Helen Lyle est étudiante à l'université d'Illinois à Chicago et mariée à un professeur, Trevor. Avec son amie Bernadette, elles rédigent une thèse sur les légendes urbaines et les croyances populaires. Au cours de ses investigations, elle est interpellée par une histoire récurrente, celle du mythique Candyman qui terrorise les habitants du quartier défavorisé de Cabrini Green depuis des décennies, assassinant des femmes et des enfants principalement. Helen sentant qu'elle tient là l'occasion rêvée de pimenter son travail, convainc Bernadette d'aller enquêter sur les lieux mêmes des crimes, dans la cité sordide de Cabrini Green, un ghetto noir livré aux gangs et à la misère.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
C'est super, c'est triste et prenant.
Un très bon slasher, beaucoup plus psychologique qu'à l'accoutumée dans ce genre.
Plusieurs points m'ont toutefois déçu. Cette volonté de toujours avoir ces meurtres en hors champ d'abord. Ensuite, le traitement de certains thèmes beaucoup trop légers : on sent qu'ils veulent instaurer un truc du type [spoiler] descente aux enfers pour Helen quand elle sort à son mari qu'il était tout ce qu'il lui restait. Ce thème trouve son aboutissement quand, lorsqu'elle est enterrée, au final tout le quartier vient à son enterrement. [/spoiler] Mais c'est clairement survolé, et pas mal de choses sont un peu comme ça. Enfin, le jeu de l'actrice jouant [spoiler] l'amante [/spoiler] de Trevor. On la voit assez peu à l'écran, et voir de mauvais acteurs dans des slashers c'est pas spécialement rare, mais là on tient une pointure, réellement.
Mais j'ai malgré tout beaucoup aimé ce côté horreur beaucoup plus psychologique, avec une ambiance vraiment très réussie (notamment grâce à une excellente BO), quelques scènes d'anthologie et une intrigue classique mais plutôt bien ficelée.
Initialement découvert il y a tellement longtemps, je ne me souvenais plus du tout de Candyman, et à l'époque, je n'avais surtout pas du tout capté la portée sociale derrière le film d'horreur.
Une réalisation propre, une musique absolument géniale, et une plongée dans le mystère savamment distillée font de ce premier film de la franchise une vraie réussite. L'antagoniste n'est pas un simple taré, il a une vraie histoire et une motivation qui va puiser ses racines très profondément. En résulte une histoire solide et un aspect psychologique très prenant.
L'opposition clivante entre les deux Amériques, la moderne et celle du 19é sicèle, et évidemment la riche et la pauvre, ont un impact qui nous parle toujours autant presque 30 ans plus tard.
Je rejoins l'avis de Kiparte sur tout son commentaire et surtout sur le jeu d'actrice absolument immonde de l'étudiante qu'on voit à trois reprises dans le film... C'est à la limite de l'absurde.