Jett Rink et Bick Benedict convoitent la même femme, Leslie Lynnton, la fille d'une riche famille dans le pétrole de Virginie. Leslie épouse Bick qui devient le patron de Jett. Celui-ci décide alors de travailler pour son compte.
Adapté du roman "Géant" d'Edna Ferber
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Merci à lolo0202 qui a créé cette fiche
Que c'était long...
Je ne parviens pas à déterminer quels sont les éléments qui fonctionnent parfois si bien et ceux qui, à quelques détails près, font chavirer une production.
On a ici une oeuvre réunissant un trio phare du Golden Age, un budget décoiffant, des conditions de tournage romanesques... Et c'est un naufrage.
La volonté de créer un nouvel "Autant en emporte le vent" est si flagrante que la comparaison ne peut qu'être défavorable.
On a l'héroïne à la chevelure d'ébène et au caractère bien trempé, la relation tumultueuse et même le semblant de triangle amoureux ! Mais si les critères sont tous présents, même la longueur spectaculaire, on n'en retrouve ni l'élégance ni le sarcasme.
Ce souhait de construire la même atmosphère n'aura donc pas aidé le film -le troisième et dernier de James Dean, à se démarquer d'une kyrielle d'autres intrigues du genre.
Géant comme ces immenses étendues arides du Texas où s'élève cette demeure géante presque incongrue. Géant comme le casting (magnifique Liz Taylor). Géant comme le gouffre civilisationnel qui sépare la vieille aristocratie de la côte est et les nouveaux richesses du Middle West. Malgré tout l'ensemble manque un peu de souffle
A regarder l'ensemble du film, c'est quand même une merveilleuse fresque suivant des personnages sur toute leur vie. Le plaisir vient de les voir grandir et évoluer, de voir apparaître les enfants, les petits enfants... De voir le Texas changer aussi, entre deux époques.
Quand on voit les rapports compliqués entre Texans et Mexicains, je comprends mieux d'où vient le délire à la Trump de construire un mur entre deux pays.
Par contre, le début du film "cowboys" manque d'intérêt (par rapport à tout ce qui peut exister au rayon western) et n'est pas à la hauteur du reste. En plus, les images auraient besoin d'être restaurées.
Pour moi, c'est plutôt la partie de 2h00 à 3h30 "on brise les traditions" qui donne son piquant au film.
Une pépite quand même pour tous les amateurs de fresques familiales. :)
J'suis curieux de voir ce que donnerait le livre.
A noter aussi des répliques plutôt modernes sur la place des femmes et sur le racisme, l'égalité mexicain/américain, pour un film de 1956. Replacé dans le contexte de l'époque, ça devait sans doute être un peu provoc.