Final Fantasy Tactics : The War of the Lions est un jeu de stratégie. Le titre reprend l'univers si particulier d'Ivalice, présent dans Final Fantasy Tactics sur PS1 et Final Fantasy XII sur PS2. Le jeu permet une customisation de ses troupes particulièrement dense et riche en possibilités. Donnez un métier à vos personnages, et faites-les évoluer en combattant afin de gagner de l'expérience et ainsi partir en quête de votre destinée.
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Moyenne 13,3 pour la version PSP, contre 18,7 pour l'orignal... Il est grand temps que je refasse FFT afin de vite rehausser la note de ce titre d'anthologie, figurant dans mon panthéon du JV. A moins que cette version PSP (cinématiques et traduction retravaillée) ne cache une vraie mauvaise surprise. J'en doute fortement. Affaire à suivre !
Version PSP 40 h de jeuAh ben j'en connais un pour qui un confinement bis va être prolifique !
Version PSPBof non pas spécialement, TTA une semaine sur deux, mais contrairement à notre gon national pour moi TTA ne veut pas dire RTT officieux : j'ai du taff ! (et j'ai de la chance). Arrivant au bout de Nioh (enfin me reste les DLCs), je passe à un autre genre et ravive de grands souvenirs. ;) Ah, ère 16 et 32 bits, époque bénie du J-RPG et de Squaresoft.
Version PSP 40 h de jeuAlors pour info, des échos que j'ai eus, la version PSP a du contenu en plus :) Si ça peut te persuader... moi aussi je m'y mettrai bientôt :) (et sur PSP je précise)
Version PSPYes Fufu : toutes les cinématiques ont été retravaillées dans un style animé somptueux (et certaines sont même carrément inédites), un nouveau perso bonus à récupérer : le grand Balthier (FF12, je l'ai recruté hier soir justement), et des fonctionnalités locales ou en lignes (anecdotiques). Voilà pour les grandes lignes. Je suis en train de finir tranquillement ma partie : le plaisir de jeu est intact même 20 ans plus tard. Je posterais évidemment une critique exhaustive sous peu, as usual. ^^
Version PSP 40 h de jeuSi l’on s’accordera tous pour désigner l’année 2020 comme la plus faisandée du 21e siècle, elle aura au moins eu le mérite d’accorder beaucoup de temps de jeu. Quantitativement évidemment, mais surtout qualitativement puisque malgré moult chefs d’œuvres déjà passés au grill, je peaufine ce millésime vidéoludique avec l’un de mes jeux cultes ! En espérant vous transmettre l’amour des terres sacrées d’Ivalice à travers cette modeste critique.
Version PSP 40 h de jeuEncore novice en matière de J-RPG, tout juste remis du raz-de-marée Final Fantasy VII et désormais adorateur du dieu Squaresoft (RIP), c’est fin des années 90 que je mets la main sur une version gravée (dans un premier temps) de Final Fantasy Tactics. Motivé par un certain Vandal Heart, à qui je dois la découverte du Tactical-RPG et mon amour inaltérable pour ce genre si singulier.
