Dreadz23 a dit (28 Mars 2024 à 09:42)
Je refais ce jeu 7 ans plus tard, entourée d'amis cette fois, et mon avis ne change pas : Il est GÉ-NIAL.
Le seul bémol (qui saute aux yeux une fois qu'on a fait les autres jeux du même studio) c'est que l'on ne sait jamais à qui c'est le tour de jouer. On a fait le jeu en 3 fois à 1 voire 2 semaines d'intervalles et on avait du mal à se rappeler quels persos on avait choisi ^^' Et sur certains changements de persos, l'affichage ne s'effectuait qu'au dernier moment donc il faut être assez réactif !
Until Dawn reste clairement le meilleur de la licence et a super bien vieilli ! <3
Marine13 a dit (24 Mars 2024 à 16:15)
C'est un excellent jeu ! Enfin c'est ce que j'aurais pu continuer à dire il y a encore 2 mois. Il y avait tout pour s'amuser, des karts et des personnages fun, une ambiance à lui, des parties rapides et un choix incroyable selon tes envies.
Mais une mise à jour est arrivée et a tout gâché.
Depuis :
- adieu le mode solo hors ligne, bonjour le mode en ligne uniquement
- le mode duo c'est adieu également hors ligne et en ligne
- l'amélioration des karts, n'en parlons pas ça ne veut plus rien dire
- une attente trop longue entre chaque partie
- et enfin et surtout, une inégalité constante entre les joueurs, ce qui donnent des courses où seuls 2 karts franchissent la ligne d'arrivée voir 1 seul parfois...
Mijak a dit (19 Mars 2024 à 11:54)
Je suis bien moins emballé que pour Inside (oui je les fais à l'envers). Ici, l'univers prête bien moins à interprétation (même si c'est très beau), le gameplay prime : celui du casse-tête et de la plate-forme. Donc, contrairement à Inside, ici j'ai passé parfois un bon moment à avoir le déclic des solutions, ou à refaire un passage de plate-forme minutieuse. Le jeu raconte moins de choses, moins souvent, son level design (toujours au top) est là pour mettre en scène des énigmes, mécanismes, problèmes à surmonter. Souvent le jeu devient un trial & error du coup qui perd de sa fluidité et peut être agaçant en exigeant une précision qui tient plus de la performance du joueur que du plaisir de jeu (pour moi du moins). Bref je suis pas entraîné et absorbé par l'aventure, comme dans Inside.
Mijak a dit (17 Mars 2024 à 22:38)
Jeu basé sur l'histoire textuelle (pas doublé), en anglais seulement (pas traduit), avec beaucoup de personnages et de descriptions introspectives. Perso j'ai pas accroché au début, et donc je n'y mettrai pas l'effort de lire et comprendre le texte (ça a l'air d'être le genre de jeu dans lequel il faut s'immerger, donc beaucoup lire). C'est dommage car par d'autres biais et avis j'ai l'impression que ce qu'il raconte est intéressant.
Je pense que le genre du jeu indiqué ici est trompeur, ce n'est pas un jeu de plate-forme.
Mijak a dit (16 Mars 2024 à 14:07)
J'ai lu le bouquin y a des années, j'avais beaucoup aimé. Je n'ai pas voulu voir la série, l'histoire étant encore fraîche dans mon esprit, alors. Mais là, j'ai l'occasion de jouer au jeu, et ma foi c'est très agréable. L'ambiance médiévale est très bien rendue je trouve, niveau graphique, musiques, personnages. L'animation est assez pauvre hélas, mais bon, c'est un jeu narratif avant tout.
En tant que point & click, il ne vous mettras pas devant beaucoup d'énigmes ; souvent il s'agit juste aller d'un point A à un point B (il y a tout de même un inventaire et des actions à réaliser, des choix de dialogue à faire qui ont une influence modérée), mais l'interaction avec l'environnement et les PNJ donne au jeu son intérêt : saisir le décor, l'ambiance, le contexte.
Certaines décisions seront prises en compte à travers les chapitres, mais je n'ai pas recommencé le jeu pour tester à quel point nos choix sont libres.
Benben a dit (12 Mars 2024 à 18:21)
Décidément, le jeu vidéo se transforme au fil du temps en madeleine de Proust géante. Remakes, reboots, portages, liftings... L'industrie ne manque ni de mots ni de moyens pour faire survivre ses licences les plus lucratives, et parfois (souvent) les plus qualitatives. Et je ne dis pas cela parce qu'après avoir poncé de Resident Evil 2 "remake" je suis en train de me taper les bons vieux Tomb Raider originaux ressortis il y a quelques jours sur consoles (ULTRA !) HD. Bon d'accord, c'est peut-être un peu à cause de ça. Mais une fois de plus je me perds dès l'introduction de mon commentaire. Recentrons donc le débat sur l'affaire du jour, à savoir les déboires de Leon Kennedy et Claire Redfield à Raccoon City.
