Quand Roy Munson, brillant et jeune joueur de bowling promis à un brillant avenir, part de sa ville d'Ocelot pour une carrière professionnelle, il ne sait pas qu'en battant le grand Ernie perfide et orgueilleux il va sombrer dans la déchéance la plus totale. En effet celui-ci ne supportant pas de voir se dresser un rival de cette dimension va entraîner Roy dans un pari douteux qui va lui faire perdre sa main. Après des années de galère une lueur d'espoir se présentera en la personne d'Ishmael, jeune Amish surdoué du bowling mais mal dégrossi. Entre les deux protagonistes une improbable amitié se noue. Ils font donc cause commune pour gagner le tournoi de bowling de Reno doté d'un million de dollars. L'un pour sauver sa communauté de la faillite et l'autre pour sortir de la fange.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
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Folie, extravagance et joie de vivre sont les maîtres mots des frères Farrelly qui, de par leur cinéma atypique et contemporain, n’en finiront plus de voir accroître leur force de persuasion. Kingpin, leur deuxième réalisation, à cheval entre Dumb and Dumber (1994) et Mary à tout prix (1996), a eu plus de mal à trouver son public; la faute à ce manque de curiosité souvent exprimé de la part de «fans » ne s’intéressant pas au moins connu, au plus étranger. A tort, car cette comédie regorge d’intelligence et de sensibilité. En plus d’être humoristique, elle se donne une véritable raison d’être ; comment redonner un sens à une rivalité vieille d’un peu plus d’une décennie ? Seuls les inévitables Bobby & Peter avait le potentiel de donner à Kingpin un attrait aussi percutant. A travers les yeux d’un amish aussi originale qu’hystérique (Randy Quaid), une Amérique exigeante et pauvre voit s’affronter deux piliers du bowling qui, dans leur plus simple allure, valent déjà le détour. Andy Murray et Woody Harrelson se livrent à un savoureux jeu d’idiotie et perpétuant un intérêt pour un sport très peu fréquent au cinéma. Les quelques parties de bowling, aussi maîtrisées que réalistes, continueront à en surprendre plus d’un, même au second visionnage. Et qui ne serait pas partant pour une seconde partie de quilles ?