Une lettre-film à Henri Storck, comme un hommage, où le jeune réalisateur Patric Jean retourne sur les lieux de son enfance et sur les traces de Storck et d'Ivens lorsqu'ils tournèrent "Misère au Borinage", en 1933. Faux candide, il découvre dans les quartiers les plus pauvres qu'il y a bien un héritage de la misère et que, de génération en génération et de taudis en taudis, une frange entière de la population reste hors circuit, larguée par la société avec une brutalité qui rappelle celle de 1933. Privées d'éducation et d'instruction, les générations se suivent et perdent jusqu'à leur capacité de revendiquer. À force d'être méprisés, ces laissés-pour-compte se méprisent eux-mêmes et souffrent en silence dans une violence de tous les jours. (Source : Point Culture)
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