachante d’Hallownest, saluer les nombreux protagonistes ayant ponctué ce périple délectable, et prendre du recul sur ce que je considère désormais comme une nouvelle référence du genre. Amen.
Je suis triste de ne pas pouvoir aller au bout des succès que je pouvais obtenir. Mais là, je rage beaucoup trop ^^'
Version PC 119 h de jeuTant pis pour le colisée des fous, la marque du chasseur et les 112% mais je vais péter un câble xD
Le jeu est parfait.
Version PC 119.75 h de jeu