10 h
13.5 h
18.5 h
Dust : An Elysian Tail est un beat'em all mâtiné de jeu de rôle disponible sur le Xbox Live Arcade de la Xbox 360. Le soft est le grand gagnant du Microsoft Dream.Build.Play Challenge de 2009 dont le grand prix était un contrat de diffusion sur le Xbox Live Arcade. Dust a ainsi évité la case "jeux indépendants" pour débarquer directement dans la "cour des grands".
Calqué sur le principe d'un Muramasa, Dust offre un condensé d'action survoltée dans un univers féerique.
Liste de jeux aléatoires dans le genre Aventure / Plates-Formes ou Action-RPG sur Nintendo Switch
Merci à Franz26 qui a créé cette fiche
Remarqué sur le Xbox Live de la 360, c’est par le biais d’une version physique Switch que je m’essaye enfin à Dust : An Elysian Tail. S’il figure sans conteste parmi les plus beaux jeux 2D jamais développé, il serait criminel de s’arrêter à sa plastique d’exception. Résultant d’un petit studio indépendant, la performance n’en est que plus remarquable. Chapeau-melon !
Version Nintendo Switch 15 h de jeuC’est bon, vous vous remémorez les captures d’écran du dit jeu ? Prenez un bavoir et continuez la lecture mes amis. Oui, Dust : An Elysian Tail est beau. Il se pare d’une réalisation en 2D quasi divine, fine et généreuse, au profit de décors enchanteurs. L’animation et les effets visuels ajoutent du poids à ce constat, définitivement pérennisé par une direction artistique et un character-design de très bons goûts (bien qu’un peu sages). Seuls quelques rares ralentissements viennent tenir ce tableau de maître.
Dust : An Elysian Tail se range dans la catégorie des Metroidvania orientés Beat'em all, mais affiche un côté RPG davantage prononcé que les références éponymes au genre. Le cheminement exploite les capacités débloquées par le joueur (double saut, dash, griffes, etc…), en vue de s’enfoncer toujours plus loin dans la pampa. Engendrant, comme le veut la coutume, des vas et viens réguliers afin d’explorer des zones jusqu’alors inaccessibles. Un voyage facilité par l’abondance de téléporteurs et une mappemonde très pratique. Étapes indispensables, les villages permettent de faire des emplettes et de répondre positivement aux nombreuses sous-quêtes des PNJs, utiles pour récolter argent et expérience tout en peaufinant les statistiques de son personnage. Cette montée en puissance personnalisable (points de compétences et pièces d’équipements) se retrouve aussi dans le système de craft et de forge, donnant accès à des items toujours plus intéressants. Un aspect gestion complet qui profite à un système de combat tout aussi réussi et dynamique. Nerveux et plaisants, les affrontements proposent un bon équilibre entre bourrinage en règle, esquives et contres. Une once de subtilité qui se retrouve aussi dans la maîtrise des « chains-combos », permettant d’augmenter ses gains, et l’utilisation propice de la magie par l’intermédiaire de Fidget : votre animal mystique de compagnie.
Matérialisée par un renard ailé, Fidget incarne une divinité gardienne qui vous suivra tout au long de l’aventure. Son soutien n’est pas que moral et se manifeste aussi par des pouvoirs magiques à combiner avec votre épée : pratique au cœur de la mêlée, face aux hordes d’ennemis vite en surnombre ! Elle veille donc sur la lame d’Ahrah, une relique animée semblant en savoir beaucoup sur le passé de Dust. Car notre mystérieux héros se réveille aussi amnésique qu’un bulot mariné à la chartreuse, et s’en va parcourir le monde en quête de son identité. Accompagné de Fidget et armé d’Ahrah, pour ceux qui suivent. Je vous l’accorde, le synopsis ne vend pas du rêve et l’écriture reste mince. L’aventure réserve néanmoins de belles surprises et l’histoire se révèle plus qu’honnête pour un titre qui ne mise aucunement sur sa narration.
Comme le veut le genre, c’est bien l’exploration qui prévaut. La quête du pourcentage parfait associé à un excellent level-design incite à une fouille méticuleuse des niveaux à la recherche de secrets en tout genre. L’univers chatoyant et coloré du jeu aidant, conducteur d’une ambiance léchée fort agréable bercée au son de musiques d’ambiance réussies. De quoi vous tenir en haleine une quinzaine d’heures, durant lesquelles il se révèle impératif de régler le titre en mode difficile sous peine d’un manque de challenge pénalisant. On regrettera aussi la quantité restreinte de boss en présence, pour une aventure finalement dépourvue d’obstacles marquants malgré un bestiaire assez varié.
Véritable bouffée d’oxygène dans un monde vidéoludique gangrené par des triples A génériques (du moins au temps de sa sortie), l’expérience invite à un voyage magique transpirant d’amour et de maîtrise. Porté par un gameplay complet et une esthétique remarquable, Dust : An Elysian Tail vaut le détour. Concourant clairement dans la catégorie des grands du genre.