Fusion a dit (23 Juin 2020 à 15:32)
Ah ça me fait plaisir de lire ça Benben :)
Quand l'Odyssée de Munch est sortie exclusivement sur Xbox (à la base), j'avais été cruellement déçu. Déception qui s'est estompée lorsque la quadrilogie a été portée sur Steam.
J'ai fait partie des premiers acheteurs... j'ai essuyé les plâtres... et enfin j'ai profité de l'aventure, que j'ai finie avec délectation (pas eu de souci de 3D).
Maintenant je suis curieux de ton avis sur Stranger's Wrath, un jeu vraiment unique en son genre (et mon préféré de la saga, même s'ils sont tous bons).
Fusion a dit (20 Mai 2020 à 00:22)
Ah, super d'avoir un retour comme ça.
J'adore Grospixels, et comme ce jeu n'était pas traité et que j'avais un historique avec lui... les mots sont sortis tout seuls :)
Fusion a dit (02 Mai 2020 à 17:18)
J'ai fait deux jeux Unreal Engine coup sur coup (Enslaved et celui-ci). Deux jeux qui ont adapté le moteur à leur univers pour en faire dans les deux cas quelque chose à part.
Pour ce Remember Me donc, ce que je retiendrai dans les grandes lignes, beaucoup de qualités, des petits défauts frustrants, mais surtout le jeu propose une vision forte et exotique : un néo-Paris, un scénario riche (il faut se donner la peine de chercher ingame les bribes de connaissances du monde) et une héroïne qui cherche à reprendre le contrôle de sa vie au moment où le joueur débarque dans la sienne.
Défauts :
Plusieurs fois le jeu se retrouve en miniblocage : un événement est censé se déclencher mais il ne se passe rien, on se retrouve à tourner en rond pendant des minutes entières. Alors que le joueur a fait exactement ce qu'il fallait. Ceux qui me connaissent savent que c'est ma bête noire :p
Il faut reprendre du dernier point de contrôle et ça passe. Ca m'est arrivé avec les interactions avec les cellules de prison, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois.
Il y a eu aussi les fois où je me suis retrouvé dans le décor après une cinématique (AV78).
Enfin, il y a une bonne quantité de frustration par rapport au gameplay.
D'abord, le ressenti de l'esquive n'est pas clair. Plusieurs fois, le jeu a "refusé" une esquive que j'ai faite qui me paraissait pile au bon timing, et un peu après la même esquive passe crème. Un peu comme si les ennemis décidaient qu'ils passaient outre notre protection. Frustrant quand tu meurs à cause de ça.
Un des ennemis prise de tête oblige à se blesser pour le blesser. Plus tard dans la partie un des S-Pressen aide à les éliminer sans douleur, mais avant ce point, chaque fois qu'un d'entre eux (ou plusieurs) s'invite dans les ennemis en lutte, il y a de quoi avoir la sueur au front. Je pense à un passage sur un toit où je suis mort plus d'une fois à cause d'eux.
Lors de certains boss, une fois qu'on les a affaiblis, il faut appuyer sur une touche pour l'éliminer. Mais tout de suite après, un QTE se déclenche, qui ne commence pas par cette même touche. Pour peu que fébrilement on appuye deux fois sur la touche d'élimination (absolument pas du vécu ;) ), c'est mort ! Plus quà recommencer à l'affaiblir et c'est reparti pour un tour. J'ai vu que c'était une plainte régulière des joueurs US sur ce jeu.
Les quelques fois où face à un boss ou une pièce vide, on ne sait pas quoi faire. La réponse est presque toujours un S-Pressen, il faut choisir le bon.
Et dernier point, auquel on arrive à se faire : les monstres se massent sur nous et rendent difficile le fait de valider de gros combos. Au final, on modifie le combo de base (3 coups) selon ses besoins on-the-fly sinon la récupération de vie ou de barre de combos est trop hasardeuse.
Qualités :
Histoire menée tambour battant. L'héroïne est ballotée par les événements et on s'identifie sans peine à ses tourments. Et en même temps elle est suffisamment résiliente et forte pour passer à l'action.
La trame scénaristique, j'ai beaucoup accroché, le lore est incroyablement dense. Et les révélations (attendues ou non) donnent de vrais tournants à l'histoire.
La satisfaction de trouver une de ces bestioles pour complétionnistes, reconnaissable au bruit.
la satisfaction viscérale d'arriver à bout d'un boss ou d'une situation de combat compliquée, rien qu'en difficulté moyenne il peut souvent arriver que la vie vienne à manquer vite, alors renverser une situation tendue est un plaisir revanchard...
La satisfaction d'arriver à allonger un combo plus dense que d'habitude ou de faire un combat parfait, cela devient comme une danse... ces fois où j'y arrivais, j'étais dans le flow.
