Premier quart du 21ème siècle,la dictature s’est installée aux États-Unis,la télévision,arme suprême du nouveau pouvoir,règne sans partage sur le peuple.
Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c’est « La Grande Traque ».
Ben Richards,un homme qui n’a plus rien à perdre,décide de s’engager dans la compétition mortelle.
Pendant trente jours il devra fuir les redoutables « chasseurs » lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation.
Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards.
(Source : themoviedb)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à ririchard qui a créé cette fiche
Moi, enthousiaste ? Comme toujours !
Aussi parce que j'aime les films d'Edgar Wright, et depuis 2021, année de sa dernière sortie, le temps commençait à se faire long.
Running Man est un film d'action punchy et irrévérencieux, qui pourrait rapidement donner l'impression de tourner en rond s'il n'y avait pas une critique en sous-texte du fonctionnement de la société, et une réalisation au poil. Et comme toujours, la photographie et les décors sont prenants.
Parfois, j'aimerais revoir les scènes au ralenti, pour bien en profiter.
Je trouve que le cocktail détonne bien.
Peut-on réellement aimer un film qui sombre dans les facilités et la manipulation médiatiques qu'il prétend dénoncer ? Et qui par ailleurs n'apporte rien de plus à ses prédécesseurs ?
un peu de mal à trouver du Edgar Wright dans ce scénario vu et revu
On pouvait craindre le pire tant le sujet — une dictature qui se nourrit de ses jeux télévisés mortifères — a été exploité jusqu’à la corde ces dernières années. Et pourtant, le film réussit haut la main à renouveler un thème éculé. Le rythme est impeccable : on ne voit pas le temps passer, la tension monte de façon parfaitement maîtrisée, et les rares temps morts servent intelligemment à relâcher la pression pour mieux repartir ensuite.
La critique de l’industrie du divertissement est certes classique, mais elle demeure diablement efficace : mise en scène nerveuse, atmosphère oppressante, message limpide... Et Glen Powell incarne parfaitement son personnage : charismatique et totalement dans son élément.
Un film énervé, très énervé qui fait du bien même si on pourrait aller toujours plus loin. Les mimiques de Edgar Wright s'effacent au profit d'une tension toujours présente et d'une volonté de taper dans le lard politiquement. Certains regretteront de ne pas retrouver le Wright de la trilogie Cornetto, d'autres appelleront ça la maturité de l'auteur, c'est au choix et aux attentes de chacun de se projeter. Perso', ça m'a fait du bien de voir un film qui prend pas ses gants pour nous montrer qu'on bouffe de la merde, qu'on en redemande et qu'il y a peut être un souci à se faire. Surtout quand on voit la direction prise par Paramount/ Skydance qui produit le film et autres transactions à milliards dans le milieu du ciné/divertissement récent qui annonce des heures plutôt sombres pour ce qu'on appelle, il s'agirait de ne pas l'oublier, le 7ème art.
Pour ma part, je l'ai trouvé décevant. Les scènes d'action sont super cools, et j'ai aimé les propos sous-jaçents sur la manipulation médiatique, l'individualisation de la société ou encore cette quête vers toujours plus de sensationnalisme. Toutefois, je n'ai pas trouvé le portrait de cette société dystopique crédible. Le lore est à peine expliqué.
On cède aux facilités scénaristiques, aux voies de narration déjà empruntées, sans parler de la fin, qui me laisse pantoise. On aurait pu aller plus loin dans les propos, on se contente d'effleurer du doigt des problèmes sans embrasser pleinement les enjeux.
Scénario intéressant, qui manque toutefois de finesse dans l'exécution. Pas fan de la réa non plus, avec cette caméra hyper nerveuse. Je comprends que ce soit cohérent avec le propos global de l'histoire, mais perso, je reste sur ma faim. Ca donne juste un aspect "brouillon" visuellement.
L'idée en elle-même était chouette, mais l'exécution était à géométrie variable.
J'aurai pas dît mieux Lysandra.
J'ai l'impression, au vu de certains commentaires, que beaucoup n'ont pas compris qu'il s'agissait d'un remake du film de 87 ! Perso, pourtant fan inconditionnelle de Schwarzy, j'ai trouvé cette reprise vachement bien foutue et même limite encore mieux que le film de l'époque !
Oui en effet Laure, je me suis rendu compte après avoir écrit ma critique que ce film était en fait un remake. J'irais voir le film avec Schwarzenegger pour voir si c'est l'histoire le ou la réalisation qui m'ont posé problème ici. (Ou les deux). ^^