Will Randall, éditeur new-yorkais vieillissant et velléitaire, est sur le point de se faire renvoyer par son nouveau patron. Sa femme, Charlotte, le trompe avec un jeune arriviste qui convoite sa place. Lors d'un séjour dans le Vermont, Randall est mordu par un loup. Une péripétie dont les effets s'avèrent rapidement curieux. L'éditeur sent tous ses sens s'aiguiser et sa combativité revenir. Sous l'oeil fasciné de la fille de son intraitable patron, Laura, Randall reprend du poil de la bête, s'impose en force dans son travail, mord son rival puis, une nuit, se change carrément en loup. Le lendemain, il n'en garde aucun souvenir. Par ailleurs, une vague de meurtres ensanglante la ville...
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Nicholson n'a quasiment pas besoin de maquillage pour faire flipper, ce qui le rend d'autant plus crédible. Scénario prévisible, un peu longuet parfois... Ce fantastique ne restera pas dans les annales du cinéma. Je ne l'ai vu qu'une seule fois, et je ne chercherai surement pas à le revoir. Même les fans de loups garous (ça doit bien exister) ne trouveront pas vraiment leur bonheur à mon avis.
La scène d'ouverture est superbe, avec la route et tout, ça fait un peu penser aux mêmes scènes d'Hitchcock. Un autre plan de voiture était métaphorique avec les lumières qui rétrogradaient après qu'il se soie fait virer.
La transition entre la scène du loup qui grogne et Will qui se racle la gorge, c'est très avant-gardiste, c'est une prémisse et c'est très prometteur.
De toute manière, toutes les transitions en fondus entre les images sont géniales.
La transition homme/ loup est faite en finesse (la scène du peignoir avec les dents).
Il y a un effet très vieux films dans la réa que j'aime beaucoup. C'est un peu aussi une version moderne de la belle et la bête. C'est bien trouvé. En plus, il y a une petite pointe d'humour, juste ce qu'il faut.
Un film humble, intimiste, profond mais il manque vraiment quelque choses pour que ce soit un chef d'oeuvre... Le scénario est un peu plat, sans queue ni tête, on ne voit pas où ils veulent en venir... C'est plus un exercice de style pour moi.