Mijak a dit (26 Mai 2024 à 21:50)
Plus court que le DLC précédent, et un peu décevant ; on y rencontre un Atlantide post-apo assez morne.
chrebie a dit (26 Mai 2024 à 21:28)
Tres sympa, je m'attendais a un jeu assez moyen après avoir joué avec la démo PS3, et j'ai pris grand plaisir a y jouer sur pc... Bon le switch de pilote c'est un peu du vent, mais le reste tiens la route, c'est maniable, rapide et sans prise de tête.
chrebie a dit (26 Mai 2024 à 20:13)
Un jeu sympathique, quoi que un peu répétitif, quelques traits d'humour, une progression assez linéaire et bien dosée, j'ai passé quelques dizaines d'heures sur ce jeu et j'y ai pris du bon temps, c'est un jeu que l'on peu jouer rapidement pour une mission, et y revenir plus tard.
chrebie a dit (26 Mai 2024 à 19:01)
Assez sympathique et assez agréable à jouer; pleins de bonnes idées, et a la sortie du jeu des mises a jour régulière, mais depuis 2 mois, on dirait que les développeurs sont partis en vacances.
chrebie a dit (26 Mai 2024 à 14:47)
La version definitive edition m'a permis de rejouer a ce jeux qui est devenu la franchise que l'on connait aujourd'hui meme si il s'agit déja du 3eme opus. Les 2 premiers étant vraiment tres loin de ceux d'aujourd'hui car en 2 D
Franz26 a dit (24 Mai 2024 à 07:55)
FINAL FANTASY V (15/20)
Affranchi de la maturité et du synopsis très sombre son prédécesseur, devant de surcroît composer avec l’aura écrasante du magistral 6e épisode, Final Fantasy V manque de reconnaissance aujourd’hui mais n’en reste pas moins un modèle de savoir-faire. Partons à la (re)découverte du second opus de la Super Nes, d’une redoutable efficacité !
Flânant dans les plaines à dos de son fidèle chocobo, le jeune Bartz assiste médusé au crash d’une météorite. N’écoutant que son courage, notre intrépide aventurier fonce sur place et fait la rencontre de Lenna, la fille du roi, et de Galuf, un homme amnésique. Après de vagues présentations et rapidement rejoint par le 4e larron de la bande, Faris, commandant pirate de son état, la petite troupe se rend au temple du vent et découvre un cristal brisé. Ainsi commence leur épopée sous une toile de fond sentant bon le réchauffé : préserver les cristaux du mal et ainsi sauver le monde. Final Fantasy V délaisse en partie la dimension tragique de son prédécesseur au profit d’une touche d’humour cocasse, et nous propose une histoire plus directe centrée sur un petit nombre de personnages.
Axé autour d’un groupe de quatre combattants, exit le « turn-over » du 4e épisode, le gameplay s’appuie sur la jauge ATB précédemment introduite et renoue avec le système de jobs initié par Final Fantasy III. A chaque évènement majeur de nouveaux métiers s’offrent à vous, occasionnant alors un panel de possibilités conséquent. En parallèle de l’expérience, les points de compétences permettent de progresser en niveau de classe, et ainsi déverrouiller les différentes capacités du job jusqu’à sa maîtrise complète. Mais toute la profondeur du concept réside dans le choix d’une seconde compétence associée à celle du métier en cours d’apprentissage, assurant alors une personnalisation accrue de son équipe. A vous les « ninja-samurai », « mage blanc-moine » ou « voleur-invocateur » pour plus de flexibilité ! Ajoutez la classe cachée du mime afin de parachever une équipe de tueurs et atteindre la fin du jeu sans trop de difficulté. A condition de faire l’impasse sur les quelques boss optionnels insanes et de vous accrocher devant un combat final titanesque ! D’ailleurs cet opus propose des affrontements très marquants, et impossible de ne pas mentionner l’incroyable Gilgamesh : un antagoniste récurrent aussi charismatique que redoutable. Avec son système de combat complet et fichtrement efficace, Final Fantasy V capitalise sur les acquis de ses prédécesseurs pour n’en garder que le meilleur. En résulte un gameplay au poil, parfaitement calibré.
Encore une fois la refonte visuelle à la sauce « pixel remaster » fait des merveilles, d’autant que le matériau brut exploitait bien mieux les capacités de la Super Nes avec des décors et des sprites très détaillés, ici parfaitement retranscrits en HD. Sans surprise et sans transition, les musiques de notre cher Nobuo déboitent la gueule et transcendent à plusieurs reprises l’expérience. Difficile de ne pas éjaculer des oreilles devant tous ces thèmes d’excellente facture et bénéficiant d’une réorchestration magistrale. S’il ne fallait en retenir qu’un ? « Battle with Gilgamesh » évidement ! Niveau contenu aussi Final Fantasy V se défend et offre une épopée dense découpée en deux mondes, ainsi que des fonds marins et une myriade de quêtes annexes, désormais coutumières.
