10.5 h
32 h
69.5 h
Présentation
Helldivers est un shooter en vue de dessus développé par Arrowhead Game Studios. Il est sorti sur PlayStation 3, PlayStation 4, et PlayStation Vita avec le cross-play. Il propose un mode co-opération en ligne ou local, ou une combinaison des deux, jusqu'à quatre joueurs.
Helldivers puise son inspiration dans les films de SF comme Aliens ou Starship Troopers. Si le mode solo est disponible, le titre fut développé pour qu'au moins deux joueurs coopérent pour des missions sur des planètes contrôlées par des ennemis. Presque toutes les armes ou outils disponibles peuvent blesser les équipiers, faisant de la discipline et de la coordination un paramètre vital.
Scénario
Dans l'univers dystopique d'Helldivers, l'humanité est dirigée par une "démocratie contrôlée", une amélioration de nos démocraties contemporaines où les résultats des élections sont trop prévisibles. La démocratie améliorée est devenue plus qu'un simple moyen d'élire un gouvernement, c'est devenu un crédo pour lequel les habitants manipulés de Super Earth combattent, sans le comprendre réellement.
Super Earth, la terre fictionnelle et futuriste est attaquée de toutes parts par trois races ennemies, qui, d'après le gouvernement, doivent d'une manière ou d'une autre, être soumises. Et puisque que les Helldivers sont une pure unité de combat, ils sont souvent appelés pour faire main basse sur de nouvelles technologies, activer des pompes à carburant, ou toute autre activité considérée comme importante par le gouvernement pour préserver la liberté et l'art de vivre de ses habitants.
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Terminez une mission.
Personnalisez votre personnage.
Finir l'entraînement.
Obtenez le grade de sergent (grade 7).
Jouez au moins une fois contre chaque race ennemie.
Rejoignez une autre partie via le système de mise en relation.
Jouez au moins une fois sur une planète désertique, forestière et enneigée.
Éliminez 7 ennemis en un court laps de temps en vous servant uniquement de votre arme principale.
Affrontez chaque nouvel ennemi une fois.
Terminez un objectif d'escorte sans qu'aucun des 4 PNJ ne se fasse tuer.
Réussissez une campagne en ayant terminé au moins une planète.
Obtenez le grade de capitaine (grade 13).
Terminez une planète volcanique de difficulté 5 ou supérieure.
Dans une mission à 4 joueurs de difficulté 8 ou supérieure, faites que les 4 joueurs évacuent dans la navette.
Détruisez un nid d'insecte, une AA cyborg ou une balise d'illuministe avec n'importe quelle arme sauf la bombe NUX-223.
Réussissez l'assaut final sur une planète ennemie en terminant au moins une mission.
Éliminez un tank insecte, un mastodonte insecte ou un véhicule de combat d'infanterie cyborg en faisant atterrir la navette d'évacuation dessus.
Terminez toutes les missions d'une planète de difficulté 10 ou supérieure.
Tourner 25 fois d'affilée sur vous même pour faire voler votre cape, sans vous déplacer, sur le pont de votre vaisseau.
Éliminez un obélisque d'illuministe pendant qu'il est fermé.
Terminez une mission de difficulté 10 ou supérieure sans mourir.
Éliminez 10 000 ennemis.
Réussissez la défense d'une capitale en terminant au moins une mission.
Dans une partie à 4 joueurs un vendredi, faites monter tous les joueurs dans un TTB ou un VAL en même temps.
Battez un Méca de siège cyborg.
Terminez une mission de difficulté 4 ou supérieure en moins de 5 minutes.
Battez un Seigneur de ruche insecte.
Battez un Grand œil illuministe.
Dans une partie à 4 joueurs, en effectuant une mission de difficulté 8 ou supérieure, utilisez le stratagème de réanimation en étant à terre et en étant le dernier Helldiver survivant.
Terminez une mission de difficulté 7 ou supérieure contre les cyborgs sans subir de dégâts ennemis.
Terminez une mission en ayant tiré plus de 300 fois avec une précision de 80 % ou plus.
Détruisez un tank insecte en faisant tomber un hellpod de stratagème de rechargement dessus.
Terminez une mission en utilisant seulement des stratagèmes.
Obtenez le grade de Grand seigneur (grade 25).
Terminez une mission de difficulté 7 ou supérieure sans déclencher d'alarme.
Utilisez la commande de communication "NON" quand vous êtes au corps à corps avec un seigneur de guerre cyborg
Éliminez une cible insecte ou illuministe en roulant dessus avec un TTB ou un VAL.
Effectuez l'amélioration complète des armes et des stratagèmes non téléchargeables.
