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sbore a dit (29 Mai 2019 à 08:32)
On est un poil au dessous de la première saison parce qu'il n'y a plus l'effet de surprise mais quel régal quand même que cette saison 2 ! Binge watcher compulsif, je me suis fait avoir en pensant que comme pour la saison 1 il n'y a avait que 6 épisodes. Alors devoir attendre une semaine à chaque fois pour regarder les 2 derniers épisodes, ça a vraiment été insupportable. Pour ce type de série, l'inaccessibilité de l'ensemble des épisodes et l'attente forcée devraient être fermement condamnées par la 'Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels'.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (25 Mai 2019 à 21:21)
Excellente série d'espionnage bien jouée (c'est si rare dans les séries françaises). Un Homeland français ? A suivre.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (23 Mai 2019 à 21:22)
De belles images mais quel embrouillamini et quel ennui !
Les scénaristes devraient méditer cette sentence de Boileau : « Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement ».
Comme pour la saison 1, attention à la scène post-générique.
sbore a dit (22 Mai 2019 à 10:04)
@Samhain Historiquement non ! ces 2 séries n'ont pas raison. Y eut-il un seul Noir mousquetaire du Roi de France ?
Le premier français de couleur à devenir célèbre fut une femme, Soeur Louise Marie-Thérèse (1664-1732), alias Marie-Anne de France, alias la Mauresse de Moret et probablement fille des amours autant adultérines que passagères de Marie-Thérèse d'Autriche et de son page africain Nabo.
Le second français semble être Joseph Boulogne, dit Le Chevalier de Saint-Georges (1745-1799), compositeur et musicien français originaire de Guadeloupe. Il fut aussi remarqué par ses qualités de maitres d'armes et malgré le fait qu'une rue de Paris ait été baptisée à son nom, il reste assez peu connu...
Le troisième personnage de couleur de l'Histoire de France semble bien être Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, dit 'le Général Dumas' (1762-1806), père de notre Alexandre Dumas (père), auteur des Trois Mousquetaires, et grand-père d'Alexandre Dumas (fils), l'auteur de La Dame aux Camélias.
Bref, on ne trouve pas un Noir dans l'Histoire de France avant l'avènement du commerce triangulaire durant la seconde moitié du XVIIe siècle et on ne doit pas en trouver un seul en Europe chrétienne avant 1441, lorsque des navigateurs portugais ramènent les premiers esclaves nègres au Portugal.
Ce qui ne signifie pas pour autant qu'autrefois, la population européenne était ethniquement homogène. Elle ne l'a sans doute jamais été. Et au sein des populations 'blanches' (dont je vous le rappelle font partie les Nord-Africains) on trouve de nombreux groupes ethniques dont au moins 13 rien qu'en Europe.
En outre le multiculturalisme n'est pas le multiethnisme. A l'époque des Trois Mousquetaires, les paysans franciliens et provençaux ne se comprennent pas, ils ne parlent pas la même langue alors qu'ils appartiennent au même groupe ethnique Nord et Ouest Européen. Le Breton lui ne comprend ni l'un ni l'autre (et vice versa) mais en plus de la différence culturelle, il est aussi génétiquement/ethniquement rattaché au groupe celtique (Bretons, Écossais, Irlandais et Gallois). La France est multiculturelle depuis qu'il y a une France et l'Europe l'est encore plus.
A l'époque des Trois Mousquetaires, ce sont surtout les questions religieuses qui forgent les identités, l'ethnocentrisme n'apparaissant que dans la seconde moitié du XIXe siècle avec l'apparition des théories racialistes visant à légitimer l'entreprise coloniale. Et jusqu'à la Limpezza de Sangre chère aux Espagnols qui fait référence à l'ancienneté dans la foi chrétienne (concept de 'vieux chrétien') par opposition aux Conversos d'ascendance juive ou musulmane, récemment convertis de force et dont la foi paraissait peu sincère.
Bref, je ne sais pas où vous ont mené vos 5 minutes de recherche, mais quand vous écrivez que "Ces deux séries ont raison, fiction ou pas" et que "une représentation 100% blanche de l'Europe à ces époques serait l'erreur", je me dis que vous pourriez y consacrer 5 minutes de recherche supplémentaires.
