Un peu partout en France, Agnès a rencontré des glaneurs et glaneuses, récupereurs, ramasseurs et trouvailleurs. Par nécessite, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. On est loin des glaneuses d'autrefois qui ramassaient les épis de blé après la moisson. Patates, pommes et autres nourritures jetées, objets sans maître et pendule sans aiguilles, c'est la glanure de notre temps. Mais Agnès est aussi la glaneuse du titre et son documentaire est subjectif. (Source : Allociné)
Rôle principal
Non renseigné
Merci à Kendall qui a créé cette fiche
Varda c’est le corps de ma grand-mère dans la tête de Candide. Son cœur est tissé de filaments poétiques qu’elle démêle sous nos yeux, pliant la laideur de la dèche, comprimant les gros camions des autoroutes dans ses mains. Ses mains ridées qu’elle filme comme une patate. Sans condescendance ni mépris, Varda filme la France des glaneurs comme Rembrandt la peignait en son temps. Varda c’est le cinéma improvisé qui sublime l’humanité et qui n’écrase pas son spectateur. C’est populiste et c’est tant mieux.