Vous l’avez compris, si ce n’est déjà fait foncez découvrir ce Final Fantasy cinquième du nom ! Avec son gameplay soigné, son aventure parfaitement rythmée et sa bande son magnifique, il fait clairement partie du haut du panier en terme J-RPG 16 bits. A l’image de son prédécesseur, je lui voue une affection réelle et il m’est d’ailleurs bien difficile de les départager. Prenons désormais quelques semaines de répit avant de lancer la dernière étape, et non des moindres, de ce « marathon Final Fantasy » ! Un bouquet final divin, déjà humé à deux reprises, qu’il me tarde de savourer à nouveau.
hakim a dit (22 Mai 2024 à 15:37)
Les niveaux musicaux sont géniaux ! Un très bon level design on ne s'ennuie jamais
Benben a dit (22 Mai 2024 à 10:32)
Qui n'a jamais rêvé d'être un chat ? Passer ses journées à roupiller, se faire caresser, jouer, se lécher le trou de balle... Avouez, il y a de quoi être prêt à gaspiller un vœu si un génie sorti d'une bouteille de Génépi apparaissait devant vous, là !
Star incontournable des Internets, roi du meme, et rival en terme de bande passante avec les sites pornographiques, le Chat est une créature qui a le don d'intriguer. Et quelle meilleure idée que de proposer un jeu vidéo dans lequel on pourrait se glisser dans la peau d'un Matou ? Pour un marketeux, ça vaut de l'or. Heureusement, le Félin n'a pas besoin de techniques de vente disruptives pour être naturellement un best-seller. Et ça, il y a un studio qui l'a compris et un éditeur qui a flairé les croquettes.
Développé par Blue Twelve Studio et édité par Annapurna Interactive ("What Remains of Edith Finch", "Sayonara Wild Hearts", "Outer Wilds", "Journey"...), "Stray", (littéralement "errant") donne vie au rêve de 99% de l'humanité en proposant une expérience jusque là inédite : jouer un chat, à la troisième personne, dans un jeu d'aventures en 3D.
Et c'est avec plaisirs et ronronnements que l'on constate dès les premières minutes manette en main, qu'il s'agit d'une belle réussite.
Tout d'abord sur le plan artistique : avec une D.A. fascinante, inspirée par Half-Life², ou encore Blade Runner, "Stray" propose une vision un poil rétro-futuriste extrêmement bien pensée et qui tient la dragée haute à des productions bien plus ambitieuses. Ce n'est pas juste beau, c'est envoutant de poésie et d'une douce mélancolie.
Car "Stray" nous plonge dans un monde où les humains ont tout simplement quitté la Terre et où des robots humanoïdes, leurs anciens serviteurs, ont pris possession d'une ville à l'abandon. Créateurs d'une société étrange dans laquelle chacun semble avoir une place définie... mais où le libre arbitre pointe le bout de sa truffe. On croisera ainsi des robots qui aiment la mode, qui éprouvent des sentiments, qui errent, qui... picolent ? Et d'autres qui rêvent d'explorer au delà des limites d'une cité fermée. C'est là que notre petit avatar à moustaches un peu trop curieux intervient.
En faisant équipe avec un petit drone nommé B12, doté de la mémoire défaillante d'un humain, l'insolite équipe va coopérer pour que chacun puisse retrouver sa liberté.
Le gameplay, axé principalement sur les mouvements du Chat, va permettre d'arpenter la cité de rebords en toits, de ruelles en poubelles, de gouttières en fenêtres. Un sentiment de liberté émane forcément de cette manière de visiter les différents quartiers. Un peu à la façon d'un Assassin's Creed. Les capacités de B12 agrémentent le jeu en permettant d’interagir avec des éléments et évidemment, de parler avec les PNJ. Certains proposeront des quêtes annexes incitant à explorer de fond en comble.
Jamais difficile, le système de jeu va demander de résoudre de petites énigmes basées sur l'observation. Quelques phases seront plutôt axées sur l'action et feront monter l'adrénaline : échapper à des sortes de parasites qui empoisonnent certains lieux tout en courant et en sautant pour les éviter, ou encore esquiver des robots sentinelles en mode infiltration.
L'aventure est assez courte, une petite dizaine d'heures, mais se suffit amplement. On fait le tour de ce que propose le titre, aux ambitions mesurées et largement atteintes.