Si nous allons traiter aujourd’hui de la version PSP, les nouveautés de ce portage sont plutôt anecdotiques et c’est bien le grand Final Fantasy Tactics qui se retrouve entre nos mains moites, décliné sur un support amovible et enfin à la portée des joueurs Européens ! D’ailleurs, autant aborder d’entrée le sujet qui fâche : toujours pas de traduction Française à l’horizon. Au contraire, le titre a bénéficié d’un travail de fond sur l'écriture, la complexifiant davantage au profit d'une grammaire soutenue. Un bon niveau d’Anglais reste donc plus que jamais requis pour assimiler tous les tenants et les aboutissants de la Guerre des Lions…
L’histoire de Final Fantasy Tactics se déroule sur plusieurs niveaux et nous compte la légende d’un héros de l’ombre, Ramza Beoulve, oublié des livres d’histoires et pourtant sauveur d’Ivalice. Alors que le continent sort tout juste d’un long conflit dévastateur (guerre dite « de cinquante ans »), la paix fragile ne masque pas les tensions entre le peuple affamé et la noblesse engraissée. La brigade des cadavres, organisation populaire majoritairement composée d’anciens soldats livrés à eux même, tente de rétablir par la force un semblant d’équilibre. Dans l’autre camp, notre jeune Ramza et son compère Delita se retrouvent malgré eux en plein cœur d’une vaste machination politique. La royauté affaiblie, les conflits de pouvoirs se multiplient entre les différentes factions et même l’église vague dans l’ombre à ses sombres desseins. De tragiques évènements vont séparer nos deux amis, aux points de vue différents, et conduire à un nouveau conflit majeur : la Guerre des Lions. Tandis qu’en coulisses, une toute autre force s’agite…
Un vulgaire résumé loin de laisser transparaitre la complexité du scénario et du lore d'Ivalice. Narrée avec une justesse exemplaire malgré une mise en scène sommaire (genre oblige), mature, dramatique, surprenante, abordant des thèmes lourds et prenants, l’histoire de Final Fantasy Tactics relève du génie pur et figure toujours parmi les plus ambitieuses du média.
Mais Final Fantasy Tactics c’est avant tout un modèle de gameplay, aujourd’hui encore cité en exemple. Les affrontements se jouent sur des arènes délimitées, régies par un « quadrillage » où il faudra conduire au tour par tour ses troupes vers la victoire. Vous aurez au préalable constitué un petit groupe d’élite de 5 ou 6 soldats parmi vos nombreuses recrues, aux capacités minutieusement choisies, et devrez adapter votre stratégie aux spécificités du terrain. Voilà pour les grandes lignes. Les petites relèvent pourtant d’une importance capitale et font la part belle à un système de « jobs » indémodable. A chaque action vos héros engrangent des points d’expérience et d’habilité. Ces derniers font monter le niveau de la classe allouée et permettent d’acheter les compétences liées à ce job. Passé une certaine maitrise du sujet, un nouveau job devient alors disponible. Hors, si certaines combinaisons sont évidentes et plutôt faciles d’accès, tel le mage blanc qui évoluera en évêque puis en invocateur, d’autres sont plus difficiles à atteindre. La classe Ninja par exemple, demande une certaine maitrise des métiers voleur, chevalier et archer. Heureusement, il est possible d’utiliser les capacités d’un job secondaire en sus du principal. Ainsi, vous pouvez tout à fait spécialiser un homme au combat (moine, chevalier, Samurai, etc…) et le laisser utiliser des items de soutien pour peu, qu’auparavant, il ait fait un détour par la case alchimiste. S’ajoute un principe similaire avec les effets statiques, pour obtenir un système complet et véritablement chronophage !
Si l’utilisation à bon escient des jobs reste le facteur clé du succès, la gestion de l’équipement se révèle aussi primordiale pour progresser sans encombre. Les détours dans les magasins sont donc fréquents, et l’intendance de votre petite armée nécessitera de longues heures de préparation dans les menus. Ces derniers restent heureusement très lisibles, et l’ensemble tient clairement un rôle dans le plaisir de jeu éprouvé. La map-monde expose de façon linéaire la destination à atteindre, matérialisée par une pastille de couleur. Libre à vous de vagabonder entre différents points, histoire de profiter des combats aléatoires pour booster votre équipe ou récupérer de l’équipement dans une ville précise, avant de rejoindre le chemin principal. Encore une fois, la stratégie au cœur des batailles se révélant plutôt limitée, c’est bien la préparation en amont de vos unités qui fera toute la différence. N’oublions pas l’importance des tavernes, où l’on pourra glaner des infos sur le passé d’Ivalice et dépêcher des soldats en missions. Enfin, cette version PSP s’enrichit de batailles PVP ou coopération en ligne. Point que je ne saurais juger mais dont je doute de l’intérêt véritable… Les mécaniques du T-RPG traditionnel sont ainsi à l’honneur : parfaitement maitrisées, elles constituent un gameplay référence malgré quelques imperfections.
