Loulou, belle, capricieuse, insouciante et innocemment perverse, est une créature qui ne vit que pour l'amour. Elle joue dans une revue que commandite son amant, Ludwig Schön, un puissant magnat de la presse et du music-hall fiancé à la fille du ministre de l'intérieur. Au soir de la première, Loulou oblige Ludwig à rompre. Elle se fait épouser par Schön, mais le soir des noces, il la surprend dans sa chambre en situation équivoque. Furieux il veut l'obliger à se suicider, mais dans la lutte, c'est lui qui est tué par accident. Accusée de meurtre, Loulou parvient à s'enfuir...
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
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Pour le charme incandescent et quasi magnétique de Louise Brooks bien entendu. Tantôt ensorceleuse frivole un rien perverse, tantôt meneuse de revue boudeuse, tantôt mater dolorosa du prétoire, elle attire irrémédiablement tous les hommes qu'elle approche vers les bas-fonds, en femme fatale dont le destin tragique n'est finalement que le reflet chatoyant d'une société en décomposition. Nul doute que le propos de Pabst, dont le montage est exceptionnellement fluide pour un film de cette époque, est également politique. Francis Lederer, en homme brisé complètement submergé par les événements, incarne cette dérive progressive, mais inexorable.