La secrète relation entre une star hollywoodienne et un garçon britannique, alors que la rédactrice en chef d'un tabloïd tente de détruire la vie de l'acteur. (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Non renseigné
Merci à coconut220396 qui a créé cette fiche
Xavier Dolan a cette manière de signer ses projets, d'y imposer un style si reconnaissable qu'il en devient compliqué de profiter d'un de ses films en oubliant la personne derrière la caméra.
Je peux pourtant dire que ce petit dernier est mon préféré de la (déjà) fameuse filmographie de Mr.Dolan, que ça soit pour son rythme divinement maîtrisé, tout en nuances ; pour son casting cinq étoiles savamment utilisé, ou pour ses plans composés avec maestria (on croirait assister à une exposition d'art où chaque toile a sa personnalité propre et très clairement définie).
Je pourrais sinon m'étaler en louanges sur ces premières minutes, sur ce générique d'ouverture formidable qui laisse bouche bée...
C'est donc un film légèrement autobiographique, un film d'amour aussi, puisque la relation mère-fils indissociable du cinéma de Dolan est une fois encore élevée au premier plan. Une très belle découverte, qui me conforte dans ma compatibilité avec le travail du prodige canadien.
Je ne comprends pas pourquoi Jacob Tremblay est en rôle secondaire ? Alors que Emily Hampshire ou Sarah Gadon sont en rôle principal...
Alors oui, on retrouve certaines des thématiques fétiches de Dolan, les rapports mère - fils (ici admirablement construits en miroir sur les duos Natalie Portman / Jacob Tremblay et Kit Harington / Susan Sarandon), l'homosexualité, l'intolérance et le besoin d'être compris... Mais il y aussi ici une réflexion sur le métier d'acteur et ses affres, les excès du showbiz qui détournent de soi. Dolan donne encore plus de profondeur à son scénario et les plans serrés sur les personnages qui font la caractéristique de son style alternent avec des visions plus panoramiques (comme les vues de New York à la verticale), comme si lui-même et le spectateur se donnaient plus de champ. Il n'y a en fait pas de personnages secondaires, tant chacun a son rôle à jouer: ainsi notamment de Jared Keeso, Chris Zylka et Thandie Newton. Mention spéciale tout de même à Kit Harington qui livre une performance éblouissante, Jacob Tremblay vraiment trop mignon et Susan Sarandon. Mais c'est faire injustice aux autres, notamment à l'impeccable Natalie Portman. Choix judicieux de musiques, jusqu'au générique de fin. Dolan a manifestement gagné en maturité et la maîtrise impressionnante dont il fait preuve est en passe d'en faire un des plus grands cinéastes de sa génération.
Perplexe quant à ce film. La performance est bonne mais je n'en vois pas le message délivré... Film ni mauvais ni bon.
Comme d’habitude nous avons droit à de l’imagerie, à de l’esthétique publicitaire...