A Vérone, au Moyen Age. Une haine ancestrale oppose la famille des Montaigu à celle des Capulet. Toutes les occasions sont bonnes pour s'affronter et les attaques se multiplient. Les Capulet organisent un bal somptueux en l'honneur de leur fille Juliette, qui doit rencontrer son fiancé, le comte de Paris. Par bravade, Roméo, l'héritier des Montaigu, s'y invite avec ses cousins. Entre deux danses, il tombe en arrêt devant Juliette, dont la beauté adolescente l'éblouit. La révélation de son identité et de l'impossibilité de leur amour ne fera pas reculer le jeune homme, pas plus qu'elle ne dissuadera la jeune femme de donner son coeur au seul homme qu'elle n'ait pas le droit d'aimer...
Adapté du livre Roméo et Juliette de William Shakespeare
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Merci à whisperintherain qui a créé cette fiche
Le mot qui vient à l'esprit durant deux heures et encore longtemps après, serait "pureté". Les deux acteurs, pour commencer, semblent tout juste sortis de l'enfance et infiniment plus candides que le duo de 1996. Ils portent les costumes avec toute l'aisance du monde jusqu'à les rendre naturels et déclament les lignes originales sans les rendre pompeuses une seule seconde.
En voilà un point important à souligner, l'anglais ancien sonne parfaitement juste et ne fait qu'embellir les interprétations (par ailleurs excellentes pour des débutants).
Seul défaut -microscopique- de réalisation : les zooms brusques, saugrenus, d'une qualité de vieux téléphone portable.
Mais c'est sans doute, parmi les innombrables versions, ma favorite. De par sa fidélité à la pièce originale, la douceur des dialogues ou le minois d'Olivia Hussey.
Je finirai en pestant contre cette mélodie, "What is a youth", hantante, qui est jouée pendant le plus beau passage du film... d'une beauté sans nom.
Tout est magnifique dans cette adaptation de Roméo et Juliette par Zeffirelli: la mise en scène soignée, les décors et costumes somptueux, la fidélité à la pièce de Shakespeare et, bien sûr, comme le souligne Kyria, la spontanéité, la fraîcheur et la justesse des deux acteurs principaux, quasi inconnus à l'époque du film et dont la carrière ne reflète incompréhensiblement pas le talent. Musique merveilleuse - mais est-il besoin de le préciser ? - de Nino Rota