Cherbourg, au mois de novembre 1957. Geneviève et sa mère tiennent un magasin de parapluies. La jeune fille est amoureuse de Guy, un jeune garagiste, au grand dam de sa maman qui préférerait la voir épouser Roland Cassard, un riche diamantaire. Appelé sous les drapeaux, Guy s'apprête à partir pour l'Algérie. La veille de son départ, Geneviève se donne à lui et lui jure de l'attendre. Mais les mois passent et les lettres du jeune soldat se font de plus en plus rares. Enceinte, désœuvrée, pressée par sa mère, Geneviève consent finalement, la mort dans l'âme, à épouser Roland. Dix-huit mois après son départ, Guy revient à Cherbourg, blessé à la jambe...
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Il faut reconnaître un grand travail visuel, mais ce film est très pénible à écouter. Je ne trouve absolument aucune beauté dans ces dialogues chantés.
Contrairement aux Demoiselles de Rochefort, les Parapluies de Cherbourg ont plutôt mal vieilli. Les dialogues chantés paraissent en effet assez décalés, d'autant qu'ils viennent souligner des échanges d'une grande trivialité (réparation d'une voiture entre autres...). Bref, mis à part le thème principal, on a connu Michel Legrand et Jacques Demy plus inspirés
Effectivement, ça a assez mal vieilli.
C'est super original, et ça a du être une claque en 64 d'avoir ces dialogues chantées. Il faut reconnaître que c'est assez génial justement d'avoir cette mise en scène pour des échanges dont on se fout royalement ! Malheureusement, c'est assez insupportable à suivre... Dommage !
La mise en scène a pris un coup de vieux pas possible. C'était déjà le cas pour "Les Demoiselles de Rochefort" mais avec son film précédent, celui-ci donc, Jacques Demy n'y va pas avec le dos de la main morte : les dialogues tous chantés sont tellement niais que c'en devient très vite insupportable, et le playback n'est pas du tout raccord avec les expressions et la gestuelle des acteurs. Les scènes sont la plupart du temps filmées quasiment d'un seul plan, donnant un rythme mou et le fait que l'intégralité du film soit du chant est assommant.
Énorme travail technique toutefois, cela a du être un très beau challenge pour toute l'équipe.
Je ne m'attendais pas à ça du tout.
Donc totalement surprise je ne savais pas que le film était entièrement chanté. Ce n'est pas ce que je préfère, à la limite un disney ça passe. A l'époque ça devait bien passer mais le voir dans les années 2000 je pense qu'il est trop tard ^^
C'était très beau :'(
Le film ne fait pas dans l'originalité folle ; niveau scénario on est sur du très basique. Cependant la beauté du film ne réside pas tant dans son propos que dans la façon dont il est réalisé.
En terme de comédie musicale, ça se place là. TOUS les dialogues du film sont chantés, il n'y a donc pas à proprement parler de "chanson", ou le film en est une entière de 90 minutes, qui enchaîne les thèmes magnifiques de Michel Legrand.
Ça donne au film une ambiance et un ton qui amplifie tout, dont le ressenti et le dramatique de l'ensemble, voilà pourquoi, même avec cette histoire somme toute assez gnan-gnan prise objectivement, je m'y suis fait prendre intensément.
De plus, pour une histoire d'amour, justement le fait que ce soit assez banal, finalement, change des comédies musicales américaines très distantes du spectateur et ridicules. Ici, ça se passe à la fin des années 50, dans un contexte de guerre d'Algérie, bref ça parle plus à un spectateur local.
Oui bon après certains peuvent trouver ça anachroniquement niais, dire que ça a vieilli, etc. Histoire de goûts. Mais bon, j'ai déjà admis que j'aimais les films musicaux.
Non mais y a Musical et Musical ! J'aime beaucoup les comédies musicales mais là tous ces dialogues chantés sont effectivement difficiles à suivre.