Pour le coup, on a droit à un remake complet et total du jeu de Capcom sorti en 1998 sur PSX (entre autres). La trame scénaristique est conservée dans les grandes lignes, l'ambiance un peu moins, le gameplay encore un peu moins, et enfin sur l'aspect visuel on est dans un autre monde.
On ne va pas y aller par quatre chemins, Capcom a mis les petits plats dans les grands pour cette version 2019 du titre cultissime qui a égayé des après-midi d'été de votre serviteur quand il n'était encore qu'un jouvenceau avec des cheveux. On se rappelle de la qualité irréprochable du remake du tout premier opus, d'abord sur Gamecube puis des années plus tard sur la génération PS4/Xbox One, mais aussi des portages plus ou moins foirés de Resident Evil 4, qui a autant de vies qu'un Albert Wesker sous stéroïdes anabolisées au Virus-G. Et bien là on est véritablement du bon côté de la Force.
Visuellement d'abord, on est frappés par le coup de jeune du titre, si tant est qu'on ait connu son pendant dans des décors en pré-calculé j'entends ! Des textures fines, des décors fouillés, des effets de lumière utilisés à la perfection... N'en jetez pas, tout est bon dans l'cochon ! L'utilisation du RE-Engine fait encore des merveilles et prouve qu'il ne sert pas qu'à faire du FPS. La direction artistique profite de la technique et nous offre des décors somptueux, qui font honneur à la Raccoon City d'antan. C'est crade, c'est sanguinolent, c'est le bordel, ça suinte par tous les pores, bref, on a pas envie d'y être et c'est un pur plaisir d'arpenter chaque zone plus flippante que la précédente. Le bestiaire a été revu et corrigé et les monstres n'ont jamais été aussi réalistes et putréfiés que dans cette version. Les effusions d'hémoglobine sont sans pitié et sans limite, ce qui à mon humble avis est une facilité un peu trop utilisée ici pour choquer.
On notera la magnifique ambiance sonore, travaillée et tellement angoissante qu'en éteignant la console, le moindre bruit vous donnera des frissons. Bruits de fond, grognements, tout concourt à être malaisant, et la recette fonctionne.
L'autre grand coup de ponceuse se trouve côté gameplay. On se souvient de la rigidité (cadavérique ?) des héros des premiers volets de la saga. Cela contribuait à rendre chaque situation stressante, et collait aux exigences techniques des machines de l'époque, on va pas se voiler la face. Ici, si on reste loin de la souplesse d'un Nathan Drake collant des bastos dans des petites têtes tout en se balançant au bout d'un grappin, disons qu'on a droit à un subtil et très très bon mélange qui fera de notre avatar un paresseux sous perfusion de vitamine C. Ce qui est mieux que le parpaing qu'on contrôlait dans les originaux ! La caméra est désormais placée derrière le ou la protagoniste, on dispose d'un réticule de visée et surtout, on peut BOUGER QUAND ON TIRE ! Le truc de fou. Bon la contrpartie c'est que les ennemis aussi, ont gagné en agilité. Et n'en déplaise aux puristes, cela ne dénature absolument pas l'oeuvre ! On se sentira toujours acculé dès qu'un leaker pointera le bout de ses griffes. L'autre changement réside(ntevil) du côté des portes. Figures emblématiques des trois (quatre en comptant le très bon Code Veronica) premiers jeux, elles avaient cette particularité de faire monter la pression tout en servant de transitions entre deux pièces : on ne pouvait pas savoir ce qui allait nous attendre quand on ouvrait une porte puisqu'un temps de chargement animé gardait la surprise jusqu'au dernier moment. Ici, pas de transition, pas de temps de chargement... On s'approche d'une porte et on l'ouvre naturellement... et on tend l'oreille, à l'affut d'un bruit suspect. Capcom a toutefois compensé cela en rendant cette version sombre, tellement sombre qu'on y verra jamais grand chose et que finalement les (mauvaises) surprises sont tout aussi présentes qu'avant.
Pour ce qui est du reste du gameplay, on prend les mêmes et on recommence ! On aura donc toujours un inventaire à la place limitée à gérer. Le premier run sera un questionnement constant de "heu ce machin là je le garde sur moi ou pas ?". Il faudra combiner certains objets entre eux afin de créer des munitions ou des soins ou encore des items de quête, en examiner certains pour découvrir leur secret, etc... Et les fameux coffres interconnectés sont toujours de la partie : on peut y stocker en illimité toutes les babioles dont on a pas encore l'utilité, et les ressortir depuis n'importe quel coffre du jeu. D'ailleurs, on garde toujours les énigmes tordues et alambiquées qui font le sel des R.E. Même si dans mon souvenir, c'était encore plus foutraque avant. Autre aspect rendu plus "casual" : on peut sauvegarder sans ruban encreur qui prend un slot dans l'inventaire, donc en illimité. Il faudra toutefois se rendre dans des zones dédiées (et zombie-proof) pour pouvoir enregistrer sa progression.