Bien cordialement
sbore a dit (22 Mai 2019 à 08:04)
Bon scénario servi par des acteurs aux performances très inégales (du très bon au très mauvais) et une mise en scène sans originalité. Mais l'intrigue se déploie peu à peu, chaque épisode apporte son lot de révélations et je ne me suis pas ennuyé. Heureux de n'avoir pas été le seul à éprouver quelque confusion à cause de la profusion des personnages. Un ou deux couples dans ce chalet sont en trop.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (11 Mai 2019 à 22:38)
Série plutôt sympathique mais qui n'a malheureusement pas fait long feu.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (11 Mai 2019 à 22:37)
Wycliffe ou le moins charismatique des policiers d'outre-manche. A croire que l'expression pince-sans-rire a été toute exprès inventée pour le superintendant Wycliffe. En revanche, il y a pas mal d'extérieurs et cela donne, à l'instar de Poldark, une furieuse envie de visiter la Cornouailles. Et la qualité des scenarii monte en gamme à compter de la saison 3.
sbore a dit (11 Mai 2019 à 22:36)
Pour une fois que Peter Kosminsky ne se commet pas à une œuvre de propagande (comme The Promise, Les Graines de la Colère ou The State), je peux enfin apprécier. Pourquoi n'y a -t-il que les anglo-canadiens (Frontier, Gunpowder, Jamestown, Outlander, Pillars of the Earth, Poldark, The Borgia, The Great Fire, The Hollow Crown, The Last Kingdom, The Mill, The Musketeers, The Tudors, The Virgin Queen, The White Queen/Princess, Victoria, War & Peace, World without End, Vikings pour les plus récentes) qui excellent à revisiter l'Histoire quand les américains se perdent dans l'Entertainment et que nous (à part C+ pour Borgia et Versailles) nous vautrons dans la médiocrité (Inquisitio, La Commanderie, L'Épervier, Nicolas Le Floch) ?
Quant à la vision historique, elle est conforme à l'œuvre de Mantel et donc à l'opposé de celle de la série The Tudor. On nous présente un Thomas More catholique fanatique, adepte de la torture et des bûchers (comme le sera 'Bloody' Mary Tudor au règne suivant), ce qui, bien qu'étant la position officiel du gouvernement anglais jusqu'à l'émancipation des catholiques en 1829, est très loin d'être prouvé (à partir du moment où More succède à Wolsey comme chancelier et qu'il a pour tâche de faire appliquer la justice, on n'est sûr 'que' de 3 exécutions capitales ayant trait à la religion, soit exactement le nombre d'exécutions capitales sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing - cela fait-il de VGE un fanatique assoiffé de sang ?) alors même que dans son ouvrage Utopia il indique que l'unité religieuse indispensable à sa société idéale a été obtenue par la persuasion et en dernier recours par l'exil des irréductibles. Quant à Thomas Cromwell, à l'opposé du carriériste arriviste et fanatique protestant de The Tudor, sa qualité principale est ici la loyauté. Loyauté envers son pays et son roi, mais également et jusqu'au bout envers le Cardinal Wolsey (son premier maître dont pourtant il ne partage pas la foi) et qu'il vengera. Il faut bien tout le talent de Mantel pour nous faire gober pareilles fadaises mais heureusement pour ses lecteurs, de talent il ne manque pas. Henry VIII, principal personnage de The Tudor est ici un second rôle plutôt insignifiant. Il n'y a que sur la pauvre Ann Boleyn que les 2 séries se rejoignent en nous dépeignant une intrigante calculatrice, manipulatrice, capricieuse et colérique, sans prendre parti sur sa culpabilité. Ce qui est tout de même un comble puisque depuis l'orée du XXème siècle il n'y eut qu'un seul historien à la juger coupable (que ne ferait-on pas pour faire parler de soi ?).
Quoiqu'il en soit, cette mini-série est une très belle réussite, à voir absolument pour tous les passionnés d'Histoire.
sbore a dit (11 Mai 2019 à 22:31)
Série assez inégale au gré des saisons. Mais à voir ne fut-ce que pour l'atmosphère oppressante (parfois plus proche d'un film d'épouvante que d'un thriller). En tout cas c'est bien fait et bien interprété (ils sont forts ces anglais).
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (11 Mai 2019 à 22:28)
Déjà je ne comprends pas le titre de la série. Si une âme charitable peut m'éclairer...
Ensuite la série se laisse regarder mais je ne peux pas dire que cela m'ait passionné. J'ai été perturbé par de trop nombreux flash backs, qui n'ont souvent pas de raison d'être, et qu'il n'est pas toujours aisé de savoir à quelle époque on se situe. Je ne veux pas spoiler mais ceux qui auront vu la série comprendront : je veux bien quelque flash backs quand ils ont traits avec l'intrigue en elle-même, à savoir la disparition de Yaeli. Mais pour ce qui concerne les rapports entre les personnages, il n'y avait point besoin de tant en faire puisqu'on est tout de même très loin de Dostoïevski. When Heroes Fly (comprend toujours pas ce titre) n'est pas Hatufim, loin de là.