Techniquement, c'est une petite prouesse tant les détails sont beaux et la maniabilité peaufinée. C'est certes, je le redis, la DA qui rend "Stray" aussi beau, mais sans le moteur du jeu et une bonne optimisation, le résultat ne serait pas aussi touchant.
Miaou/20 !
Franz26 a dit (21 Mai 2024 à 08:05)
FINAL FANTASY IV (15/20)
Premier Final Fantasy à profiter des capacités de la Super Nes, ce 4e opus, sorti en 1991 au Japon, marque un tournant dans la série. Au programme : amélioration du système de combat, bande son accomplie, durée de vie rehaussée et, enfin, une trame narrative intéressante. Que de belles choses ! Si j’ai déjà pu me familiariser avec cet épisode via son portage Game Boy Advance, et même approfondir l’expérience avec l’excellent « Les années suivantes » sur PSP, nous l’aborderons ici sous le prisme du « Pixel Remaster ».
Commençons par un petit point fâcheux que j’aurais déjà du évoquer dans mon commentaire précédent : ces nouvelles versions se basent sur les jeux originaux et non sur les portages GBA. Exit les bonus apportés par la portable de Nintendo donc. On s’en remettra vite, surtout lorsque l’on constate le bon graphique jouant entre tradition (pixel art, effets retravaillés) et modernité (affichage HD), certes moins visible ici que sur les opus 8 bis. Encore une fois les mêmes options de confort de jeu sont présentes : sauvegardes automatiques régulières, mini-map permanente, vitesse accélérée et suspension des combats aléatoires, etc… Nous n’évoquerons plus ce point désormais, pour mieux nous concentrer sur la nouveauté essentielle : l’arrivée de la fameuse jauge ATB. Dite Active Time Battle pour les intimes.
Une mécanique qui va perdurer jusqu’au 9e volet, apportant enfin la dimension stratégique et la visibilité en temps réel sur l’action qui faisaient défaut jusqu'alors. Les affrontements deviennent tout de suite moins statiques, et la variété du casting proposé dans Final Fantasy IV permet d’exploiter les métiers spécifiques aux nombreux combattants : chevalier, mage, invocateur, moine, barde, etc… Sorts et invocations nécessitent désormais un temps de chargement durant lequel votre personnage devient très vulnérable, la jauge de MP reprend du service et les nouvelles compétences s’apprennent naturellement avec la montée en expérience. Pour le reste, c’est du classique, le tout sous couvert d’un meilleur équilibrage global : mais que demande le peuple !
Final Fantasy IV marque aussi un pas de géant dans la narration vis à vis de ses aînés, et nous propose de suivre les traces de Cecil, le chevalier noir. Fidèle à son roi Baron, il remettra pourtant en question les ordres machiavéliques de ce dernier avant de se rebeller et d’être banni pour trahison. En quête d’identité et de rédemption, il va faire la connaissance de nombreux protagonistes et vivre un périple haletant afin de sauver la planète de la destruction. Si la finalité ne diverge pas de 99% des J-RPG d'antan, les thèmes abordés, eux, sont parfaitement amenés. Le titre s’axe autour des sentiments torturés de Cecil et exploite jusqu’à la moelle la notion de sacrifice. En résulte une intrigue attachante aux choix scénaristiques touchants malgré un trop plein de dramaturgie.
Bien évidement l’aventure peut s’appuyer une fois encore sur la musique de Sieur Uematsu, qui signe une performance remarquable. Une bande son plus mélancolique qu’à l’accoutumé, variée et travaillée, avec des thèmes réorchestrés à la perfection. Un résultat enivrant vous accompagnant durant la bonne vingtaine d’heure que durera l’épopée, introduisant timidement les quêtes annexes dans la série. Dernières invocations et armes ultimes sont ainsi réservées aux plus curieux d’entre vous, avides d’explorer chaque recoin de la mappemonde.
Porté par un scénario sombre, un gameplay impeccable et une bande son géniale, Final Fantasy IV n’a pas pris une ride est reste une valeur sure du J-RPG old-school. Loin d’égaler les meilleurs titres de la Super Nes, et développé aux balbutiements de celle-ci, il représente pourtant une avancée majeure pour la franchise. Avancée sur laquelle Square capitalisera l’année suivante avec le 5e opus, avant de pondre sa pièce maîtresse : Final Fantasy VI. To be continued.
Dreadz23 a dit (19 Mai 2024 à 20:00)
Un jeu qui avait du potentiel mais qui est développé avec les fesses. La caméra fait péter des câbles et la maniabilité des contrôles lors du vol n'ont absolument aucun sens.