Un bidonville romain avec vue sur la coupole de Saint-Pierre.
Giacinto, le patriarche, vit avec les vingt membres de sa famille dans une bicoque de bois qui tient à peine debout.
Il veille souvent, fusil en main, sur son magot, un million de lires qu'il a touchées comme indemnité après voir perdu un œil.
Chacun convoite le trésor et cherche à s'en emparer.
Les rixes se suivent, tout comme les accouplements plus ou moins réguliers, dans la terrible promiscuité qui réunit la famille.
Un jour, Giacinto ramène une prostituée monstrueusement obèse dans le lit conjugal et déclare qu'elle n'en bougera plus. C'en est trop pour l'épouse outragée, qui réunit un conseil de famille et fait statuer qu'il est temps que Giacinto meure, d'autant que le malotru est en train de dilapider son pactole pour les beaux yeux du monstre...
(Source : Arte)
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Dora, l'une des belles-filles de Giacinto et Matilde Mazzatella
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Maria Libera, l'une des petites-filles de Giacinto et Matilde Mazzatella
Rôle tertiaire
Petit rôle
Vittoriano, l'un des petits-fils de Giacinto et Matilde Mazzatella
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à bebeceltik qui a créé cette fiche
Ettore Scola propose ici une fresque des péchés propres à l'Homme, notamment l'avarice et la luxure. Cette histoire, teintée par un schéma de répétition, se retrouve bouleversée. Un événement engage les protagonistes à vouloir couper la boucle. L'amour est-il un remède face au vice ? Cela suffit-il pour régler l'avarice du père ?
Ce film est un véritable plaidoyer contre la société de consommation, contre la misère, contre l'homophobie, contre la transphobie, contre l'inceste, contre l'abus sexuel et le viol, contre la violence extrême dont font preuve les différents protagonistes. Le réalisateur dépose à nos yeux un véritable bidonville en marge de la ville de Rome et de la société. C'est un monde parallèle.
Je n'en dis pas plus sinon je vais en dire trop.
Très très bon film dont les acteurs incarnent leur rôle à la perfection, dont la photographie et la mise en scène sont époustouflantes et dont la musique est à l'image de ce joyeux bordel.
Des dialogues comme ça en 2023 c'est complétement interdis ^^