Éliminez 100 000 ennemis.
Merci à Ymagïne qui a créé cette fiche
Difficile de dire à quel moment on a réellement terminé Helldivers. Terminé d'y jouer, fait le tour, ou carrément obtenu toutes les récompenses et leurs améliorations ?
Version Playstation 4 22 h de jeuSur le papier, l'idée d'un tel jeu est terriblement alléchante. En vue de dessus, une équipe de 4 Helldivers doit en découdre avec des hordes d'ennemis tout en réalisant diverses missions avant de sauter dans une navette salvatrice. Et il est vrai que les premières heures de jeu sont convaincantes et prenantes.
Teinté d'une ambiance à la Starship Troopers de Vehroeven, avec un accent bien plus prononcé sur la dérision et l'humour en mode "America, fuck yeah !", le soft nous embarque illico dans cette distribution de démocratie chargée dans des fusils à pompe qui n'attendent que d'arroser Cyborgs, Bugs et autres Illuminates d'une ondée de liberté fumante. Mais premier bémol, passée la cinématique d'intro et les compte-rendus hebdomadaires du Sky-Marshal Killjoy, on sort bien vite du scénario et de l'ambiance. Hélas, les quelques phrases prononcées de manière automatique par nos Helldivers en plein combat ("For libertyyyy", "Freeeeeedoooom!" ou "Say hello to democracy"), si elles sont plutôt marrantes, ne sont pas suffisantes pour faire vivre pleinement l'ambiance délurée du titre.
Notre avatar dispose de son propre vaisseau, mais ne peut circuler que sur la passerelle, depuis laquelle on choisit les missions, on améliore l’équipement, on accède à l’encyclopédie, ou enfin, on se téléporte vers les parties d’autres joueurs. Chaque mission se découpe en plusieurs planètes, sauf pour les missions « boss ». Sur chaque planète, plusieurs objectifs sont à remplir avant de décamper fissa. Sécuriser une zone, rapatrier des otages ou une boîte noire, escorter un train, défendre un laboratoire, désamorcer des mines, faire exploser les nids d’insectes… Le tout étant rythmé par l’exécution de combinaisons de touches pour déclencher le déploiement de rampes de lancement ou l’analyse géothermique d’un terrain. Et il faudra compter avec l’apparition de vagues d’ennemis alertés par des sentinelles ou bien attirés par les demandes de renfort.
Car du succès de la mission dépendra fortement quels renforts seront appelés. Ces renforts sont appelés « Stratagèmes » et peuvent prendre la forme d’un rappel de coéquipier tombé au combat, de simples munitions, d’armes lourdes, de frappes aériennes, de mechas badass, de véhicules divers et variés, de jet-packs, et j’en passe. Ces stratagèmes forment l’épine dorsale du gameplay et le rendent plus dynamique. En effet, arpenter une planète hostile à bord d’un véhicule blindé et armé sera beaucoup plus jouissif que de crapahuter. Cependant, comme à peu près 95 % des choses, les renforts peuvent également vous tuer. D’une part lorsqu’ils arrivent, à bord d’une capsule qui s’écrase à 2000km/h sur le sol, tout ce qui se trouve à l’emplacement de l’impact est pulvérisé. Si c’est parfait lorsqu’il s’agit d’un ennemi coriace, c’est tout de suite moins rigolo quand notre pauvre Helldiver se retrouve écrasé comme une crêpe suzette. Évidemment le team-kill est actif et il sera légion de se retrouver plombé par un autre Helldiver, ou bien écrasé par un véhicule. Agrémenté des pièges naturels dont recèlent les différentes planètes (éruptions volcaniques, terrains impraticables…), autant être averti, la moindre erreur ne pardonne jamais.
Chaque fin de mission donne lieu à un décompte des points d’expérience glanés : le niveau de difficulté de la planète, les objectifs réussis, le nombre de morts, et le nombre de Helldivers ayant réussi à quitter la zone donnent donc des points, qui donneront du galon à notre avatar. De simple troufion, on montera donc les échelons martiaux jusqu’au niveau 50. Ici aussi, gros bémol, les gains de niveaux ne servent strictement à rien. Aucun gain de points de vie, de niveau de protection ou de total de dégâts infligés. Le grade n’est au final qu’un indicateur du temps passé en jeu. Le seul élément RPG utile demeure la récolte d’échantillons, qui tous les 10 éléments donne un point de recherche pouvant être dépensé pour améliorer les armes ou les stratagèmes. Selon les systèmes de planète, on débloquera également de nouveaux équipements.