L’impossibilité de zapper les dialogues avant les batailles ou l’obligation de relancer le jeu via le menu de la console pour recharger une sauvegarde sont deux nuisibles au confort de jeu par exemple. Autre point un peu frustrant aujourd’hui : la relative lenteur des actions ennemies et la passivité qu’elles imposent au joueur. Souci récurent au genre, souvent contourné par la possibilité d’accélérer ces phases de jeu en maintenant la pression sur une touche. Malheureusement les développeurs n’ont pas fait l’effort d’intégrer cette option. Enfin, malgré différents angles possibles, la lisibilité discutable de la caméra lors de certaines batailles vient conclure ce petit aparté négatif. Rassurez-vous, pas de quoi ternir l’excellence du gameplay ni l’éclat du verdict final.
Techniquement Final Fantasy Tactics se dote d’une 3D convaincante, sans fioritures. Aux textures propres et sprites de personnages mignons tout plein, s’ajoute de beaux effets visuels. La compression de l’écran PSP rendant le tout plus fin qu’à l’époque. A noter la refonte des cinématiques originales, arborant désormais un style animé à l’effet « crayonné » du plus bel effet. Mais c’est surtout l’incroyable direction artistique qui apporte du charme à la réalisation et matérialise judicieusement à l’écran le monde d’Ivalice. En résulte un univers Heroic-Fantasy envoutant, qui caresse les fans dans le sens du poil en profitant du bestiaire et des références bien connues de la saga. Le travail d'Akihiki Yoshida forçant, encore une fois, le respect. Les compositions de Hitoshi Sakimoto, elles, porteront l’ambiance du jeu dans la stratosphère.
Car oui, vous pouvez essayer, il est impossible de tenir une conversation sur Final Fantasy Tactics sans aborder sa bande son. Musiques équipes, dramatiques, douces ou oppressantes, l’ensemble fait preuve d’une constante qualitative hallucinante. Harmonie générale délicieuse, qui transcende l’immersion et l’atmosphère du jeu comme rarement. A tel point qu’il n’est pas rare de flâner devant l’écran simplement pour délecter ses sens auditifs. OST de génie, ayant alimenté ma chaine Hifi et mon mp3 des années durant. Clairement l’un des plus gros atouts du titre.
En terme de durée de vie Final Fantasy Tactics affiche un contenu généreux, toutefois grandement influencé par votre maitrise du sujet. Mon conseil étant de prendre un peu de temps pour glaner rapidement des JP en début de partie (compétence « JP Boost » aidant), et ainsi rapidement accéder aux meilleurs jobs. La suite se révèlera alors bien plus clémente, d’autant que des personnages cheatés (coucou Orlando !) se joindront à votre cause et lisseront un peu trop la difficulté. Fort de l’expérience acquise sur Playstation, je me suis donc surpris à rouler sur le jeu sans aucun complexe. Histoire de rallonger l’expérience, notez que plusieurs personnages bonus sont à dénicher, dont deux célébrités : Cloud (FFVII) et Balthier (FFXII, exclusif à la version PSP).
Héritier direct du grand Tactics Ogre et auréolé d’une aura mythique, Final Fantasy Tactics n’a finalement que peu souffert de l’épreuve du temps. Avec des mécaniques indémodables, certes un chouia moins pimpantes 20 ans plus tard, il n’en reste pas moins un incontournable. Derrière des fondations techniques solides, s’articule un scénario redoutable, un gameplay maitrisé et une bande son affolante. La direction artistique parachève l’ambiance unique de l'oeuvre, afin de conforter un ensemble d’exception consigné au panthéon du jeu vidéo. Un titre inscrit dans mon ADN de joueur, pour l’une de mes plus belles expériences vidéoludiques. Simplement grandiose.