Le film, classique du cinéma italien, est un genre de huis clos en plein air entre les deux protagonistes. Au cours de leur déambulation dans Venise, ils parlent. Les premières minutes nous laissent penser qu’il va s’agir d’un conflit, d’un combat, d’un affrontement. En effet, le film reprend les codes du duel de western au cours de la scène dans la gare ; les retrouvailles d’un couple séparé depuis sept ans. Ils se racontent leur dernières nouvelles, ils parlent du divorce, de la garde de leur fils, ils reviennent sur leur relation, sur ce qu’ils ressentent, et des souvenirs refont surface. Ce couple nous renvoie à mon avis à celui de la trilogie des Before de Richard Linklater. Il s’agit d’un couple qui parle, qui questionne, à propos de ce qui les unit, de la complexité des relations amoureuses. Ils explorent les questions du mariage, de la fidélité, du désir, de l’amour, de la mort. Les engueulades du film font selon moi partie des plus belles engueulades de l’histoire du cinéma. C’est un pari difficile de mettre en scène un homme et une femme au caractère sanguin l’un comme l’autre, qui se sont aimés (peut-être s’aiment-ils encore ?) avec des ressentiments accumulés durant plusieurs années. Malgré la difficulté, les mots comme l’interprétation sonnent toujours juste. C’est impressionnant de finesse. Ils sont beaux, ils sont drôles, ils sont adorables.
La photographie est très belle. La musique est magnifique. Les costumes sont hyper stylés. Vive les années 70. Le kitsch comme on l’aime. Et surtout, les acteurs sont absolument divins. Il n’y a qu’à se laisser emporter par la poésie de la relation de ces deux êtres.
Le film, classique du cinéma italien, est un genre de huis clos en plein air entre les deux protagonistes. Au cours de leur déambulation dans Venise, ils parlent. Les premières minutes nous laissent penser qu’il va s’agir d’un conflit, d’un combat, d’un affrontement. En effet, le film reprend les codes du duel de western au cours de la scène dans la gare ; les retrouvailles d’un couple séparé depuis sept ans. Ils se racontent leur dernières nouvelles, ils parlent du divorce, de la garde de leur fils, ils reviennent sur leur relation, sur ce qu’ils ressentent, et des souvenirs refont surface. Ce couple nous renvoie à mon avis à celui de la trilogie des Before de Richard Linklater. Il s’agit d’un couple qui parle, qui questionne, à propos de ce qui les unit, de la complexité des relations amoureuses. Ils explorent les questions du mariage, de la fidélité, du désir, de l’amour, de la mort. Les engueulades du film font selon moi partie des plus belles engueulades de l’histoire du cinéma. C’est un pari difficile de mettre en scène un homme et une femme au caractère sanguin l’un comme l’autre, qui se sont aimés (peut-être s’aiment-ils encore ?) avec des ressentiments accumulés durant plusieurs années. Malgré la difficulté, les mots comme l’interprétation sonnent toujours juste. C’est impressionnant de finesse. Ils sont beaux, ils sont drôles, ils sont adorables.
La photographie est très belle. La musique est magnifique. Les costumes sont hyper stylés. Vive les années 70. Le kitsch comme on l’aime. Et surtout, les acteurs sont absolument divins. Il n’y a qu’à se laisser emporter par la poésie de la relation de ces deux êtres.