Les premières missions, de niveau 1, 2 ou 3 sont tout à fait abordables à un ou deux joueurs. Les ennemis sont plutôt faiblards et timides, mais on trouvera peu d’échantillons à ramasser. A partir du niveau 4, finir seul une planète commence à tenir de la mission suicide. Et à partir du niveau 6, il faudra obligatoirement jouer à 4 pour s’en sortir. Du succès dépendra également la cohésion d’équipe, ce qui pourra donner lieu à des échecs lamentables ou à contrario à des séquences véritablement épiques. Je me souviens encore d’une partie avec un anglais, un brésilien et un allemand, durant laquelle nos accents respectifs ont été mis à rude épreuve pour nous faire comprendre mais notre envie de nous en sortir fut victorieusement ponctuée de « Thank you gentlemens » et autres conseils distillés dans un anglais parfois douteux. Mais si on arrive à mettre l’accent sur la coopération, l’intérêt du jeu s’en trouve alors décuplé.
Mais hélas, la plupart des parties ne se passent pas ainsi. Tout le monde ne joue pas avec un casque, ce qui limite les interactions, et c’est souvent un peu chacun pour sa gueule. L’aspect communautaire est pourtant mis en avant par les développeurs, car tous les joueurs sont en mission dans la même galaxie, et chaque victoire apporte des points à la campagne globale de conquête des territoires et à chaque fois qu’assez de points sont gagnés, le Sky-Marshall vous félicite et le générique de fin se déroule. On entre alors bien vite dans une rengaine et une monotonie qui auraient pu être largement compensées par une personnalisation des avatars, et une plus grande variété des environnements.
Helldivers ne réussit donc pas son pari, et devient bien vite un jeu redondant et frustrant à force de décès surprises et/ou de difficulté exacerbée au-delà du niveau 9.
Difficile de rajouter quoi que ce soit à l’exhaustive critique de mon confrère adoré. Je partage totalement son avis et vais donc tâcher d’aller à l’essentiel. Helldivers se présente en effet comme Shoot’em up orienté multijoueurs en vue de dessus, dans la lignée d’un Dead Nation. De quoi poser la cervelle quelques heures pour s’adonner à un carnage sanglant et jouissif. Détente garantie, mais encore ?
Version Playstation 4 10 h de jeuS’appuyant à 100% sur la communauté en ligne et basant ses missions sur un système de ranking, régissant au passage la qualité des récompenses reçues, Helldivers impose très vite de s’adonner à la coopération pour progresser rapidement et espérer venir à bout des objectifs avancés. Bien évidemment, il faudra également compter sur un arsenal exhaustif, qu’il s’agisse d’armes à feu conventionnelles, des capacités de soutien, ou encore d’équipements lourds tels des méchas ou des tanks. Tout ce joli matériel s’upgradant à loisir pour plus d’efficacité. Récolter un maximum d'échantillons lors de vos missions devient donc vite un objectif primordial afin d'améliorer votre équipement. Malheureusement, bien que notre personnage engrange des niveaux au fil de l’expérience il ne monte pas directement en puissance. En résulte un aspect gestion au petit gout d’inachevé qui aurait mérité davantage de profondeur.
On retiendra surtout du gameplay son système de « stratagèmes », se matérialisant par le biais d’une manipulation de touches plus ou moins complexe en fonction de l’apport souhaité (résurrection d’un personnage, livraison de munitions, frappe aérienne, etc…). Des commandes de soutien en temps réel qui imposeront analyse, sang-froid et dextérité pour ne pas se faire punir en pleine exécution ! Plutôt bien vu.
Inutile de s’attarder sur la réalisation du titre, correcte mais sans grande saveur, ou sur le level design, assez quelconque. La direction artistique et l’ambiance s’inscrivent dans la lignée d’un Starship Troopers, mais malgré cette référence flatteuse l’immersion reste mitigée. Un constat également dû à l’absence de réel scénario, générant ainsi des missions répétitives aux objectifs limités. Le titre se concentre donc sur l’action, et sans se prendre au sérieux il dénonce sauvagement la politique capitaliste Américaine. On s’amusera par exemple à surprendre son avatar hurler des jargons bien sentis (« Distribution de démocratie ! ») tout en déchaînant son gros calibre ! D’ailleurs, que ce soit au niveau des doublages, des bruitages ou des musiques, la bande son fait remarquablement bien son travail.
Clairement, Helldivers n’est pas le jeu de l’année et ne restera pas dans les annales du genre. Fun et divertissant quelques heures, son aspect gestion perfectible ne pousse pas à une addiction suffisante sur la durée. Sympathique mais limité, on passera donc vite à autre chose.