Basil, un jeune écrivain britannique, retourne en Crète pour prendre possession de l’héritage paternel. Il rencontre Zorba, un Grec exubérant qui insiste pour lui servir de guide. Les deux hommes sont différents en tous points : Zorba aime boire, rire, chanter et danser, il vit à sa guise alors que Basil reste empêtré dans sa bonne éducation. Ils deviennent cependant amis et s’associent pour exploiter une mine. Zorba entreprend de construire un téléphérique et Basil lui fait confiance, mais c’est un échec. Zorba s’en moque. Il rit et court sur la plage. Vaincu et conquis, Basil lui demande alors de lui apprendre à danser le sirtaki.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Apparition
Merci à bebeceltik qui a créé cette fiche
Anthony Quinn est exubérant et excellent !
Par contre vu les 2 scènes des villageois, on ne peut pas dire que les crétois soient des gens civilisés : on dirait plutôt un peuple primitif digne de Cro-Magnon !
Évidemment le film manque un peu de rythme mais cette plongée dans la Crète d'il y a à peine une soixantaine d'années nous offre le contraste saisissant entre un épicurien exubérant et le microcosme villageois austère et cruel. Avec un Anglais au milieu, trop propre, trop civilisé pour ce monde clos où les passions se hurlent en silence. Quelques scènes mémorables, comme celles de la mort de "Bouboulina", du téléphérique ou encore la fameuse scène finale. Anthony Quinn est à jamais un géant. Mais ce serait faire injure que de ne pas relever la performance de Lila Kedrova en Mme Hortense déchue et prisonnière des légendes de ses amiraux d'opérette. Bates est très bien également. Irène Papas donne en revanche le sentiment de surjouer. Enfin, comment ne pas dire un mot de la légendaire musique de Theodorakis, qui à elle seule incarne le sirtaki et charrie jusqu'à nous les effluves d'olives et d'ouzo...