Dragon Quest VII (ドラゴンクエストVII エデンの戦士たち - Doragon Kuesuto Sebun Eden no Senshi-tachi, lit. Dragon Quest VII: Les Guerriers de l'Éden) est un jeu vidéo de rôle développé par Heartbeat et ArtePiazza pour l'éditeur japonais Enix. Il sort sur PlayStation en aout 2000 au Japon puis en novembre 2001 en Amérique du Nord. Un remake est sorti le 7 février 2013 au Japon sur Nintendo 3DS.
Synopsis
C'est l'histoire d'un fils de pêcheur qui vit à Fishbel, un village sur une île isolée. Un jour, il croise la route du prince Kiefer et de la belle Maribel qui font prendre conscience à notre héros que le monde est plus vaste qu'il le croyait. Kiefer viens d'Estard, le continent. Maribel, elle, est amoureuse du héros. Ils partent tous les trois à la recherche d'une carte cachée sur l'île de Fishbel. Lorsqu'elle sera complétée, cette carte ouvrira un passage vers le passé dans lequel nos trois héros s'engouffreront pour se retrouver sur une île mystérieuse. Ils doivent résoudre des mystères du passé pour permettre au présent d'exister, de se compléter.
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Dragon Quest… un nom chargé d’histoire qui parlera à tous les connaisseurs de jeux vidéo, amateurs ou non de J-RPG. Précurseur et porte étendard du genre aux côtés des Final Fantasy, la saga s’avère pourtant bien moins prisée sur le vieux continent. Car à l’époque où les chefs d’œuvres de Square inondent enfin le marché Européen, ce fameux Draque VII snobe allégrement notre beau pays. Un coup de poignard en plein cœur pour tous les fans du genre, devant attendre le 8e opus afin de découvrir enfin la franchise sur Playstation 2. Une belle revanche donc que ce portage 3DS, intégralement traduit dans la langue de Molière s’il vous plait !
Version Nintendo 3DS 70 h de jeuEn son temps, le titre phare d’Enix connu un développement houleux. Maintes fois repoussé, il voit le jour en fin de vie de la console et accuse un retard technique évident, souffrant clairement de la comparaison avec la concurrence qui se modernise. Dragon Quest VII a donc tout du J-RPG old school par excellence, auréolé d’une obsolescence charmante. D’autant que la version 3DS apporte son lot d’améliorations, à commencer par un lifting graphique efficace exhibant une 3D chatoyante et affinée. On appréciera notamment les animations et la vue de dos lors des combats, venant trancher avec l’historique vision subjective de la franchise qui sévissait à l’époque. Le plus gros du travail ayant été réalisé sur les sprites des personnages et ennemis, délaissant les vieux pixels 2D pour une modélisation 3D exemplaire. Malgré un framerate à la ramasse, l’ensemble n’en reste pas moins très convaincant pour de la 3DS.
Combats au tour par tour, menus traditionnels, montée en expérience et système de « jobs », les mécaniques de jeu parleront à tous. Un gameplay classique et sans fioritures, prenant son temps avant de dévoiler sa richesse puisque l’Abbaye des vocations, lieu saint où vos personnages peuvent changer de classe, ne devient accessible qu’après vingt heures de jeu environ. Une bagatelle me direz-vous, car Dragon Quest VII se dote d’une durée de vie à toute épreuve ! Comptez au bas mot 70 heures avant d’en voir le bout, tout en gardant à l’esprit que la difficulté de cette version portable a été revue à la baisse. J’avoue avoir à plusieurs reprises consulté une solution afin de m’affranchir de la non linéarité du titre, qui ne distille pas toujours d’indices quant à la marche à suivre. Les plus motivés vagabonderont souvent à la recherche du PNJ ou de l’item clé, tout en subissant l’infernale fréquence des combats aléatoires. Heureusement, cette version 3DS se veut plus digeste et représente enfin les ennemis à l’écran, pour mieux les éviter ! A noter la présence de donjons annexes et fonctionnalités en ligne dispensables afin d’enrichir un contenu dantesque.
