Elles étaient mères, jeunes-filles, résistantes et communistes pour la plupart, des héroïnes anonymes oubliées de l'Histoire. Leur « crime » : avoir dit non à la barbarie nazie. Seul train de françaises, non-juives envoyé vers le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, le pays d'où l'on ne revient pas. 231 femmes déportée s un matin de Janvier 1943 par le convoi dit des « 31OOO », en référence au matricule qui sera tatoué sur leurs bras. Charlotte, Danielle, Christiane, Lucienne, Madeleine, Marie-Claude et Simone. Les prénoms ordinaires de femmes qui ont osé l'extraordinaire. Des femmes qui, décidées à résister, sont entrées à Auschwitz en chantant La Marseillaise. De ce voyage vers l'enfer, 49 sont revenues. Elles sont les survivantes d'un groupe qui voulait, plus que tout, rentrer pour raconter. Sans les femmes, la résistance intérieure n'aurait jamais pu exister. Elles étaient chefs de réseaux, agents de liaison, cachaient des clandestins, fabriquaient des explosifs... Et pourtant, elles ont été rapidement oubliées, l'Histoire n'ayant retenu que l'héroïsme des hommes. Certaines se sont mariées et ont donné la vie après avoir vu la mort. Marie-Claude est devenue l'une des premières femmes élue députée, Charlotte, elle, écrira la « bible », la mémoire du convoi. Toutes sont restées des militantes des femmes engagées et éprises de justice.
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