kriswoo a dit (04 Novembre 2024 à 19:55)
J'ai adoré les 6 autres volumes, mais celui là, malgré quelques bons côté, m'a vraiment gonflé... Combats au tour à tour pas très intéressants, cinématiques de 30mn à des moments pour 5mn de jeu, héros tellement bisounours qu'on a envie de le tarter... et ça n'en finit pas...
Franz26 a dit (02 Novembre 2024 à 08:21)
A l’aube de la 3D sur Playstation, la mascotte en devenir d’Ubisoft nous avait régalés avec son aventure loufoque et riche en couleurs. Quelques années plus tard Super Mario 64 allait chambouler tout un pan du medium, en démontrant avec brio les nouvelles possibilités offertes par la 3D. Ce second opus de Rayman arrive ainsi à la croisée des générations, développé plus ou moins simultanément sur PC, Playstation, Nintendo 64 et Dreamcast. Cette dernière version, survitaminée, reste encore aujourd’hui la meilleure façon de découvrir ce petit monument de la plateforme 3D. Sortons ma Dreamcast PAL de sa torpeur, et tâchons de comprendre l’engouement qui entoure cette grande escapade.
En 1995 Rayman premier du nom n’avait pas encore osé le virage abrupt de la 3D et se présentait comme un plateformer 2D traditionnel. Sa suite se veut ainsi beaucoup plus ambitieuse, s’engouffrant dans le sillage des Super Mario 64, Spyro, Banjo et consorts. Notre petit être désarticulé, aux prises avec une horde de robots pirates dans un scénario sans queue ni tête convenant parfaitement à l’humour bon enfant de la série, est désormais libre de ses déplacements, paré à arpenter des arènes 3D dans lesquelles il faudra récolter un maximum de Lums et délivrer ses amis.
Rayman fait preuve d'une agilité certaine et met à profit sa palette de mouvements : il peut ainsi sauter, grimper, s’accroupir, lancer/charger ses poings et faire l’hélicoptère (avec ses cheveux, pour planer, bande de sales). Des capacités à utiliser à bon escient pour progresser dans des zones ouvertes, bien que très linéaires, proposant sans cesse de nouvelles phases de gameplay. En effet, la profusion de petites idées renouvèle régulièrement l’expérience de jeu et avait su charmer les joueurs de l’époque. Emploi du passé, vous me voyez venir ? Un quart de siècle plus tard, les chamailleries des angles de vue et de la caméra viennent malheureusement ternir le constat ! S’ajoute des approximations rageantes, quelques concepts mal maitrisés, des boss aussi rares qu’oubliables et une difficulté relativement plate pour que le joueur moderne grince des dents !
Si le temps n’a pas été clément avec le gameplay du titre, la qualité technique de cette version Dreamcast impressionne encore. Textures fines, animation du bonhomme impeccable, profondeur de champ honnête, effets visuels au poil, ralentissements quasi inexistants, etc… Clairement l’un des plus beaux jeux de son époque, et sur une TV cathodique le rendu se révèle impeccable ! Impossible alors de ne pas apprécier l’originalité des environnements traversés et l’ambiance loufoque de la franchise.
La longueur de la quête va dépendre de votre persévérance à récolter les 999 Lums éparpillés dans l’univers magique de Rayman. Sans quoi, l’aventure en ligne droite ne dépassera guère la dizaine d’heures malgré quelques secrets et passages dérobés. On passera rapidement sur la bande son, emplie de thèmes d’ambiance sympathiques mais vites oubliés. A cette époque les voix digitales étaient encore denrée rare, et leur absence se fait ici bien ressentir.
Rompu aux contraintes du rétrogaming, il m’est pourtant difficile de passer outre les tares inhérentes à son âge. Nul doute qu’à l’époque mon exigence n’était pas la même, et que le charme de Rayman 2 : The Great Escape aurait opéré sur moi sans aucun filtre. Il n’en reste pas moins encore tout à fait viable aujourd’hui, et ses immenses qualités contrebalancent clairement ses défauts. Un titre vieillissant mais qui ne démérite pas, et si les nostalgiques lui voueront encore un amour sans faille, les fans du genre et de la licence peuvent aussi s’y essayer sans crainte. Un verdict final en demi-teinte, n’entachant toutefois en rien mon envie de découvrir le 3e opus canonique de la franchise. Rendez-vous donc l’année prochaine pour Rayman 3 Hoodlum Havoc !
dreamerKat a dit (30 Octobre 2024 à 11:58)
J’ai adoré incarner Kay Vess et son compagnon de route, l’adorable Nix, pour un braquage pas forcément épique mais vraiment plaisant à jouer. Certes, à une époque où les gens se lassent et critiquent tout sans fondement et sans nuance, cela fait forcément de Star Wars Outlaws une ignominie dans l’univers vidéoludique actuel. D’accord, le jeu souffre énormément de bugs (beaucoup mais pas nécessairement contraignant…) et peut-être que l’histoire principale aurait mérité un peu plus d’approfondissement, comme son gameplay. Mais je salue la direction artistique, ses personnages attachants et surtout, point important, l’univers de Star Wars ici parfaitement respecté. Star Wars Outlaws, malgré ses nombreux défauts mais aussi ses qualités, a réussi à m’emporter dans son univers avec un plaisir assumé dont j’attends impatiemment les prochaines mises à jours.
