Reprenant les différentes séquences du film d'animation de Disney, Aladdin sur permet de retrouver tous les personnages de l'histoire. Ce jeu de plates-formes propose effectivement de suivre Aladdin des rues d'Agrabah aux couloirs du palais royal en passant bien sûr par la célèbre caverne aux merveilles. Le Génie est aussi de la partie et permet de gagner des bonus.
Merci à Biobazard qui a créé cette fiche
Si toi aussi tu as mangé des pierres lors du niveau sur le tapis volant... Un classique, merci à David Perry
Version Megadrive 10 h de jeuHistoire de faire tourner ma poussiéreuse Megadrive et souffler entre deux jeux plus consistants, je m’essaye aujourd’hui à un vieux classique de la plate-forme 2D : le fameux Aladdin, décliné à toutes les sauces et sur de nombreux supports ! Après avoir longtemps hésité avec l’opus Super Nes et malgré les recommandations de mon sous-fifre généreusement membré dont je tairais le nom (AKA Tilk) : c’est bien le logo SEGA qui ranime d’outre-tombe mon écran cathodique en ce Week-end caniculaire.
Version Megadrive 5 h de jeuVisuellement le titre de Virgin Interactive est une petite pépite, surclassant son homologue Super Nes avec des décors somptueux et des animations incroyables bourrées d’humour ! Hormis 2-3 stages plutôt foirés esthétiquement, l’ensemble fait preuve d’une belle variété visuelle et conceptuelle. La bande son directement tirée du film constitue aussi un atout de taille, et accompagne avec brio notre jeune voleur dans son périple sinueux.
Niveau gameplay voici de la plate-forme 2D rétro dans son plus simple appareil : les trois touches du pad servent à sauter, lancer des pommes et donner des coups d’épée. Ni plus, ni moins. Outre un petit manque de précision par moment et une hitbox du sabre assez brouillonne, Aladdin répond au doigt et à l’œil et se déplace avec fluidité. En résulte une maniabilité solide qui procure un fun immédiat.
La difficulté est assez bien dosée, même si les 10 stages du jeu se parcourent un peu trop vite. Car une fois les niveaux apprivoisés (3 runs pour ma part), il ne vous faudra guère plus d’une heure pour parachever l’aventure d’une seule traite. Le dernier obstacle au générique étant symbolisé par Jafar, métamorphosé en serpent, qui périra sans gloire à grands coups de pommes dans la tronche ! La morale de l’histoire semble donc indiquer qu’un fruit fraîchement cueilli peut se révéler plus létal qu’une arme blanche. Bref, pour rehausser la durée de vie il faudra jouer sur la difficulté dans les options. Maigre consolation, malheureusement dans la norme de l’époque.
Aladdin sur Megadrive est assurément un bon jeu, mais reste loin derrière les grands noms du genre selon moi (Mario et DKC pour une comparaison facile). Très agréable visuellement, l’expérience reste somme toute un peu classique et convenue. Un titre qui aurait probablement récolté quelques points supplémentaires si je l’avais découvert à sa sortie en lieu et place de son homologue Game Gear. Nostalgie oblige. Mais ne soyons pas trop dur, il a su remplir avec brio son cahier des charges tout en se démarquant de la concurrence acharnée de l’époque (notamment en rivalisant haut la main avec l’opus développé par Capcom sur Super Nes), et reste encore sympathique 25 ans plus tard. Bravo.