On a un patchwork de tout ce qui fait la Nouvelle Vague, des mutismes brusques qui ponctuent la narration au regards caméra en passant par une irruption fugitive de sous-titres. Et c'est ici que Godard, à mes yeux, exprime complétement son admiration pour le silence (peut-être en concurrence avec Bande à Part, décidément ses deux perles). "Moi j'trouve que très souvent on devrait se taire. Vivre en silence. Plus on parle plus le monde ne veut rien dire"
Tout ce scénario, certes bon, est la caricature du mouvement. Anna, son personnage et la prostitution ne servent que de piédestal à la mise en scène, c'est là-dedans qu'est caché le message.
On a un patchwork de tout ce qui fait la Nouvelle Vague, des mutismes brusques qui ponctuent la narration au regards caméra en passant par une irruption fugitive de sous-titres.
Et c'est ici que Godard, à mes yeux, exprime complétement son admiration pour le silence (peut-être en concurrence avec Bande à Part, décidément ses deux perles).
"Moi j'trouve que très souvent on devrait se taire. Vivre en silence. Plus on parle plus le monde ne veut rien dire"
Tout ce scénario, certes bon, est la caricature du mouvement. Anna, son personnage et la prostitution ne servent que de piédestal à la mise en scène, c'est là-dedans qu'est caché le message.