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sbore a dit (08 Mai 2019 à 04:55)
Des choses intéressantes dans ce Ku'damm 56. D'abord l'omniprésence des anciens nazis recyclés à tous les niveaux de la société allemande d'après-guerre (ici à l'hôpital, dans l'industrie et dans la magistrature - en réalité absolument partout à commencer par la police et dans l'armée en reconstruction sous patronage américain), soit exactement le contraire de ce qui était présenté aux opinions occidentales de l'époque sous le vocable trompeur de dénazification. Également, guerre froide oblige, la ré-interdiction par les autorités ouest-allemandes du KPD, le parti communiste allemand, et l'arrestation de ses leaders, 20 ans après que les nazis aient fait exactement la même chose. En revanche rien sur ce qui se passe réellement à l'Est puisque toute l'action des 3 épisodes (re-découpés en 6 par Arte) se déroule à l'été '56 alors que l'insurrection de Budapest démarre 2 mois plus tard (23 octobre). Mais le tout est fortement assaisonné à l'eau de rose (voire à la guimauve) et au rock'n'roll, ce qui dénature quelque peu la critique sociale et l'indignation. J'ai quand même beaucoup aimé. Les filles sont charmantes (et particulièrement nunuches) et la mère psychorigide obsédée par le 'comme il faut' et le 'qu'en-dira-t-on' est tout à fait géniale dans son rôle comique.
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sbore a dit (08 Mai 2019 à 04:53)
J'ai bien aimé cette série passée la surprise de ne rien y trouver d'historique (un comble pour une production History Channel). Pour l'Histoire avec un grand H on se rabattra sur les Rois Maudits (la première version avec Jean Piat) qui malheureusement a pas mal vieilli. Mais pour l'aventure, les costumes et les quelques bagarres, on est ici pas mal servi et l'on passe un assez bon moment avec en plus quelques scènes assez gores.
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sbore a dit (08 Mai 2019 à 04:49)
Attention ! Produit fortement addictif ! Si vous entamez la série et disposez de l'ensemble des épisodes, vous aurez beaucoup de mal à ne pas tout avaler d'une traite. Évitez donc de commencer un soir si vous avez un rendez-vous important tôt le lendemain matin. Si vous ne disposez pas de l'ensemble des épisodes, aïe aïe aïe, manque garanti.
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sbore a dit (06 Mai 2019 à 22:40)
Jour Polaire ou les tribulations d'une fliquette beure (française) au pays des lapons. Ce scénario démarre d'une façon fort improbable et pourtant j'en suis à l'épisode 4 et l'intérêt ne faiblit pas, bien au contraire. Les scénaristes et la réalisation font montre d'une totale maîtrise dans l'art du cliffhanger. Du coup on passe allègrement sur les quelques incohérences et on reste scotché à l'écran en se demandant où tout cela va bien pouvoir nous mener. Si la chute est à l'aune du déroulement de l'intrigue, nous auront eu droit à un véritable bijou de série policière.
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sbore a dit (06 Mai 2019 à 22:38)
A la fin du 8ème et dernier épisode je confirme ma première impression: petit bijou de série policière.
J'ai appris entretemps que Jour Polaire a été écrit et réalisé par les auteurs de Bron Broen (The Bridge) et ceci explique sans doute cela.
sbore a dit (06 Mai 2019 à 22:36)
Excellente saison 2. Trop courte.
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sbore a dit (06 Mai 2019 à 22:35)
On aimera le cadre (historique), les costumes, les décors. On aimera moins le manichéisme excessif, les gentils très gentils, les méchants très méchants et sans autre motivation que de satisfaire leurs mauvais penchants. Quant à la misandrie affichée/assumée, toutes les femmes sont braves et bonnes - jusqu'aux empoisonneuses qui sont amplement absoutes et justifiées, si ce n'est glorifiées -, tous les hommes sont soit des bêtes lubriques, soit des brutes avides, soit de lâches hypocrites, soit des alcoolos abrutis - comme dans la vraie vie diraient certain(e)s -, chacun(e) appréciera. Bref, la série idéale pour Jacqueline Sauvage. Tout cela est bel et bien mais malheureusement la fin de saison ne résout rien et nous laisse précisément sur notre faim. Donc vivement la saison 2.
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sbore a dit (06 Mai 2019 à 22:30)
La saison 4 commence bien dans la lignée des précédentes, sur un rythme endiablé, mais s'essouffle quelque peu aux 2/3. Le crossover avec Scandal (à partir de l'épisode 12) non seulement n'apporte absolument rien à l'histoire mais semble même avoir été préjudiciable à l'inspiration des scénaristes. Dommage. Espérons que cette excellente série retrouvera ses marques pour la saison 5.
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sbore a dit (06 Mai 2019 à 22:22)
Cinquième saison (un petit résumé des saisons précédentes n'aurait pas été inutile au début) dense et touffue mais sans grand intérêt et surtout de moins en moins crédible. Le Francis Underwood (Keyser Söze devenu président US) qu'a tout prévu parait beaucoup moins machiavélique que ridicule et invraisemblable. Reste bien sûr la sculpturale Robin Wright (Claire Underwood) qui dégage grave.
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sbore a dit (06 Mai 2019 à 01:12)
Ça s'arrange un peu au fur et à mesure que l'on pénètre plus avant dans l'intrigue mais tout cela reste bien poussif et laborieux. La saison 6 est sans conteste la moins bonne de cette série qui commence sérieusement à s'essouffler. L'ultime épisode laisse néanmoins présager une suite qui devrait logiquement se dérouler également aux E.U.
Je commence aussi à sérieusement me lasser des 3 ou 4 mimiques qui font tout le jeu d'acteur de notre héroïne léonine, Claire Danes, pourtant nominée quasiment chaque année pour les Emmy ou les Golden Globes alors qu'à l'opposé Rupert Friend, tout à fait exceptionnel dans son interprètation de Peter Quinn, n'a été nominé qu'une fois aux Emmy Award (en 2013 je crois) et n'a jamais rien obtenu.