Dungeons & Dragons : Chronicles of Mystara comprend deux beat'em up de la firme d'Osaka sortis respectivement en 1993 et 1996 en arcade : Tower Of Doom et Shadow Over Mystara. Un filtre haute définition, un mode en ligne et des paramètres de jeu personnalisables peuvent-ils suffire à titiller la fibre nostalgique tout en attirant de nouveaux joueurs vers cette licence phare de l'heroïc-fantasy ?
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Terminez Tower of Doom.
Terminez Shadow over Mystara.
Éliminez 300 ennemis de n'importe quel type.
Éliminez 1 000 ennemis de n'importe quel type.
Terminez tous les défis de niveau 1.
Terminez tous les défis de niveau 2.
Terminez tous les défis.
Récolter tous les trésors.
Récolter 10 000 SP.
Atteignez le niveau général de joueur 5.
Atteignez le niveau général de joueur 20.
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Liste de jeux aléatoires dans le genre Beat'em All ou Action-RPG sur Xbox 360
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Dungeons & Dragons : Chronicles of Mystara est en fait la compilation de deux Beat’em all cultes des années 90 : Tower of Doom et Shadow over Mystara. Un petit filtre HD et voici l’occasion pour Capcom de nous faire passer à la caisse. Si le tarif de base pouvait laisser sceptique, les 5 petits euros désormais nécessaires m’ont tenté. Preuve en est avec cette modeste critique, suivant une après-midi rétro-gaming avec un pote.
Version Playstation 3 5 h de jeuAprès avoir sélectionné un personnage aux caractéristiques spécifiques (guerrier, voleur, magicien, etc…), on se familiarise vite avec les commandes pour découper son quota d’orcs, gnomes, elfes noirs, trolls, et autres classiques de l’Heroic-Fantasy à la Tolkien. Le monde de Mystaria respecte en effet tous les codes du genre, et renvoie une ambiance agréable traduite par des forêts mystiques, cavernes lugubres, ruines abandonnées, et divers indémodables.
Tower of Doom et Shadow of Mystara se distinguent néanmoins des autres productions par deux aspects traités un peu différemment. Le cheminement, tout d’abord, oblige à choisir sa route de temps en temps. Une habille incitation à recommencer plusieurs fois l’aventure puisque les niveaux différent selon les embranchements sélectionnés. Sans parler des nombreux trésors et salles secrètes à découvrir.
Quant au gameplay, il intègre des éléments propre aux RPGs avec une montée en expérience, du loot d’items, ou encore une gestion sommaire de l’inventaire. Vous aurez même l’occasion de discuter avec des PNJ ou de vous restaurer dans les nombreuses tavernes. Pour l’anecdote, ce jeu a en grande partie inspiré le récent Dragon’s Crown sur PS3. Difficile de manquer ce rapprochement lorsque l’on compare leur gameplay et level design respectifs.
Cependant, malgré un travail de fond indéniable, les sensations de jeu peinent à convaincre aujourd’hui. Les coups manquent d’impact et l’ensemble s’avère loin d’être aussi jouissif que les ténors du genre tel Golden Axe, Double Dragon, ou Street of Rage pour citer quelques références. Comme quoi le poids des années n’explique pas à lui seul ce constat décevant… Les puristes s’amuseront quand même, à condition d’avoir un pote à ses côtés. Car si vos amis ne partagent pas votre passion du Beat’em all, le mode on line m’a semblé fort désert pour compenser ce vide ! Et seul, l’aventure ressemblera davantage à une purge qu’à un moment de détente…
La réalisation se révèle de bonne facture avec des décors réussis, des sprites convaincants, et des effets visuels assez balèzes. Dans la lignée des meilleures productions de l’époque, lissage HD en prime. Rien de très marquant niveau sonore. On découvre des musiques sympathiques qui passent au second plan tout en remplissant leur contrat. Et enfin, petite aparté sur le scénario afin de clore cette intervention que personne ne va lire ; des plus banals il a toutefois le mérite d’exister, bénéficiant même de quelques cinématiques.
Si Tower of Doom se montre logiquement plus limité que Shadow over Mystara, ces deux beat’em all restent d’excellents défouloirs. Coopération (jusqu’à 4 joueurs !) impérative, sans quoi l’intérêt baisse fortement. L’occasion de découvrir à petit prix deux titres sympathiques qui ont marqué leur génération, à défaut de trôner parmi les incontournables du genre.