La police ne la prenant pas au sérieux, une femme décide de combattre elle-même un homme mystérieux qui la poursuit. (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
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Initialement prévu pour la télévision américaine, "Someone's Watching Me" dispose pourtant des qualités d'un bon thriller qui aurait mérité sa place au cinéma. D'inspiration Hitchcockienne, il nous fait suivre les mésaventures de Leigh Michaels, fraîchement débarquée à Los Angeles, qui va faire les frais d'un psychopathe pervers et meurtrier.
On retrouve deux ans avant "Halloween" certaines bases qui serviront pour le premier grand succès de Carpenter : une femme forte au premier plan, et un tueur obsédé par elle, qui la suit sans cesse, et qui est habillé... d'un bleu de travail !
Le personnage principal est absolument génial. Pour un film de 1978, il fait même figure d'avant garde puisqu'il s'agit non pas d'un homme baraqué qui n'a peur de rien, mais d'une femme qui affronte sa peur avec un brio (et peut-être une inconscience) assez fou. Le film nous dépeint un monde dans lequel certains hommes sont d'ailleurs de sacrés machos, des forceurs comme on dit aujourd'hui, et Leigh n'hésite pas à les éconduire avec tact et énergie. On est vraiment sur un portrait de femme émancipée et débrouillarde, à l'heure où la saga "Dirty Harry" dépeignait l'exact opposé. Il est dommage que l'actrice Lauren Hutton soit par contre aussi mauvaise, ou du moins inégale dans sa composition.
Carpenter oblige on retrouve des acteurs avec lesquels il a déjà travaillé (ou avec lesquels il retravaillera) : Charles Cypers de "Assault" et Adrienne Barbeau de "The Fog". Et bien évidemment, au niveau des thématiques, on a droit à l'enfermement (dans l'appartement de Leigh, sous la grille d'évacuation), et au tueur déshumanisé dont on ne voit le visage que quelques secondes à la toute fin.