Jacques Tati Jacques Tati et Henri Marquet Jacques Tati et Lucien FrégisLes vacances, tout le monde le sait, ne sont pas faites pour s'amuser. Tout le monde le sait, sauf Monsieur Hulot qui, pipe en l'air et silhouette en éventail, prend la vie comme elle vient, bouleversant scandaleusement au volant de sa vieille voiture Salmson pétaradante la quiétude estivale des vacanciers qui s'installent avec leurs habitudes de citadins dans cette petite station balnéaire de la côte atlantique. Il promène dans l'ennui balnéaire, le plaisir émerveillé des châteaux de sable. Et, d'un seul coup, l'ennui éclate de rire, tandis que les châteaux de sable s'ouvrent sur la belle au bois dormant et qu'aux cris des enfants, la petite plage pétarade et reluit comme un quatorze juillet... Mais voilà septembre. Monsieur Hulot, inconscient du scandale, rentre... Où rentre-t-il au fait ? Dans les nuages sans doute, dont il n'était, d'ailleurs, jamais sorti. Mais les enfants, après qu'il ait disparu, ont regardé le ciel longtemps. (Source : Allociné)
Jacques TatiRôle principal
Lucien FrégisRôle tertiaire
Merci à Pieuw qui a créé cette fiche
Je n'ai pas été réceptif à cet humour "vieillot" et comme le film est une succession de scènes plus ou moins humoristiques sans réel scénario, je n'y ai pas trouvé mon compte. Il y a tout de même quelques passages qui m'ont fait sourire et la musique "lounge" qui revient sans arrêt est assez tripante.
J'adore ce film! La façon qu'a Monsieur Hulot de jouer au tennis vaut le détour!
Aucun scénario est un humour auquel je n'ai pas franchement accroché. Du gag, pas vraiment de subtilité... Les seuls trucs qui m'ont vraiment fait sourire c'est la vieille avec ses coquillages et les superbes marinières des messieurs ! Sinon, c'était un peu surjoué et sous développé... Je peux comprendre pourquoi les gens aimaient ça en 1953, mais aujourd'hui ce film a presque une allure d'oeuvre expérimentale qui m'expérimente plus rien...
Bien sûr on peut être déconcerté par l'absence apparente de scénario pour ce film tourné à la manière d'un film muet tant les dialogues y sont rares et dérisoires. Tel est le cinéma de Tati, conçu comme la mise en scène de tranches de vie, drôles et décalées, romantiques aussi parfois, toujours pleines de poésie. Certains gags ont vieilli, mais beaucoup ont conservé leur charme (ah les scènes de la serviette, du bateau, de la couronne mortuaire, de l'équitation, du feu d'artifice...).