Metal Gear Solid: Peace Walker est un jeu vidéo d'action / infiltration développé par le studio Kojima Productions sorti en 2010 sur PlayStation Portable, remastérisé HD en 2012 sur Playstation 3 et Xbox 360.rnrnComme le jeu est disponible sur PlayStation Network, alors par rétro-compatibilité PS Vita-PSP, il est jouable sur PlayStation Vita.rnrnScénariornrnLe jeu se déroule en 1974, L'action se situe au Costa Rica, avec Big Boss comme protagoniste. Lorsqu'une force militaire inconnue fait passer des ogives nucléaires non autorisées au Costa Rica, la nation sans armée doit se tourner vers l'armée mercenaire de Big Boss, qui donnera un jour naissance à Outer Heaven. Pour ce faire, une utilisation du célèbre Metal Gear est indispensable, ceci permettra de mettre le monde au pieds des occupants cubains.rnrnSource : wikipedia
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Initialement développé sur PSP, Peace Walker ne s’inscrit pas dans la continuité de Metal Gear Solid 4 mais pose ses valises milieu des années 70, quelques temps après les événements narrés dans le troisième opus. Désireux de changer l’orientation de la série, voyons voir si cet épisode un peu différent fait honneur à la franchise !
Version Playstation 3 30 h de jeuAutant me confesser sans tarder : dubitatif à l’idée d’un Metal Gear sur console portable, cause de mon expérience déplaisante avec Portable Ops et sa jouabilité capricieuse, j’avais à l’époque fait l’impasse sur ce titre. La compilation Legacy Collection permettant de bénéficier d’un lifting HD et, surtout, d’un pad Playstation 3, j’espère que le gameplay réajusté du titre saura me convaincre. Parlons-en justement.
Prévu pour des courtes sessions de jeu, Metal Gear Solid : Peace Walker se décompose en une multitude de missions, secondaires et principales, entrecoupées de cinématiques faisant avancer le scénario. Un format haché qui déstabilise un peu, le temps de s’acclimater à la recette proposée ici. On retrouve d’abord les bases de la série, mariage équilibré d’action/infiltration, sans atteindre la profondeur d’un Metal Gear Solid 3 ou 4 évidemment. Les missions sont courtes et s’enchaînent avec plaisir, mais ne laisseront pas un souvenir impérissable.
Suite aux événements tragiques de Metal Gear Solid 3, Big Boss a fondé l’organisation « Soldats sans Frontières » et loue ses services aux plus offrants, sous réserve d’une idéologie commune bien sur. Ceci nous amènera à défendre les révolutionnaires persécutés du Costa Rica, victimes collatérales du conflit Américano-Russe. Une trame intéressante qui surfe allègrement sur la thématique nucléaire de la guerre froide, même si l’intégration dans la chronologie de la série semble un peu forcée… Mais revenons au gameplay et fermons cet aparté scénaristique. Durant les missions il sera possible, nécessaire même, de recruter les soldats hors d’état de nuire et de les rapatrier vers votre base. Ces hommes, aux caractéristiques spécifiques, doivent ensuite être affectés à une unité propre : combattants, chercheurs ou médecins, approvisionnement et renseignement. Toujours en se basant sur les forces et faiblesses de chacun. Certains plus hostiles que d’autres passeront d’abord par la case prison, et votre infirmerie traitera les valeureux blessés au combat. Car, si n’importe quel homme peut être sélectionné pour une mission secondaire (voir principale), vous pouvez en parallèle envoyer des unités remplir des missions OPS dont seul le résultat vous sera communiqué. L’intérêt ? En sus des récompenses, vos troupes gagneront alors de l’expérience et monteront en puissance. Il faudra également veiller au bon développement des équipements, acquérir des véhicules de combat pour faciliter les missions OPS, construire votre propre Metal Gear, etc…
Après chaque mission un petit détour par la base est donc conseillé, afin de gérer le personnel et de faire le point avant de repartir sur le terrain. Le résultat se révèle addictif au possible et on se surprend à accorder une importance vitale au développement de son armée ! L’équilibre n’est pas parfait mais l’alchimie fonctionne, d’autant que l’ergonomie sur Playstation 3 apporte un confort supplémentaire. A condition d’accepter cette nouvelle orientation, vous découvrirez alors un gameplay solide et fichtrement efficace. Sans transition, soulignons la généreuse durée de vie du titre qui nécessite à minima une trentaine d’heures pour en faire le tour correctement et accéder à la vraie fin. Les acharnés du ranking ou les amateurs de coop pourront de surcroît aisément rallonger cette estimation.
Techniquement, notre mouture HD s’en tire assez bien pour un portage PSP : les textures ne jurent pas trop, les environnements sont relativement détaillés et l’animation reste convaincante. Les cinématiques utilisent le même design que les films d’animation Metal Gear Solid : Digital Graphic Novel, et se présentent sous forme de bandes dessinées interactives au rendu très particulier. Impressionnante sur son support d’origine, la réalisation désormais passable ne desservira en aucun cas le plaisir de jeu.
La bande son n’est pas en reste et propose des compositions de qualité couplées à un doublage VO encore une fois d’excellente facture. Malgré tout, Peace Walker ne dégage pas une ambiance aussi prenante que ses aînés, puisque le découpage en petites missions nuit clairement à l’immersion dans l’intrigue. La taille limitée des niveaux et la linéarité des environnements n’aident pas non plus, et si les territoires du Costa Rica rappellent sensiblement la flore hostile de MGS 3, l’atmosphère manque un peu de personnalité par rapport au dit modèle.