Sam_p a dit (28 Octobre 2024 à 14:14)
Le premier auquel je joue. Pour l'instant beau jeu. Mais très couloirs à suivre. Et la rigidité des pnj sont à peine mieux que dans TES IV sortit plus de cinq ans auparavant. Et les ennemis niveau affrontement, au même niveau qu'un DW...
Nononouille a dit (28 Octobre 2024 à 14:06)
J'ai vraiment été saisi par le jeu du début à la fin, le gameplay étais pas mal même si je pense que les devs auraient pu faire encore mieux.
Par contre niveau scénario j'ai rien à redire, j'ai fait les deux fins et c'était incroyable...
Les deux personnages s'attachent de plus en plus au fur et à mesure du temps et j'ai l'impression que cela est projeter assez bien sur les joueurs en créant une complicité.
Saisissant jusqu'à la fin, j'ai failli lâcher une larme ♡
Franz26 a dit (19 Octobre 2024 à 08:30)
Beat’em all phare de la génération PS360, Bayonetta s’était avant tout démarqué grâce à son héroïne atypique et un univers complétement décalé. Fort d’une réalisation et d’une mise en scène aux petits oignons, son gameplay riche et nerveux avait fini de conquérir le cœur des amateurs du genre. Cinq ans plus tard Platinum Games ressort sa licence des placards, et nous propose de retrouver la belle sorcière sur Wii U. Un choix de hardware étonnant…
…mais passons sur le destin tragique de la console de Nintendo et profitons de cette suite miraculeuse que personne n’attendait plus ! Bayonetta premier du nom nous permettait de lever le voile sur les origines de la sorcière, de son vrai nom Cereza. Femme fatale aussi séduisante que terrifiante, elle combattra sans relâche les hordes d’anges envoyées pour lui dérober son joyau, « l’œil gauche » à l’origine de pouvoirs magiques héréditaires. Alors que Bayonetta et Jeanne, consœur sorcière du premier volet, profitent désormais d’une vie mondaine au milieu des mortels, les anges réapparaissent en pleine ville ! Après un combat dantesque Jeanne perd la vie, et Bayonetta entreprend alors une opération de sauvetage démesurée pour sauver l’âme de son amie.
Voilà pour le synopsis de base, servant de prétexte à toutes les folies ! Car la structure de ce second opus, découpée en chapitres et malgré quelques zones un peu plus ouvertes, ne vous laisse aucun répit ! En résulte un enchainement de combats épiques dans des lieux aussi incongrus que variés. Le bestiaire biblique n’est pas en reste ; anges et démons impressionnent tant par leur design atypique que par leur immensité commune. Cet incroyable défilé de monstruosités dérangeantes apporte un cachet particulier à l’aventure, et les quelques alliés connus parachèvent le casting avec brio. Le tout bénéficie d’une réalisation soignée, et si la Wii U montre vite ses limites avec un framerate parfois aux fraises couplé à un aliasing omniprésent, l’ensemble fait honneur à l’ambition démesurée du studio. Mention spéciale à l’animation de la demoiselle, toujours aussi hallucinante de grâce et de fluidité.
Le gameplay ne change guère et se contente d’apporter quelques nouveautés à la formule éprouvée par son aîné. Munie de ses quatre pistolets et les maniant aussi bien avec les mains qu’accrochés aux bottines, Bayonetta fait preuve d’une dextérité enivrante et d’une palette de mouvements détonante pour renvoyer ses ennemis au paradis ! La belle s’encombre également de plusieurs armes létales. A déverrouiller progressivement, elles permettent de trouver son style préféré puis de switcher entre ses configurations favorites afin de mieux s’adapter à la situation.
Les nombreuses upgrades de vie et de magie confèrent un aspect micro-gestion plaisant, renforcé par des détours réguliers au bar/magasin. L’étrange établissement, toujours géré par le charismatique Rodin, permet de se procurer divers consommables, accessoires secondaires, mouvements inédits, etc… Un passage indispensable entre les chapitres afin de lisser une difficulté somme toute bien calibrée. L’échec est rarement punitif, et venir à bout de l’aventure ne vous prendra qu’une petite quinzaine d’heures en ayant soin de dénicher les quelques secrets du jeu. Bien évidemment, les plus acharnés d’entre vous ne manqueront pas de relever le challenge dans un niveau de difficulté avancé et de se rabattre sur les chapitres perdus, pourtant sans grand intérêt (enchainement des mobs et boss de chaque zone).
L’aspect déjanté de Bayonetta trouve aussi écho dans sa bande son, qui prolonge le délire avec maestria. De la J-POP bien rythmée côtoie des thèmes épiques plus classiques, usant de chœurs pour renvoyer à la majesté du bestiaire. Un contraste en parfaite symbiose offrant un rendu dithyrambique ! Le doublage Japonais, une fois n’est pas coutume, se révèle d’excellente qualité et contribue à l’ambiance sonore générale.
