Parce que leur parents demandent à Minoru et Isamu, qui veulent absolument avoir un poste de télévision comme leur voisin, de se taire, ils les prennent au mot et décident de mener une grève de la parole. Cela ne manque pas de provoquer une querelle de voisinage devant ces enfants qui ne disent même plus bonjour. Ils finissent par faire l'école buissonnière. Retrouvés, ils sont ramenés à la maison où ils découvrent un poste de télévision flambant neuf !
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Merci à Ubik qui a créé cette fiche
Un plot simple, des gosses qui veulent une télé. Un moyen simple de montré le Japon moderne naissant. Le film à un ton léger et dure le temps qu'il faut. L'esthétique des champs contre champs ou encore la composition des cadres rend le tout assez beaux.
Ozu n'avait décidément pas son pareil pour sonder la société japonaise d'après guerre dans son côté le plus ordinaire, voire médiocre. Sous le ton de la badinerie (et la partition espiègle de Mayuzumi), il distille dans cet Ohayō une philosophie du quotidien et érafle au passage les convenances etriquées et les petites bassesses dans un entre-soi bien pensant presque autant physique que psychologique et sociologique. La mutinerie des gamins, assez formidables de naturel, et les commérages des mères apportent une touche d'humour à cette comédie légère.