Metal Gear Solid : Peace Walker HD n’a clairement pas l’envergure des opus principaux de la saga, notamment à cause de sa narration morcelée et de ses possibilités d’infiltration restreintes par le support d’origine. Mais le gameplay a su puiser son essence ailleurs en proposant une approche bien différente. Un peu déstabilisante aux premiers abords, la recette fonctionne et les heures s’enchaînent avec plaisir. Un excellent titre et une agréable surprise.
Peace Walker et moi, c’est une histoire qui se passe en deux temps, séparés par des années de silence Codec. La première partie de cette histoire se déroule en 2012, très peu de temps après avoir terminé Metal Gear Solid 3 : Snake Eater. C’est donc encore tout retourné par cet épisode fondamental, que je décidais d’attaquer sa suite directe. Bien mal m’en pris. Alors que je m’attendais à retrouver une puissance aussi phénoménale qu’avec MGS3, je découvrais un jeu diamétralement différent qui n’accrocha pas avec moi. Je décidais de laisser l’aventure entre parenthèses, le temps d’oublier (comme si c’était possible) la mise en scène géniale de Snake Eater.
Version Playstation 3 39 h de jeuL’acte 2 n’intervient qu’en 2018, après avoir vomi suite aux teasers et autres beta de Metal Gear Survive. Il fallait que je retrouve le Snake endormi dans les tréfonds de ma mémoire. Non sans avoir oublié ma précédente expérience, je lançais pour la deuxième fois Peace Walker, et cette fois-ci, le coup de foudre fut immédiat.
On retrouve Snake, pardon, The Boss, en 1974. Désormais apatride et fondateur avec son pote Kaz, de Militaires Sans Frontières (en français dans le texte), une sorte d’État-nation composée de mercenaires qui vendent leurs services aux pays démunis, dont les locaux se trouvent sur une plate forme off-shore dans les Caraïbes. La Guerre Froide fait rage, les deux blocs rivalisent de sournoiseries pour prendre le dessus, et c’est dans ce contexte que Zadhornov, un professeur Costa-ricain (quoi, c’est pas latino comme nom ?) et sa petite protégée, Paz, viennent clamer l’aide de MSF pour libérer leur pays, en proie aux milices armées sponsorisées par la CIA.
Sans vouloir faire une redite de ce que mon cher et estimé Franz26, parangon de la pognade et Chevalier émérite de la saucissonnade, a rédigé ci dessus, l’aventure sera décomposée en une multitude de missions courtes, lors desquelles l’infiltration accompagnée de votre pistolet tranquillisant, seront vos meilleures amies. Chaque ennemi ou prisonnier rencontré pourra, et même DEVRA être capturé puis envoyé vers votre Mother Base, où il sera affecté à une équipe en fonction de ses capacités : combattant, technicien, cuistot, infirmier, ou agent du renseignement. Sur la base, vous pourrez gagner des points PIM (rien à voir avec les gâteaux) avec vos combattants, ces points devant ensuite être dépensés par les équipes techniques et de renseignement pour la création d’armes et/ou d’équipement. Les cuistots s’enquièreront quant à eux du bien être général de vos troupes, et les infirmiers s’affaireront à rafistoler vos combattants partis en mission extérieure pour augmenter leur rendement en points PIM. Un système de gestion qui n’est pas sans rappeler celui des Assassin’s Creed depuis l’épisode Brotherhood.
Les missions principales sont plutôt variées grâce à des environnements divers : jungle, ruines, villages, bases souterraines… Classique dans la Saga, mais toujours avec ce soin infini apporté au level-design. Beaucoup de boss viendront rythmer l’aventure, et eux aussi peuvent (DOIVENT) être capturés et envoyés vers la Mother Base. Les blindés, chars d’assaut, hélicos seront des atouts formidables sur les missions extérieures et rendront la tâche plus aisée à vos combattants. On retrouvera également parmi les boss les précurseurs des Metal Gear, pilotés par une IA dont il faudra voler un maximum de composants afin de fabriquer votre propre ordinateur intelligent et in-fine votre propre Metal Gear. Exit donc les personnages emblématiques qui font habituellement figures de boss, ici ce sont tous des machines !
Peace Walker propose également son lot de missions optionnelles, qui se révèlent d’une importance capitale pour l’amélioration de votre équipement. Nombreuses, elles sont aussi l’occasion de se frotter à des boss très coriaces lors de combats complètement injustes et difficiles. Au menu, on aura aussi l’occasion de se taper une adolescente après l’avoir complimentée et prise en photo…
Côté scénario, Kojima ne s’est pas laissé aller. On a certes beaucoup moins de kilomètres de dialogues, et les cinématiques font toutes moins d’une minute, mais les cut-scènes en mode BD interactives sont prenantes et regorgent d’informations sur The Boss et son histoire. Un petit plus non négligeable avant d’attaquer MGS5. On notera aussi les easter-eggs, légion dans la saga et toujours aussi bien amenés ici, qui décrocheront autant de rires que les gags loufoques et autres situations barrées qui atterrissent sans prévenir.
Un épisode qui se révèle au final extrêmement complet et qui pourrait demander beaucoup plus de 30 heures pour être complété à 100 %, et qui est loin d’être une bête succession de missions sans intérêt. C’est un Metal Gear différent, moins ambitieux que ses grands ou petits frères, mais un indispensable pour les fans de la saga.