Platinum Games nous livre une suite d’envergure aux fondations solides, reposant avant tout sur un gameplay calibré, technique mais accessible. Enrobé de la folie propre à l’univers de Bayonetta, l’expérience ne peut qu’emballer et les amateurs du genre se délecteront devant cette chorégraphie sanglante ! On lui reprochera quelques fausses notes, telle que la zoomorphie complètement dispensable ou la gestion de la caméra perfectible et moins excusable en 2014 qu’en 2009, mais l’aventure n’en reste pas moins intense et jouissive ! Juste un peu courte. Un Beat’em all de qualité, hissant avec brio les projecteurs sur la sorcière de l’Umbra, depuis gratifiée d’un 3e opus canon et d’une aventure annexe sur Nintendo Switch. Un rattrapage à parfaire dont je me languis par avance ! Rendez-vous l’année prochaine, à minima…
Norteim a dit (17 Octobre 2024 à 20:49)
C'est en découvrant, sur une radio Spotify, sa bande-son que je me suis souvenu de Firewatch. Je me rappelais certes de la hype qui avait envahi une partie des streameurs.es de l'époque mais j'avais encore en tête quelques vagues images de la direction artistique que je n'ai pu m'empêcher d'associer aux magnifiques musiques dans mes écouteurs. Il fallait absolument, à mon tour, incarner ce garde-forestier de renom.
Redécouvert en fin de matinée, terminé en début de soirée, il faut avouer que l'expérience est agréable et Campo Santo nous offre un pari réussi. La direction artistique et les graphismes n'ont globalement pas pris une ride en huit ans et la narration est particulièrement réussie, notamment grâce aux jeux des acteurs.trices, ainsi qu'à l'immersion qui nous tient en haleine à mesure que se déroule le récit.
Cependant, le jeu n'est pas exempt de défauts que personne ne semble vouloir citer.
D'abord, c'est étrangement vide. Si la solitude constitue le principal thème ici exploré, à travers ses dérives relationnelles et irrationnelles, les longues marches à travers les arbres s'accompagnent, en dehors des découvertes et dialogues, d'un silence qui m'a semblé étranger : cette végétation luxuriante, ne devrait-elle pas accueillir pléthore d'animaux ? De bruits en tout genre ? N'y a-t-il pas une somptueuse composition de Chris Remo pour embellir ce coucher de soleil ? Si les moments forts s'organisent facilement avec la bande-son ainsi que les effets visuels, le moindre retard ou mauvais chemin ne vous offrira qu'un plat silence jusqu'à la reprise d'un dialogue. Henry est certes seul, mais c'est aller à l'encontre de l'esthétique global de Firewatch que d'isoler l'expérience du joueur quand les développeurs se saignent à rendre l'immersion impeccable.
Si les décors sont sublimes, le level-design est lui difficilement louable : les chemins vous attendent sagement et vos tentatives de surmonter une branche de quelques centimètres ou de vous laisser glisser dans cette douce caverne ne vous rapporteront qu'une perte de temps. Un couloir n'est pas dérangeant dans la mesure où il est construit de manière cohérente : Firewatch est certes beau, mais parfois si vide que le sentiment d'exploration s'échoue rapidement.
Le scénario est intéressant, malgré quelques faiblesses qui se font ressentir lors du dénouement. Rien d'handicapant cependant pour l'histoire dont certaines scènes ne sont simplement que des chefs-d'œuvre de réalisation.
Retenons enfin que le jeu fourmille de détails généreux. Les dialogues concernant chaque objet trouvable sont rafraîchissants et construisent la relation entre Henry et Delilah d'une manière attachante et naturelle. Les objets du décor sont parfaitement intégrés et en particulier les livre dont le design reste fidèle aux œuvres d'origine. De nombreuses trouvailles sont plus qu'appréciables, comme l'absence de visage sur l'ensemble de l'œuvre, manière intelligente de nous identifier rapidement à notre protagoniste en nous confinant à ses côtés.
Firewatch est donc un bon jeu, sans pour autant se hisser au rang des empereurs de l'Aventure Narrative. Abordables, cependant, ses qualités en font une expérience appréciable pour tout type de joueurs et joueuses séduit par cet univers verdoyant.
Benben a dit (17 Octobre 2024 à 08:55)
Purée @themightywatcher, t'as pas le droit de poster un commentaire sur cette fiche sans prévenir, j'ai cru qu'une news officielle était tombée quand mes yeux ont accroché sur "Silksong est enfin sorti".
Ascenseur émotionnel trop intense.
themightywatcher a dit (16 Octobre 2024 à 15:35)
Nous sommes en 2037, Silksong est enfin sorti. Ca fait plus de deux mois que je ne suis pas aller à l'extérieur, j'ai eu le temps de finir le jeu 25 fois et je peut le dire : c'est une merveille. Le meilleur jeu vidéo de tout les temps.
Je lui met la note de 21/20.
PS: Team Cherry vient d'annoncer un troisième jeu sur Lace, on espère qu'il sortira bientôt !