Comme à l’accoutumé, ce Dragon Quest nous happe avec simplicité au sein d’un univers Heroic-Fantasy naïf, empreint de la patte artistique de Maître Toriyama. C’est dans ce monde magique que prend place les aventures de notre petite bande, de prime isolée sur la seule île du globe. Du moins en apparence, car très vite notre troupe va découvrir un sanctuaire mystérieux permettant, en reconstituant des tablettes magiques brisées, de voyager vers le passé à la recherche de nouvelles terres. A chaque peuple un problème à résoudre, et un futur à assurer. Une fois la tâche accomplie, l’ile apparaît dans le présent et ne demande qu’une seconde exploration. Je schématise, mais vous avez compris l’idée. Ainsi, une large partie de l’aventure consiste à rechercher des morceaux de tablettes afin de voyager dans le temps et résoudre moult problématiques locales. Petit à petit des liens se forment, le monde présent reprend vie… au même titre que le machiavélique Roi démon ! Un déroulé original bien exploité, au profit d’un scénario ma foi fort intéressant malgré un rythme bancal et une mise en scène sommaire. D’un point de vue musical, Kôichi Sugiyama nous propose des compositions de qualité mais finalement peu marquantes, thème principal de la saga mis à part. Un ensemble cohérent et dense, manquant toutefois d'envergure.
C’est un petit chapitre à l’ordre de mes frustrations vidéoludiques personnelles que je boucle aujourd’hui. Dragon Quest VII, où l’arlésienne éternelle, galette Playstation US sous blister protégée de la poussière dans une vitrine de collection. A croire qu’elle y restera encore un bon bout de temps, mais désormais son épopée ne me sera plus inconnue. Se plonger dans Draque VII aujourd’hui par l’intermédiaire de cette version 3DS, c’est l’assurance de retrouver un J-RPG old school de qualité, généreux en contenu et fidèle aux codes de la série. Pénalisé par des carences de rythme dans sa progression et quelques rigidités inhérentes à son âge, le jeu s’appuie sur un univers plaisant, un gameplay efficace et un scénario travaillé pour tenir en haleine les joueurs avertis. Et si à l’image de sa thématique sur les vestiges du temps le titre culte d’Enix accuse bien le poids des ans, il n’en reste pas moins un joyau brut aussi imparfait qu’inoxydable.
Ah, l'épisode sur 3DS ! (en Europe, parce que bon, avant le 8 on était mal desservis en DQ).
Version Nintendo 3DS 68 h de jeuQue dire, donc ? Je dois parler en deux partie, ne connaissant pas la version PS, et ayant joué à la version 3DS. Celle-ci donc apporte des graphismes et un style visuel à la DQ 9, une sorte de 3D un peu moche, mais qui ici (alors que l'autre est sur DS) est plus viable. SAUF QUE ! On a, comme dans le 9, les ennemis qui pop devant nos pieds. Enfin un peu moins que dans le 9, mais forcément pas juste là, sur la zone, comme dans le 11, du coup bah parfois ils vous agressent alors que vous êtes immobile, entrain de regarder la carte, ou quoi. C'est très chiant et, souvent, plus fréquent que le bon vieux combat aléatoire, qu'on regrette.
Mais les zones sont plus petites, aussi, donc ça se comprend.
Bon, ça c'était pour le côté 3DS. Pour le jeu en lui-même ensuite, ben je suis pas emballé de fou. Déjà, l'intrigue ne m'attire pas autant ; faire revenir des îles sur fond de roi-démon, oui, bon.... L'aventure est différente, du coup, car on se téléporte dans des zones, ça devient une routine, du présent vers le passé, puis retour au présent, etc. On a un archipel, après c'est perso, mais j'aime moins. Les personnages aussi, peu nombreux, peu creusés. Je ne m'attache a aucun lieu vraiment, j'ai du mal à me repérer dans l'archipel, ce qui me fait parfois me téléporter plein de fois pour trouver le bon continent (île, oui, car les continents sont petits, j'en reviens aux csq du passage en 3D : le monde est moins vaste qu'en 2D, du moins c'est l'impression qu'il me donne).
Le scénar a une 2e partie, ce qui apporte de la fraîcheur, mais plusieurs détails sont très agaçants, des petites choses (comme parfois le temps pour traverser une zone, avec un combat tous les 2 mètres), mais qui font que l'expérience de jeu est souvent frustrante.
Mais bon, malgré tout c'est un plaisir à jouer, et ça reste mieux que le 9. Mais les 4/5/6 étaient mieux, dans le genre console portable.