LA grosse originalité de ce jeu : les remix mémoriels. Des moments forts, et des ascenseurs émotionnels aussi.
La direction artistique, alors ingame c'est un endroit qui ne donne pas envie, mais en tant qu'univers de jeu, c'est fascinant, crédible, riche de détails.
Tous ces points font que malgré mon paragraphe assez imposant de défauts, cela vaut le coup de s'y investir.
J'ai commencé en VF, mais j'ai préféré la VO. Dans les menus de configuration, vous avez les sous-titres au besoin.
Et oui, ne serait-ce qu'avec les noms de succès, le jeu référence beaucoup d'éléments de culture, donc Doctor Who (Are you my mummy) (oui Benben), Street Fighter II (jeu édité par Capcom, DLC basé sur le jeu avec des mouvements du roster habituel), des films et d'autres encore, également à travers les noms de certains personnages.
Il ne faut pas hésiter à investir ce genre de jeu, qui propose des choses parfois imparfaites mais qui sortent des cadres habituels, pour nous éviter de nous retrouver avec que des jeux aseptisés, ou tout du moins qui suivent des sentiers bien balisés, sans sortir du chemin. Un bol d'air avec quelque chose de différent. Je voulais faire ce pas de côté depuis l'annonce du jeu, et je ne regrette pas du tout :)
PS : par rapport à un de mes anciens commentaires ici, DONTNOD n'est plus en redressement judiciaire depuis un moment, ils sont même en bonne santé, côtés en bourse, et très en vue (avec Twin Mirror notamment). Bonne nouvelle !
Fusion a dit (29 Avril 2020 à 00:20)
Mentions spéciales aussi aux boss en QTE, où tu appuies sur la touche pour lancer l'élimination un peu fébrilement et tu rates le QTE dont tu ne te rends même pas compte de suite de l'existence, parce que la touche de l'élimination et la première du QTE sont différentes et que ça s'affiche MEGA vite.
Et j'ai aussi eu un autre blocage avec le Tetris des cellules : je ne comprenais pas pourquoi il ne se passait rien, et en effet un événement aurait dû se déclencher.
Mais oui, je m'accroche !
Fusion a dit (23 Avril 2020 à 15:07)
Bloqué derrière le décor avant AV 78
Combat de boss très frustrant contre AV 78 avec l'esquive qui doit être au millimètre contre l'attaque de zone, ou : comment faire exactement ce que le jeu attend, et échouer quand même
Bloqué à la Bastille : la cellule qui devait bouger ne l'a pas fait
Rien qui ne soit pas résolu avec un retour au point de contrôle précédent, mais quand même, cette version PS3 pèche un peu sur ce plan.
Heureusement, la découverte d'un jeu avec une telle identité graphique, et des ramifications scénaristiques à foison, font que je suis motivé pour cette deuxième moitié de jeu :)
Fusion a dit (09 Avril 2020 à 00:01)
Après DmC Devil May Cry, voici le deuxième jeu Ninja Theory que je termine, et l'avis est globalement positif.
L'histoire est un peu prévisible mais bien racontée, les décors sont à tomber je trouve, et hormis quelques frustrations dans certains sauts le tout se joue agréablement.
Un jeu qui mérite qu'on s'en souvienne, et dont j'ai bien peur que justement il soit complètement passé sous les radars...
Fusion a dit (20 Mars 2020 à 12:30)
Premier passage vraiment pas logique du jeu.
Par pas logique, j'entends : "faire exactement ce qui est demandé par le jeu, ça ne marche pas, on cherche à faire autrement, mais non ! On avait fait ce qu'il fallait la première fois, et il n'y a pas d'autre solution".
Donc, indice sans spoiler : si vous déclenchez une conversation quelle qu'elle soit, ne partez pas du principe que votre personnage ne peut pas bouger. Car, dans certaines conditions, il le peut !
Fusion a dit (30 Octobre 2017 à 11:16)
Sachant qu'une vie de 100 ans fait 876000 heures, un temps de jeu de 10^26 heures me laisse rêveur...
@Sharkgame14 y'avait quoi avant l'univers ? Tu devais y être, raconte...
Fusion a dit (17 Octobre 2017 à 21:17)
Déjà 16h de jeu, et je ne vois pas le temps filer. Et ce qui est assez magique, c'est que jusqu'à présent, tout peut être accompli à la force de la réflexion : une tour prétendument imprenable, un sanctuaire retors, un boss au détour d'un bosquet, un poste de garde... Tout est possible quand on s'en donne la peine. Quel sentiment exaltant :)
Fusion a dit (08 Mars 2017 à 00:42)
Pour un aperçu du jeu (sans spoilers) :https://www.youtube.com/watch?v=I9MC5WToA0I&