Du côté du contenu, on sera servis puisque le titre propose un parcours avec Leon, un autre avec Claire (qui ont beaucoup de similitudes), puis un parcours "B" avec chacun des personnages, apportant quelques différences dans la progression et quelques nouvelles armes. Sur Resident Evil 2 original, il fallait aller jusqu'au parcours B de Claire pour avoir droit à la "vraie" fin du jeu. Ici la fin B de Léon et celle de Claire sont les mêmes. En sus, du contenu additionnel sous forme de missions scénarisées et de challenges est dispo dans la version de base du jeu. Pas testé car pas intéressé je ne m'épancherai pas sur le sujet.
Bon et sinon j'en pense quoi de ce titre ? Et bien j'ai pris un pied monumental à redécouvrir le commissariat de Raccoon City, son architecture débile et ses couloirs sombres. J'ai adoré de bout en bout explorer les égoûts et les labos, tout en tendant l'oreille constamment, afin de m'assurer que Mr.X n'était pas sur le point de surgir de n'importe où pour me mettre une patate. Eh oui, cet antagoniste signe ici un retour marquant. Sorte de Nemesis avant l'heure, ce lourdeaud va apporter LA touche de stress dont on avait pas besoin mais qui se révèle indispensable pour rendre RE2 inoubliable. Si on peut trouver pesant le fait d'être dérangé par cet ennemi invincible, s'adapter à sa présence ne demandera pas trop d'efforts. Oui, c'est toujours ennuyeux de devoir sortir d'une pièce et de courir loin pour semer ce grand dadet tout frippé. Mais il suffit de marcher pour qu'il nous oublie. Sauf lors des moment scriptés évidemment. Le scénario est complètement pété, les personnages sont tous over the top, les dialogues sont pires que la pire des séries Z, mais c'est ça qui est parfait !
Manifael a dit (11 Mars 2024 à 22:23)
Il regoupe les 2 jeux de la série. J'ai adoré le 1er ! L'histoire était vraiment excellente et très prenante. J'ai moins aimé le 2. Je ne m'attendais pas une telle suite, qui pendant plus de la moitié du jeu n'a rien à voir avec le premier je trouve, mais j'ai adoré les 2 derniers chapitres du 2. J'ai retrouvé ce que j'avais aimé dans le 1. Une série de jeu que j'ai vraiment apprécié, surtout le premier jeu ! Une chouette découverte
Mijak a dit (10 Mars 2024 à 13:05)
Incroyable, l'animation, l'ambiance, la façon dont tout s'enchaîne parfaitement, donnant une impression de course effrénée vers la liberté. La thématique très dystopique, le côté technologique et le gamin, tout ça m'a fait penser à Akira un peu ; dans ce jeu on peut tout imaginer, le lore n'est pas raconté, on a un décor riche de plein de choses, et la fin, dérangeante, et tout aussi belle (elle est évidente, quand même, c'est un peu l'aboutissement de tout ce qu'on fait dans le jeu)
Concrètement, comme j'ai dit l'animation incroyable donne une sensation de course sans relâche, sans changement de zone ni rien ; tout est fait comme si on parcourait le jeu d'un bout à l'autre, sur le même écran. La plateforme est intégrée parfaitement au décor, parfois subtilement, et les parties puzzle sont assez intuitives (je n'ai été bloqué que 2 fois, sur des trucs idiots). Certains passages sont angoissants, demandent de la rapidité d'exécution ou quoi, mais ils sont peu nombreux et assez courts. On n'a moins ce côté trial & error qu'on peut retrouver, avec une angoisse accrue, dans Little Nightmares (que j'ai laissé tomber, ça me gonflait).
Vraiment, depuis le temps que je voulais y jouer, j'ai adoré. Je ferai Limbo du coup, que j'avais un peu testé à sa sortie, sans aller plus loin.
Boucky a dit (09 Mars 2024 à 19:21)
Je crois que c’est bien la première fois que je suis déçue d’un AC. Certes les graphismes sont toujours aussi beau, mais il n’y a aucune histoire. Le jeu se résume en une succession d’assassinats de gens dont on ne connaît rien du tout. Il n’y a quasiment aucune quêtes secondaires.
Tous les quartiers de Bagdad se ressemblent, et la map est est finalement très petite. J’ai tout de même bien aimé le retour aux sources où il vaut mieux privilégier la discrétion.
Enfin bref, j’ai trouvé le jeu plutôt ennuyant