Un étranger, tout de noir vêtu, arrive dans une petite ville frontalière du sud-ouest américain. Trois jeunes cow boys le provoquent. Il les abat tous les trois. Les habitants lui demandent alors de les sauver de l'attaque de trois bandits qui ont juré la destruction de la communauté. Il accepte mais à des conditions qui vont bouleverser le conformisme de la bourgade...
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à batman qui a créé cette fiche
Noir, glauque, ce film de Clint Eastwood ne peut laisser indifférent.
Réutilisant le cliché du héros solitaire pour mieux le détourner, on est rapidement surpris par l'orientation que prend l'histoire.
D'un genre qui a pour habitude d'être majoritairement très manichéen, on a ici affaire à des personnages tous absolument détestables, lâches, faibles, malgré leurs apparences trompeuses de bons citoyens.
Personne ne trouve grâce aux yeux du réalisateur, qui dresse un portrait assez péjoratif de la nature humaine, et sa capacité à accepter (ou en tout ne pas s'opposer) aux pires crimes.
Le "héros" de l'histoire n'est pas de reste, en profitant au maximum de la faiblesse des gens afin d'obtenir ce qu'il souhaite. [spoiler] On ne sait d'ailleurs pas réellement qui il est, même si la fin laisse supposer que ce serait l'ancien shérif (qui aurait survécu, ou même que ce serait son "fantôme" en quelque sorte, la BO ayant des sonorités qui le suggèreraient presque). Il est avant tout une représentation de la vengeance, une vengeance froide, méthodique, et dépourvue de toute humanité. Il viole, il tue, il humilie sous le consentement de tous les gens que ça ne concerne pas. [/spoiler]
Très sombre pour un western, L'homme des hautes plaines n'en reste pas moins un excellent film avec des acteurs convaincants et une histoire bien menée.
Personnages antipathiques au possible. Oui, je sais, c'est volontaire et le but de ce récit, mais...
Le coup du grand gaillard mystérieux qui viole les femmes, et les femmes qui tombent fougueusement dans ses bras après parce qu'elles aiment ça, ça m'est difficile à voir. Cinquante années sont passées par là et se font sentir...
Du génie encore et encore ! Bravo Clint, je t'aime.
Rien à rajouter après le commentaire de Kiparte. Je partage son analyse en tous points.
Pour un de ses premiers passages derrière la caméra, Eastwood livre une histoire de vengeance parfaitement maîtrisée, remplie de rancœur et de cynisme. Du très bon western, à la photographie soignée dans ces paysages de hauts plateaux. Eastwood parfait en (anti)héros taciturne à l'humour pince-sans-rire.